The three global challenges recognized by the G7 Academies of Science

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Accueillies à Tokyo par le Science Council du Japon les 18 et 19 février 2016, les Académies des sciences des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), du Brésil, d’Inde, d’Indonésie, de la République de Corée, d’Afrique du Sud et de Turquie, ainsi que l’African Academy of sciences, ont défini ensemble trois sujets sur lesquels se focaliser en urgence, pointant ainsi trois défis : la connaissance du cerveau, la résilience face aux désastres pour un développement durable et la formation des scientifiques du futur.
Leur réflexion fait l’objet de trois déclarations conjointes, signées par l’ensemble des académies participantes, et remises à leurs gouvernements avant l’ouverture du sommet du G7 qui se tiendra les 26 et 27 mai à Ise-Shima.
 
En vue du sommet du G7, qui se tiendra les 26 et 27 mai 2016, au Japon, à Ise-Shima, des présidents et membres de quatorze Académies des sciences (1) se sont réunis, à l’invitation du Science Council of Japan, à Tokyo les 18 et 19 février. Il s’agissait d’élaborer des recommandations aux responsables politiques. La déclaration commune du G-Science des Académies a été remise ce mardi 19 avril aux gouvernants des pays du G7 (2), et simultanément diffusée sur les sites respectifs des Académies signataires.
Depuis 2005 les Académies nationales des sciences des pays du G7/G8 (avec la Russie), ainsi que celles d’autres pays partenaires, se rencontrent en amont du sommet mondial et dans le pays d’accueil de ce sommet – le Japon en 2016. Les signataires du G-Science 2016 considèrent qu’il est important pour l’avancement de leur pays ou de leur région, et du monde, que les responsables politiques tiennent compte des analyses et propositions contenues dans leur déclaration commune, comme pour les « G-Science » précédents, notamment celui de 2015 en Allemagne.
L’appel du G-Science 2016 comprend trois textes :
“Understanding, Protecting, and Developing Global Brain Resources”
“Strengthening Disaster Resilience is Essential to Sustainable Development”
“Nurturing Future Scientists”.

Comprendre, protéger et développer les ressources globales du cerveau

Le cerveau humain est le bien le plus précieux de la civilisation. Investir dans les neurosciences et les sciences connexes est de ce fait un investissement d’avenir pour la société, et les nations doivent coopérer pour comprendre, protéger et favoriser le développement optimal des ressources globales du cerveau. A cette fin, le G-Science des Académies propose de poursuivre quatre objectifs :
– financer la recherche fondamentale et promouvoir la coopération internationale dans ce domaine ;
– établir des programmes communs pour le diagnostic, la prévention et le traitement des maladies cérébrales ;
– promouvoir la modélisation du cerveau et l’intelligence artificielle, fondée sur les neurosciences, tout en engageant le dialogue sur l’éthique ;
– intégrer les acquis des neurosciences à ceux des sciences sociales et comportementales, afin d’améliorer l’éducation et les modes de vie dans une société éclairée.

Renforcer la résilience aux désastres est essentiel pour un développement durable

Les pertes consécutives aux catastrophes naturelles et technologiques se multiplient dans tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. Les facteurs humains couplés à l’ampleur des événements extrêmes aggravent les périls. Dans un 21e siècle mondialisé, une catastrophe ici provoque des perturbations ailleurs. En 2015, les Nations Unies ont adopté trois accords, le Sendai Framework for Disaster Risk Reduction 2015-2030, les Sustainable development goals et l’accord de Paris sur les changements climatiques (COP21).
Pour hâter le processus, le G-Science souligne six axes prioritaires :
– développer les indicateurs d’exposition et de vulnérabilité aux risques ;
– faire progresser les connaissances scientifiques et technologiques pour améliorer l’estimation des risques, notamment par le recueil et l’analyse des données ;
– développer des techniques innovantes de prévention des risques et élever le niveau de conscience des responsables et des citoyens face aux dangers ;
– renforcer les collaborations interdisciplinaires ;
– impliquer les investisseurs ;
– créer un forum de partage de l’information entre secteur privé et parties prenantes pour proposer des solutions pratiques.

Former les futures générations de scientifiques

La société actuelle s’appuie sur des découvertes, des technologies et des politiques fondées sur la science. Former la relève scientifique est essentiel pour son développement. Il faut donc promouvoir le contact entre les scientifiques et la société et assurer le renouvellement des forces vives dans les
divers domaines scientifiques. Voici, en résumé, les huit principales recommandations des Académies du G-Science :
– promouvoir l’éducation scientifique ;
– encourager les jeunes à entreprendre une carrière scientifique dans des secteurs plus larges ;
– améliorer les modes d’évaluation des scientifiques par la prise en compte de la qualité et de la variété de leurs activités ;
– donner la priorité à la communication scientifique envers les jeunes et le public ;
– encourager et former les scientifiques à jouer un rôle d’expertise et de conseil ;
– améliorer les conditions de carrière des femmes et des minorités ;
– promouvoir les capacités scientifiques dans les pays en développement et favoriser les échanges scientifiques entre pays développés et en développement ;
– garantir l’accès à l’information et aux publications scientifiques, tout en facilitant la publication des résultats de recherche.
 
Des remarques corollaires aux trois thèmes, portant sur le sens de l’open access en science, les liens entre catastrophes et migration, et certains objectifs du développement durable, restent matière à discussion pour un prochain G-Science.
 
1)    Les pays et la région des 14 Académies signataires du G-Science 2016 sont l’Afrique (African Academy of science), l’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Brésil, le Canada, la République de Corée, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Turquie.
2)    La déclaration commune du G-Science a été transmise mardi 19 avril au président de la République François Hollande, au Premier ministre Manuel Valls et aux ministres concernés : Najat Vallaud-Belkacem, Thierry Mandon, Marisol Touraine et Jean-Marc Ayrault.
 

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