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Les enjeux du crowdfunding

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Le crowdfunding est né de la conjonction de deux problèmes et d’une solution :
1. L’économie spéculative irrigue mal l’économie réelle et pas du tout l’économie émergente, par exemple : l’économie de l’innovation, de la solidarité et celle liée à la culture.
2. Depuis 2008, les citoyens commencent à se poser des questions sur ce que les banques font réellement de leur épargne. Ils souhaitent pouvoir l’orienter vers des projets éthiques, écologiques … etc.

Internet est un formidable outil pour mettre en relation, à des coûts réduits, un nombre quasiment illimité de demandeurs et d’offreurs. C’est dans ce contexte qu’Obama a décidé de favoriser les actions qui flèchent « l’épargne réelle vers l’économie réelle (émergeante) ».

La clef du système 

· répartir les risques en jouant sur les masses : beaucoup de projets et beaucoup de petits crowdfunders,
· réduire les intermédiaires de façon à être plus rapide et plus proche du terrain (meilleur compréhension du risque). En effet, le micro-crédit de Muhamad Yunus nous a montré l’importance de la proximité pour faire émerger de nouvelles formes d’économies dont on ne maîtrise pas encore bien les contours.

Cependant, le crowdfunding n’est pas l’alpha et l’oméga de l’économie émergente. Pour être efficace, il doit être accompagné de progrès significatifs dans d’autres domaines.

Quels types de projets ?

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Selon le projet, les contributeurs peuvent : faire un don, un don contre nature (petits goodies), un prêt ou un investissement. Les plateformes se spécialisent selon la nature des projets et le type de financement.

Comment se passe la levée de fonds

Le gestionnaire de plateforme effectue les tâches suivantes :
· Il crée et développe sa plateforme sur le plan technique,
· Il attire à lui des porteurs de projet,
· Il sélectionne les plus crédibles, en adéquation avec sa « ligne éditoriale »,
· Avec chaque porteurs de projets sélectionné, il se met d’accord sur le déroulement de sa campagne de collecte de fonds : quand, quel montant collecter et durant quelle période,
· Il aide le porteur de projet à attirer à lui des crowdfunders (second cercle, c’est-à-dire pas les proches qui ont été mis à contribution lors de la love money, mais ceux qui se sentent proche du projet et qui peuvent faire appel à leurs relations de façon convaincante car ils connaissent l’équipe et le projet).
· Il met en « vitrine les projets » de manière à inciter à s’engager sur les projets de leur choix,
· Une jauge permet de suivre l’évolution de chaque campagne,
· Lorsque la campagne arrive à échéance :
– Soit le montant collecté est insuffisant, les sommes sont restituées au crowdfunders,
– Soit le montant est au moins celui attendu : la somme collectée est versée au porteur de projet, ou la plateforme prend sa commission.

Quelques chiffres, quelques sites

L’essentiel pour le moment est réalisé en dons, en France. Le prêt est en forte ascension. L’équity est plus compliquée à mettre en route, bien que les enjeux soient prometteur.
Il y a actuellement en France près de 40 plateformes. Ce marché va se structurer. Les plus grosses d’entre elles sont aux USA. Le phénomène est plutôt occidental.

Crowdfuinding & angelat

A titre indicatif, France Angels, qui existe depuis 2002 et qui s’appuie sur les CCI et les cabinets d’avocats, a levé 41 M€ en 2013 tandis que le crowdfunding, pour sa seconde année effective, a déjà levé 10 M€.
Soit 51 M€ levés auprès de particuliers en 2013. Pour reconfigurer notre tissu économique, il faudrait lever environ 10 fois plus chaque année, comme le font les anglais.

Le crowdfunding, avec ses 10 M€ dès sa seconde année d’exercice, semble capable de devenir plus attractif que l’angelat.
Effectivement, pour les porteurs de projet, les campagnes sont plus rapides et les investisseurs semblent moins oppressants. Ce sont donc les porteurs de projet qui poussent au développement du crowdfunding.

En réalité, ces deux formes de sont complémentaires. Les angels sont réputés pour leur travail de qualification et d’accompagnement de porteurs de projets. Ce sont, dans l’ensemble, des personnes avancées en âge qui veulent vivre par procuration une ou plusieurs aventures entrepreneuriales. Ils ouvrent leur réseau et leur expérience à leurs protégés, mais il arrive parfois qu’elles entravent les projets parce qu’ils ne les comprennent pas bien ou simplement à cause de petites blessures narcissiques mal cicatrisées.

Les crowdfunders sont moins impliqués dans les projets et c’est leur nombre qui fait leur force. Or, comme le montre le public dans l’émission « qui veut gagner des millions », la foule, en principe, est plus experte qu’une poignée d’experts qualifiés. Par ailleurs, les startupers commencent à trouver des incubateurs professionnels qui s’impliquent dans leur projet et leur ouvre un certain nombre d’expertises et de réseau, compensant ainsi l’absence d’angels à leur côté.
Il n’empêche qu’actuellement, les financements se font en mixant l’angelat et le crowdfunding.

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L’année 2013 a été une année charnière en France pour le crowdfunding. Dans un premier temps, les professionnels de la finance et France Business Angels se sont opposé à son développement.
Opportunément, au printemps 2013 se sont tenues les assises de l’entrepreneuriat, ce qui a permis aux protagonistes de remettre des rapports ou d’être auditionnés.
Parmi les conclusions de ces assises, il a été décidé de créer un statut particulier pour les gestionnaires de plateforme de crowdfunding et de définir des règles spécifiques de protection des contributeurs.

Aujourd’hui, le gouvernement est convaincu de l’opportunité de favoriser cette forme de financement. Les textes annoncés vont prendre effet les mois prochains.
En Angleterre, le gouvernement a mis en place des dispositions tout aussi favorables en précisant qu’il va les faire évoluer en fonction des comportements observés par les parties prenantes. Il a injecté 100 M£ pour permettre aux plateformes de prendre leur envol. La course à la compétitivité est donc ouverte, car les plateformes vont se distinguer grâce à leur technologie et leurs process de conduite des campagnes. Ces 2 éléments étant acquis, elles pourront les répliquer en tous points de la planète.

Les enjeux

Nous ne sommes pas en crise, mais en train de changer de civilisation.
Nous voyons bien que nous devons reconstruire notre tissu économique sur de nouvelles bases. L’actuel, centré sur la rente et les grands investissements, a été conçu :

· pour passer de l’ère agraire à l’ère industrielle.
· Il a ensuite été adapté pour porter l’économie de rattrapage de l’après-guerre,
· puis nous permettre de prendre notre part du gâteau dans la mondialisation.

La finance actuelle sait accompagner les entreprises qu’elle connaît et qui sont capables de se plier à ses exigences, par exemple, en matière de publication de résultats. En revanche, elle ne sait pas financer l’économie émergente :

· La transition énergétique (énergies douces et leur transmission à travers des réseaux intelligents) et transition industrielle (passage de l’économie linéaire à l’économie circulaire) car pour le moment, ces secteurs ne sont pas rentables. Bien au contraire, de nombreux échecs sont encore à venir.
· L’économie de partage lui est étrangère,
· Les starups innovantes, dont ses clients ont pourtant besoin pour faire de la croissance externe prospective.

C’est donc sur le financement de cette économie émergente que le crowdfunding (version équity) est attendu. L’erreur serait de penser qu’il s’agit de la panacée. D’autres outils vont être nécessaires.
L’état le favorise du mieux qu’il peut avec son outil préféré, à savoir la fiscalité. Il ne pourra guerre aller plus loin : jusqu’à 18% pour l’IR 2013 et 50% pour l’ISF 2014.
Il y a donc du chemin à parcourir pour promouvoir cette forme de financement, mais aussi imaginer les outils complémentaires qui vont permettre de fiabiliser les mécanismes d’émergence de ces nouvelles économies.

Le ruissellement culturel et économique

Quelle que soit l’époque, le développement d’une économie repose sur le ruissellement des savoirs. C’est ce ruissellement des savoirs qui crée le ruissellement économique :
· C’est en faisant que l’on fait des progrès,
· En faisant des progrès, on élève le niveau de vie.
· Les échanges avec les voisins sont plus toniques car la communauté est attractive.

Le Moyen Orient a été pendant très longtemps une terre où prospéraient les savoirs : c’était la plaque tournante du commerce entre l’Orient et l’Occident. Ce savoir dynamique s’est transformé en merveilles (architecturales, philosophique et scientifiques) puis en richesses. Mais peu à peu la route de la soie a été délaissée au profit de la marine. La richesse s’est endormie doucement et les savoirs se sont mis à prospérer ailleurs, en Occident en particulier, qui en a fait sa Renaissance.

A présent, au fur et à mesure que le numérique se propage dans les populations, les espaces d’échanges deviennent accessibles à qui le souhaite. Nous sommes mis au défi de nous adapter à ce changement fondamental qui bouscule la notion d’élite.
La question qui se pose à nous est de savoir quel type de progrès nous voulons faire et donc quels sont les mécanismes de ruissellement culturels et économiques dont nous allons avoir besoin.

La mondialisation, façon 20ème siècle, vit ses dernières heures car, tôt ou tard, nous allons sortir de l’ère carbone.
D’autre part, les savoirs se diffusent à la vitesse des avions. Ainsi, chaque continent se met à produire ses voitures et ses yaourts. Il s’en suit que les échanges entre les nations vont se concentrer sur deux types de marchandises :
· les matières premières – premières,
· les produits d’exception, qui se doivent d’être beaux et intelligents.

Nous constatons que la guerre des talents s’intensifie car la capacité à innover devient stratégique.

L’innovation change de forme

Or, l’innovation change de forme. Elle n’est plus le fait d’ingénieurs de haut niveau, capables de porter des projets audacieux comme au XXème siècle. Elle est portée par des équipes improbables, croisant des talents et des savoir-faire grâce à la sérendipité organisée par la collectivité. 
Comme vous le savez, la sérendipité est le fait de susciter du hasard pour découvrir ce que nous n’aurions pu trouver avec une démarche académique.

Peu à peu, les innovations de rupture se construisent en agrégeant les succès et en tirant les enseignements des échecs de toutes ces équipes. Or, voici comment fonctionne actuellement le circuit de l’innovation :

– Tout d’abord, la collectivité finance la sérendipité avec l’argent public et celui des ménages.

– Ensuite, les innovations couronnées de succès sont absorbées par de grandes entreprises, souvent transnationales.

Mais ces entreprises n’en paient pas le juste prix : 
· Certes elles indemnisent généreusement les vainqueurs, mais elles laissent de côté les collectivités, les ménages et les porteurs des projets non aboutis, qui ont pourtant nourri la connaissance collective.
· Certes, ces entreprises ne sont pas en mesure de manager l’innovation issue de la sérendipité.

Cependant, ceci ne peut perdurer sans appauvrir la nation et les ménages, d’autant que les innovations abouties ont tendance à quitter le territoire lorsqu’elles commencent à devenir rentables.
Pour remédier à cette anomalie il faut repenser notre paradigme : si au XXème siècle nous avions besoin de favoriser des entreprises robustes, capables d’aller à la conquête des marchés mondiaux, à présent nous devons nous doter d’un tissu économique composé d’entreprises répondant à des caractéristiques différentes :

1. Avoir une durée de vie relativement courte :

– pour assurer le renouvellement permanent du tissu entrepreneurial, car il est difficile de faire évoluer une entreprise, construite autour de ses héros et d’une confiance patiemment tissée. Pour avoir un tissu adaptable, lorsqu’un nouveau core business émerge, de nouvelles startups doivent pouvoir immédiatement prendre leur place au soleil. Ceci suppose de développer, en permanence, un vivier de startups,
– pour une économie sans à-coups, il est nécessaire de produire un ruissellement culturel et économique constant. Lorsque la disparition d’une entreprise est devient un simple fait qui se produit régulièrement, ses talents et ses savoirs se répartissent naturellement sur d’autres entreprises. Le ruissellement culturel permet de brasser les savoirs et donc de favoriser les progrès.

A noter que cette notion ne nous est pas naturelle, nous qui venons d’une économie agraire où le bien productif (le champs) ne meurt jamais … !

2. être de tailles humaines afin de permettre aux individus d’y donner leur pleine potentialité tout en y accumulant des savoirs. Les techniques de management, désormais très optimisées ne peuvent plus guère progresser. Dans les petites entreprises, chacun peut voir l’impact de son travail il est plus responsable et ses collègues lui en témoignent de la reconnaissance. L’optimisation managériale se fait donc naturellement et le tissu d’entreprises est donc globalement plus efficace. En effet, dans un tel tissu économique, ce ne sont plus des services internes qui sont tour à tour client et fournisseur, mais de véritables entreprises engagées dans des relations commerciales. Les querelles de clocher sont très réduites.

3. être en interaction avec la vie locale et celle des corporations pour assurer un enracinement culturel et économique difficile à délocaliser totalement.

La clef de ce changement : si actuellement la perte d’une grande entreprise est un drame, dans un tissu dynamique, la perte d’une entreprise devient une opportunité.

La démocratie économique

Avec cet entrepreneuriat-là, plus proche et plus modulaire, les peuples souverains vont inventer la démocratie économique.
Dans cette démocratie, les citoyens renoncent leur attitude revendicative pour devenir responsable. Ils ne le font pas par civisme, mais par nécessité : le monde est devenu trop complexe pour que les décisions soient prises très loin du lieu où elles vont s’appliquer.
Les citoyens sont invités à contribuer à leur vie locale, en tant que consommateur, épargnant, producteur, détenteur de savoir et d’idées nouvelles et aussi membre d’une famille.

Avec les fermetures d’usines et de casernes, ils ont appris le fonctionnement du ruissellement économique. Ils ont également appris que les décisions venues de loin, sont rarement philanthropiques et pas toujours réalistes.
Les citoyens vont peu à peu apprécier de pouvoir s’investir dans des projets dont ils peuvent suivre l’évolution soit parce que l’entreprise est près de chez eux ou bien parce que l’entreprise œuvre dans leur cercle professionnel ou affectif.

A priori, les citoyens ne sont pas armés pour évaluer la pertinence d’un projet, mais ils vont apprendre à le faire à partir du moment où ils vont découvrir qu’ils peuvent ainsi agir sur l’attractivité de leur région, de leur nation et même de leur continent, tout en restant dans un cadre éthique acceptable.

Le chemin qui reste à parcourir

Le crowdfunding fait ses premières armes. Les pervers n’ont pas encore montré le détournement qu’ils vont en faire. Nous sommes donc embarqués dans une aventure de pionnier.
Il n’empêche que le crowdfunding est une forme de financement très attendue pour sa capacité à recomposer notre tissu entrepreneurial et plus largement nous conduire vers un changement sociétal profond.

Les challenges pour que ça marche

Nous avons néanmoins un triple défi à résoudre :

1. Fiabiliser l’entrepreneuriat innovant pour ne pas décevoir les crowdfunders. De nombreuses mesures sont à prendre comme par exemple la création d’un statut de l’entrepreneur. Actuellement, le véritable supporteur de la création d’entreprise est Pôle Emploi, ce qui crée une durée seuil pour monter un projet. Or les projets sont de plus en plus longs à monter.
Les entrepreneurs malheureux sont traités dans des tribunaux de commerce qui ont été pensés il y a plus de 400 ans ! Aujourd’hui encore, nous suscitons un maximum de création d’entreprises en espérant que l’une d’entre elles sera une star. La chute d’une startup n’a rien à voir avec la chute d’un commerçant malhonnête d’il y a 400 ans. Outre l’aspect financier, les liquidations se soldent par une perte sèche de talents et de savoirs.

Nous devons avoir une stratégie de déploiement économique qui donne des orientations tant aux créateurs d’entreprise qu’aux donneurs d’ordre. Ainsi, peu à peu, nous créerons un écosystème cohérent. Les chinois sont ne comprennent pas que nous ayons fermés nos commissariats au plan alors qu’eux-mêmes s’inspirent de nos grand commissaires des années 60 – 70.

Nous devons aussi professionnaliser les incubateurs et les impliquer dans la performance de leurs startups. De même, les collectivités ne doivent plus se contenter d’aider les startups, mais s’y impliquer financièrement, comme le font les universitaires américains.

Il n’est pas plus facile de trouver des fonds en France qu’aux USA, en revanche, il est plus facile d’y trouver ses premiers clients, à condition de se placer dans l’écosystème ambiant. Nous devons donc nous approprier cette notion d’écosystème et y engager un pacte de loyauté entre les entreprises établies et les entreprises entrantes.

2. Protéger nos startups et nos plateformes. En effet, une plateforme contient énormément d’informations stratégiques en terme de géolocalisation des tendances, des talents et des savoirs. Les plateformes basées aux USA sont sous le coup du Patriot act, ne l’oublions pas …
Construisons d’abord notre écosystème en France, puis en Europe, puis en Occident.

3. Résoudre le problème de circulation de l’épargne en mettant en place une bourse pour les crowdfunders tout comme nous pouvons acheter et vendre nos Sicav parce que les banques jouent sur la masse des déposants.
Si ces progrès ne sont pas franchis, le crowdfunding ne donnera pas sa pleine mesure tout comme l’angelat en France et un rendez-vous sera manqué avec notre futur. Or, les aléas de la vie font que les citoyens veulent pouvoir disposer de leur épargne lorsqu’ils en ont besoin. Cette exigence est essentielle pour faire face à la période instable qui est encore devant nous. Si ce problème n’est pas géré, le crowdfunding ne remplira pas sa mission auprès des entrepreneurs innovants.

Statistiquement, dans plus de la moitié des cas, une entreprise ferme ses portes avant sa 5ème année d’existence. Dans 70 % des autres cas, l’entreprise vivote. Les actionnaires historiques sont sollicités pour remettre au pot. Le rachat de leur part de capital est rarement possible.

En cas de succès, il faut attendre que l’entreprise soit vendue, ou que les actionnaires majoritaires soient disposés à se séparer des petits actionnaires historiques. Dans tous les cas de figure, ces petits actionnaires ne sont donc pas maîtres de leur épargne.

Certes, dans un grand nombre de cas les projets mûrissent mal ou échouent, mais globalement, la valorisation des entreprises innovantes est supérieure à celle des entreprises du CAC 40, enracinées dans un modèle sociétal vieillissant.

La mise en place d’une bourse semble donc possible, même si l’effet de masse affaiblira les projets qui se révèlent lents ou incertains, même s’ils nourrissent le savoir-faire collectif. En revanche, il stimulera les projets dynamiques. Or un tissu économique doit être diversifié. D’autres instruments de financement vont être nécessaires.

Geneviève Bouché – 10 juin 2014 / Intervention du 10/06/14 à Dauphine Au Féminin

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