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Endocrine disruptors are thought to be the cause of early puberty in France

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La première estimation en France de la fréquence de la maladie de la puberté précoce montre des variations géographiques avec, pour les filles, certaines régions où elle est douze fois plus fréquente et, pour les garçons, six fois plus. Les perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates, bisphénol A…) sont soupçonnés d’en être la cause.
 
Aivrées sous forme de carte de France métropolitaine, département par département, ces premières données nationales ont été présentées dans le cadre des Rencontres Santé publique France organisées à Paris jusqu’au 31 mai.
 
Les signes de cette maladie rare, qui stoppe prématurément la croissance, sont notamment les seins qui poussent chez les filles, les testicules qui augmentent de volume chez les garçons et l’apparition de pilosité pubienne. Les premiers signes surviennent avant 8 ans chez les filles et avant 9 ans chez les garçons.
Les chercheurs ont recensé les cas de ces puberté précoces sur la base des traitements prescrits pour bloquer temporairement leur puberté, en écartant celles de causes connues (lésions du système nerveux centrales, origine génétique…).
 
Les perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates, bisphénol A…) sont soupçonnés d’être impliqués dans certains troubles comme l’obésité, le diabète et ces pubertés précoces.
Chez les filles, le rôle de l’exposition aux perturbateurs endocriniens (polybromés, dits PBBs, comme dans les retardateurs de flamme, cosmétiques ou soins de cheveux contenant des oestrogènes) est considéré comme scientifiquement « plausible », souligne Joëlle Moal, médecin épidémiologiste (Direction santé environnement de l’agence sanitaire Santé publique France) qui a dirigé ce travail avec des spécialistes de l’hôpital Robert Debré (Paris).
D’autres hypothèses sont discutées comme par exemple le rôle des rayons UV ou le surpoids.
 
On dénombre 1.173 nouveaux cas de puberté précoce par an (d’après les données sur 3 ans, 2011-2013) chez les filles et dix fois moins chez les garçons, relève la chercheuse. Il y a probablement un sous-diagnostic chez ces derniers, ajoute-t-elle.
L’incidence varie de 1 à 12 nouveaux cas pour 10.000 fillettes de moins de 9 ans en métropole, selon la chercheuse, qui relève une répartition qui n’est pas homogène.
« Pour les filles, nous avons identifié deux régions à forte incidence : Midi-Pyrénées autour de Toulouse et Rhône-Alpes autour de Lyon », explique-t-elle. Ce qui oriente vers des « mécanismes communs ». Parmi les moins touchées, situées dans la moitié nord, figurent Lille et le Pas-de-Calais. Schématiquement pour les garçons, c’est à peu près pareil, précise la chercheuse.
 
Pour approfondir la question, les chercheurs prévoient d’étudier certains types de cultures – viticulture et arboriculture – auxquelles auraient pu être exposées les familles. Les éventuelles expositions industrielles sont également à prendre en compte.
L’étude n’a pas permis à ce stade de savoir si cette pathologie rare était en augmentation.
 
Source: AFP

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