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Une rupture dans les modes de vie est souhaitée par une large majorité d’occidentaux

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Une étude internationale consacrée aux modes de vie futurs et aux aspirations liées à la mobilité montre que 78% de personnes interrogées dans six pays au mode de vie « occidental » aspirent à ralentir leur rythme de vie et 51% à moins travailler.
 
Globalement, toutes souhaitent une rupture dans leurs modes de vie et plus de proximité, selon l’étude publiée lundi et réalisée en ligne par l’observatoire Société et Consommation (ObSoCo) pour l’institut de recherche et d’échanges sur la mobilité de la SNCF, fin 2015, auprès de 12.074 personnes dans six pays (2.000 par pays): France, Espagne, Allemagne, États-Unis, Japon, et Turquie.
74% d’entre elles estiment ainsi que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide (80% en France, Allemagne, Espagne, USA), 78% souhaitent personnellement ralentir (82% en France), et 50% indiquent manquer de temps pour faire ce qu’ils veulent ou doivent faire (60% en France).
90% souhaitent pouvoir accorder plus de temps à leurs proches, 89% à eux-mêmes.
 
Parallèlement, 44% (42% en France) des participants associent la mobilité idéale à une plus grande proximité, en rupture avec le modèle actuel. 
56% (58% en France) estiment en revanche qu’une meilleure mobilité se caractérise par un accès à des systèmes de déplacement plus efficaces et confortables; 44% souhaitent une réduction de leurs déplacements par la proximité. 31% jugent « très important » de réduire avant tout leur temps de transport (33% en France). Ils sont 47% lorsque le temps de trajet (domicile/travail) est actuellement supérieur à 35 minutes.
 
Côté travail, 51% aspirent à réduire leur temps de travail (seulement 29% en France, 40% aux États-Unis, 50% en Allemagne, 60% en Espagne, Japon, Turquie) et 58% souhaitent pouvoir l’organiser librement.
Les personnes interrogées préfèrent cependant moins de temps libre mais plus d’argent (40%) que l’inverse (20%). Ce phénomène est plus marqué chez les anciennes générations puisque seuls 12% des actifs de 65-70 ans seraient prêts à sacrifier leurs revenus au profit du temps libre contre 30% chez les actifs de 18-24 ans.
 
Quant au lieu de travail idéal, 48% souhaiteraient travailler « en proximité » : soit à leur domicile (30%), soit dans leur quartier (18%). En France, ils sont 43% à partager ce souhait (26% à leur domicile et 17% dans leur quartier). 32% (40% de Français) exerceraient quant à eux idéalement leur activité professionnelle en dehors de leur quartier, mais à moins de 30 minutes de leur domicile. 13% souhaiteraient pouvoir travailler d’où ils veulent et quand ils veulent (9% en France).
Certains sont néanmoins prêts à faire des concessions: 23% sont prêts à faire trois heures de trajet par jour pour conserver leur lieu de vie et ce chiffre monte à 35% s’il est possible de télétravailler deux jours par semaine ; 49% accepteraient de déménager ; 28% préfèreraient un autre travail non idéal près de chez eux.
Dans un contexte où la société s’organiserait pour faire face à la crise environnementale, 75% des personnes interrogées seraient prêtes à réduire leurs déplacements et à privilégier la proximité ; 60% à abandonner l’automobile personnelle ou l’avion ; 76% à moins consommer ; 85% à utiliser des objets plus longtemps.
 
Côté décroissance, 39% estiment qu’un « changement radical dans l’organisation de l’économie et de la société, revenant à produire moins et à consommer moins » serait la meilleure manière de répondre au défi environnemental. 
Le scénario décroissant est décrit comme la solution la plus crédible par 41% des moins de 45 ans (contre seulement 32% chez les plus de 65 ans par exemple).
 

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