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Réseaux : le numérique support de communautés efficientes ?

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La 4ème rencontre de l’Université populaire de la mairie du 2e arrondissement de Paris s’est tenue le 17 mars 2015. Elle a réuni Valérie Peugeot, prospectiviste chez Orange Labs, présidente de Vecam et vice-présidente du Conseil national du numérique ; Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la FING, Cofondateur du réseau international de correspondants sur les usages innovants de l’internet, et du réseau Imagination for people ; et Jean-Pierre Cahier, chercheur au Laboratoire TechCICO (technologies pour la coopération, l’Interaction et les Connaissances dans les collectifs) à l’Université technologique de Troyes. Il s’est agi de traiter l’impact et les opportunités ouvertes par internet, devenu système de « connexion nerveuse » de nos réseaux sociaux.

Les expertises et échanges partagés ont permis de répondre à deux questions essentielles : Peut-on miser sur l’internet pour organiser des communautés locales et de la coopération ? Les outils numériques font-ils la preuve qu’ils aident à  connecter les échelles locales, nationales et internationales, et à soutenir une vitalité démocratique ?

Le rôle du numérique dans les transitions écologiques et énergétiques est capital, souligne en introduction Dorothée Browaeys, animatrice et coordinatrice de l’Université populaire de la Mairie du 2e de Paris. En effet, internet permet des connexions inédites et la formation de communautés d’intérêts. Cependant Internet a de multiples facettes : c’est un levier pour interagir (informer, structurer des mouvements…), pour optimiser (en harmonisant les besoins énergétiques locaux, régionaux ou internationaux, en récupérant une chaleur produite inutile (dans les Data centers) pour chauffer des bâtiments, en gestion de flux…), pour surveiller (Affaire Snowden, suivi de la blogosphère) ou pour soutenir la démocratie participative (Parlements et citoyens, Assemblée virtuelle, expérience Fort Mac Murray pour familiariser les citoyens sur les enjeux des gaz de schistes au Canada…). Internet c’est aussi des court-circuits avec les quatre géants Google, Amazon, Facebook et Apple (GAFA) qui déferlent sur les marchés de la santé (GoogleX), de l’automobile ou de la mobilité pour proposer des services inédits : Googlecar (sans chauffeur), BlaBlaCar, Uber…Face à ces constats, les invités apportent leurs analyses.

Valérie Peugeot  présente l’association qu’elle préside, Vecam, un acteur de l’« internet citoyen » créé il y a vingt ans. Cette association travaille sur les enjeux sociétaux des NTIC, du multimédia… Par ailleurs, elle précise le rôle du Conseil national du numérique dont elle est vice-présidente. Cette instance accompagne le gouvernement pour apporter des conseils sur les politiques liées au numérique. Une grande concertation a été organisée en ligne entre octobre 2014 et février 2015 pour préparer une Loi sur le numérique qui devrait voir le jour à l’automne.

Le premier sujet qu’elle aborde est celui du Big Data (BD) ou mégadonnées en français. Tout d’abord, pourquoi parle-t-on autant des « méga données » aujourd’hui ? Dans le passé, les données étaient localisées au sein des entreprises, des administrations ; aujourd’hui numérisées, elles sortent des « silos » et peuvent être agrégées, croisées et deviennent ainsi une source énorme d’informations. A ces données des collectivités publiques ou privées, s’ajoutent les données collectées sur chacun d’entre nous, via nos activités sur le web, et demain via l’internet des objets, les capteurs dans les villes « intelligentes ». Les pratiques sociales font que nous générons de multiples traces par les usages du web (réseaux sociaux, conversations en ligne, objets connectés comme le téléphone mobile très « bavard », capteurs de domotique, compteurs électriques, voitures). C’est la rencontre entre les usages sociaux et la technologie qui fait cette émergence. On nous parle de « nouvel or noir », car on associe beaucoup de promesses à ces BD, notamment des promesses économiques, mais aussi des imaginaires et des mythes. Les entreprises y voient une opportunité de mieux connaître les profils des clients. Ce qui permet de mieux cibler la publicité et les offres au profit d’une ultra personnalisation, et d’alimenter ainsi un « marketing prédictif ». Les entreprises peuvent aussi revendre les informations issues des données agrégées qui renseignent sur des comportements de consommations, des préférences…

Pythie moderne

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Pour le monde de la recherche, l’utilisation de ces BD conduit à de nouvelles manières d’extraire des informations en géographie, en épidémiologie, etc. On assiste à une rupture épistémologique dans la mesure où on peut produire des savoirs de façon inédite, par exemple par analyse statistique sémantique de corpus d’articles. Ces approches viennent compléter des méthodologies plus traditionnelles, notamment en sciences humaines et sociales.

Du point de vue des acteurs publics (Etats et collectivités locales), l’ambition consiste à mobiliser ces BD pour rendre l’action publique plus efficace, pour mieux répondre aux besoins des usagers de services publics. Il s’agit de mobiliser à la fois l’information déjà récoltée dans le cadre des missions habituelles de la puissance publique (ex : statistiques démographiques, nombre de visiteurs d’un musée, quantité d’ordures collectées) mais aussi – pour les collectivités territoriales – d’utiliser des capteurs répartis dans l’espace public pour diversifier les sources d’information. Par exemple, des capteurs placés dans les égouts de New York peuvent permettre de tirer des informations sur d’éventuelles pollutions (huiles rejetées) à tel endroit et de remonter à la source de celles-ci. On parle de plus en plus des « smart cities », qui ne sont pas intelligentes mais plutôt connectées, communicantes, car truffées de capteurs. On peut souligner enfin que le citoyen pour sa part, est le parent pauvre en terme d’usages de ces masses de données. Il en bénéficie indirectement en tant qu’usager des services publics mais pas comme acteur de la ville. Il y a là un gisement dormant d’usages pour une ville plus contributive.

Pourquoi cette inflation de promesses ? Les mégadonnées exercent une véritable fascination par l’effet vertigineux des nombres (le marché des BD en 2017 est estimé à 54 milliards de dollars. 80% des données produites dans le monde l’ont été ces deux dernières années), par la dimension prédictive potentielle qui atteindrait des niveaux jamais atteints par les approches statistiques classiques (type INSEE par ex). Elles apparaissent comme notre Pythie moderne, notre miroir collectif…

Valérie Peugeot évoque ensuite les enjeux sociétaux derrière les discours mirobolants. Pour la recherche, d’aucuns estiment que c’est la fin de la science telle que nous l’avons connue jusqu’à présent (Chris Anderson[1]). Avec les mégadonnées, on en arriverait à se passer des hypothèses, des théories. La vérité sortirait de la donnée. Cette perspective a été largement battue en brèche mais elle hante les imaginaires et participe d’une fascination pour la donnée, qu’on associe à tort à une forme d’objectivité. Ce qui est certain par contre c’est que l’articulation avec les sciences humaines et sociales est capitale pour donner du sens aux BD

Du côté économique, ces masses de données obligent à nous interroger sur Où s’en va l’économie numérique ? Celle-ci s’est construite pour une part essentielle – l’économie du web – autour de l’économie de l’attention (Commercialisation du « notre temps de cerveau disponible » à travers la publicité et le marketing). 98 % des revenus de Google proviennent de la publicité.

Or le gâteau n’est pas extensif, notre attention n’est pas illimitée et nous souffrons de plus en plus d’un excès de sollicitation attentionnelle. Ne risque-t-on pas d’aller vers une nouvelle bulle spéculative autour de la publicité numérique ? Ne risque-t-on pas un glissement de la commercialisation d’un bien ou d’un service vers la commercialisation massive des données coproduites par les utilisateurs et les services numériques ? Par exemple, certains prônent un changement de stratégie en matière d’objets connectés : les proposer à prix cassés et en échange, demander aux utilisateurs de vendre leurs données.

Pour Valérie Peugeot, il nous faut revenir à une économie servicielle. Le marketing personnalisé pour l’instant ne marche que très approximativement, et c’est peut-être tant mieux. La puissance prédictive pour le marketing est-elle vraiment nécessaire ? Mais surtout est-elle conforme aux attentes des usagers ?

Objets connectés et surveillance de masse

Pour conclure, Valérie Peugeot focalise la réflexion sur les usagers des BD. Quand  une donnée est produite par des acteurs publics, elle a vocation à rester disponible et réutilisable par des tiers (ouverte). Quand une entreprise collecte des informations, les choses sont plus compliquées. Il y a d’énormes ambiguïtés sur l’usage des données coproduites par un service et un utilisateur, par exemple à travers les objets connectés (ex Compteur d’électricité, automobiles communicantes). Car, quand elles sont agrégées, elles ne sont plus considérées comme données personnelles et les entreprises ont toute latitude de les revendre, sous réserve d’avoir obtenu un consentement de l’utilisateur en amont (opt in/opt out) qui n’a de consentement que le nom. La question est alors : comment peut-on partager la valeur d’usage de ces données ? Il y a actuellement un projet de recherche action porté par la FING et intitulé  « Mesinfos » qui vise à restituer  les données aux individus pour qu’ils puissent décider des usages et en tirer de la valeur pour leurs propres besoins. 

Enfin, l’enjeu majeur est celui de la surveillance de masse. Nous sommes dans un système où les usages des BD par les entreprises conduisent celles-ci à mettre en place des infrastructures qui rendent possibles la surveillance, à leur corps défendant le plus souvent. En ouvrant la voie à des mésusages possibles par des cybercriminels ou des Etats.

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Un règlement européen est en élaboration pour renforcer la protection des données personnelles mais en l’état des négociations, il ne semble pas à la hauteur des enjeux. Ce qui est inquiétant, c’est que toutes ces structures se fondent sur des démocraties officiellement fortes, qui pourtant sont fragiles. Il y a un risque important d’utilisation de ces données, non contrôlées démocratiquement. C’est ce qu’a montré Edward Snowden.

Jean-Pierre Cahier aborde ensuite les outils logiciels de coopération pour le changement.

« Il y a des choses à faire pour permettre à des gens de terrain de se réapproprier les informations pertinentes localement » estime Jean-Pierre Cahier. Ces démarches sont très développées dans les Pays du nord (Danemark…). Ce qu’on peut faire sur le web c’est essayer de voir comment aider à s’exprimer des points de vue. Sont élaborés aujourd’hui des outils permettant de faire travailler ensemble sur un projet commun des gens avec des intérêts et points de vue tout à fait différents. Trois exemples sont présentés avec un support PPT disponible ici.

Le 1er exemple concerne un service d’information géographique où peuvent s’agréger des informations de plusieurs sources. Il s’agit d’une maquette pour un site d’initiatives en écologie industrielle (dans l’Aube) regroupant des entreprises intéressées par une démarche d’économie durable. Un logiciel est en cours de finalisation afin de réaliser une cartographie d’activités diverses sur un même support. Les entreprises pourront mettre sur le site les informations sur elles-mêmes, leurs risques et leur production. Ces infos pourront faire l’objet de la part d’autres locuteurs impliqués dans la démarche de complément d’informations (qui pourront être contradictoires avec celles données par les entreprises). Pourront être agrégées des informations tirées de l’Open data et de services ouverts comme Ppen Street Map. 

Pour le 2ème exemple, on plonge dans un processus de type « second life » porté avec l’Université de Shanghaï. Il s’agit d’un projet de ville intelligente (smart city) en Chine. Des capteurs sont disposés un peu partout, avec l’idée qu’on attrape les choses suffisantes. La limite ici est qu’on est très vite pris par une fascination pour les données objectives, ce que l’on peut mesurer alors que les usages, les habitudes, ne sont pas captées.

Dans ce projet nommé Complexcity, certaines recherches visent à concevoir un jeu sérieux de type SimCity où les joueurs sont amenés à construire leurs maisons en apprenant de proche en proche selon leurs choix. L’objectif est de sensibiliser puis d’impliquer de larges populations dans l’élaboration de scénarios possibles pour réduire les dépenses d’énergie, prévoir la maintenance des bâtiments en faisant appel par exemple à des spécialistes (ex notaires pour savoir à qui appartiennent les propriétés, les sols), en choisissant les bons matériaux, en observant les bonnes règles, etc.

Le 3ème exemple illustre la cartographie participative pour la transition écologique.

Il s’agit de faire en sorte que, pour un projet donné, tous les points de vue s’expriment, y compris les minoritaires. Co-concevoir de nouveaux modèles : gestion de l’eau, durabilité,….

Jean-Michel Cornu expose ses expériences d’intelligence collective

En partant de la métaphore de l’éléphant perçu par des aveugles où chacun, n’en percevant qu’une partie (trompe, queue, etc), ne peut avoir une vision que partielle et potentiellement fausse, Jean-Michel Cornu souligne l’importance et le bénéfice d’une intelligence collective qui dépasse la simple somme des connaissances individuelles.

Il expose trois règles pour progresser en compétences collectives selon trois axes :

La taille. Comment faire travailler ensemble des centaines de personnes ?  Dans un groupe au-delà de 12 personnes, il est difficile de travailler correctement collectivement. Pour un projet d’importance, où il conviendrait de faire participer un grand nombre de personnes, on peut imaginer de les faire travailler par groupes de 12 et de cumuler ensuite les résultats des divers groupes. Cela a été fait pour l’élaboration de la constitution islandaise.

Il est présenté un constat : dans un grand groupe (plus d’une centaine de personnes), les personnes vraiment actives représentent un faible pourcentage (10 à 20% pour les réactifs et seulement quelques pourcents pour les proactifs). Mais si l’on s’adresse à plusieurs grands groupes de ce type, l’activité collectée de toutes les fractions actives de ces groupes va dépasser largement ce que peuvent faire plusieurs groupes de 12 personnes.

Le choix a posteriori. Plutôt que d’optimiser des choix faits en début ou en cours d’avancement du projet, il convient de ne faire le choix qu’en fin de processus pour profiter au maximum de toutes les données informatives accumulées en cours du travail collectif.

La cartographie. Il faut cartographier l’ensemble des itinéraires heuristiques des membres, plutôt que de faire une discussion « unidimensionnelle » qui peut amener à tourner en rond.

Le processus est itératif sur le modèle suivant comportant quatre étapes :

– discussions
– attrapage
– cartographie
– synthèse

Il permet au bout de plusieurs cycles d’aboutir à la solution qui ne ressemblera à aucune de celles imaginées au départ par les divers membres mais une solution collective satisfaisante pour tous. A telle enseigne, qu’on n’a le plus souvent même plus besoin de voter.

Discussion avec le public

Michel Blay (grand témoin du cycle) : il y a t-il dans ces BD des informations vraiment utiles ? N’y aura t-il pas toujours quelqu’un qui les utilisera à mauvais escient ? Ne faudrait-il pas casser tous ces capteurs pour sauvegarder notre liberté ?

VP : De façon générale, dans le monde entier, nous assistons depuis le 11 septembre, à une évolution de plus en plus vers une société de surveillance, de contrôle. Néanmoins il ne faut pas balayer les mégadonnées d’un revers de main au nom de ces risques. La collecte de ces BD présente un véritable intérêt dans de nombreux cas à condition que nous donnions les moyens d’en maîtriser les usages, qu’il y ait notamment une transparence sur la production, l’existence et l’accès à ces données (qui, quoi, usage fait…). Une initiative récente de Regards citoyens utilise les données pour mettre de la transparence dans le monde médical : en  rapportant précisément ce que les laboratoires pharmaceutiques ont versé aux médecins. VP cite un projet de recherche réalisé par Orange au Sénégal et en Côte d’Ivoire. L’opérateur téléphonique a donné accès aux chercheurs du monde entier à ses données de géolocalisation et aux journaux d’appels de ses clients dans ces deux pays, dans le double objectif de faire progresser la « data science » et de mobiliser les données de téléphonie au service du développement des pays en question. Les traces de déplacement des mobiles pourraient permettre par exemple à la ville d’Abidjan d’élaborer un nouveau schéma directeur de ses transports publics plus conforme à la réalité des déplacements de ses habitants. Plusieurs opérateurs réfléchissent aujourd’hui à ouvrir leurs données dans le cadre de la COOP21 car le monde de la recherche en climatologie rêve de disposer d’informations sur les flux (Data for Dev)

Les impacts négatifs de ces BD ne sont pas inéluctables mais il est indispensable que se forge une conscience collective qui mette en questions, construise un cadre permettant l’avancée des connaissances sans que l’on soit piégé. Mais nous utilisons tous des outils à intérêts contradictoires !

Jean-Michel Cornu répond à une question sur la place des experts. Il existe des cas où le croisement des informations données par un collectif a abouti à des résultats meilleurs que ceux des experts consultés. Ce qui ne remet toutefois pas en question l’existence d’experts. Il faut trouver la bonne articulation…

VP. La mondialisation n’est pas nécessairement synonyme de déterritorialisation. Parallèlement à la mondialisation, il y relocalisation avec des formes nouvelles de conceptions, de fabrication… dans un territoire donné. On découvre par exemple des innovations de service comme BlablaCar, Uber, AirBnB qui participent de ce qu’on appelle l’économie collaborative. Toutes ces innovations ne sont pas que positives, elles peuvent fournir un service de grande qualité tout en contribuant à détruire de l’emploi, à fragiliser notre socle social. Il y a aussi le mouvement des villes en transition qui ne s’appuie aucunement sur le numérique mais qui cherchent à coconstruire avec les habitants des villes plus résilientes, plus frugales. On peut également citer le mouvement des communs. Les communs ou biens communs ont pendant plusieurs siècles été un système de gestion de ressources naturelles –terres, pâturages, forets – très courant, mais qui a succombé avec la révolution industrielle et la pensée économique libérale. avec le numérique, on voit apparaitre des communautés qui crée des nouveaux communs de la connaissance – logiciel libre, wikipedia, open street map, science ouverte… -. et ouvre une brèche dans la pensée binaire Etat/marché en proposant des modèles économiques et de gouvernance alternatifs.

JPC.. L’intelligence n’est pas uniquement quantitative mais aussi qualitative. Les BD passent largement à côté de dimensions auxquelles nous devons veiller.

JMC. Dans le cas de conflits autour de deux options, il conviendrait de remonter en amont, à un niveau de crise, où apparaîtrait un ensemble de solutions plutôt que deux seules.

JPC. Il existe aujourd’hui des dispositifs permettant de rendre visibles les points de vue de tous les acteurs d’un même projet et de faciliter la conception collective en limitant les risques de conflits binaires.

[1] http://archive.wired.com/science/discoveries/magazine/16-07/pb_theory

Voir l’interview de Valérie Peugeot

Voir l’interview de Jean-Michel Cornu

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