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To clean seas and oceans, swim!

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250 nageurs se sont donnés rendez-vous à l’occasion du Relai de natation de l’Elbe, l’« Elbschwimmstaffel », le plus grand relai de natation en Allemagne à ce jour organisé pour des eaux propres et l’environnement. Le message : « L’océan commence ici ! La protection des mers et des océans commence dans les terres. »
 
Ae relai de natation de l’Elbe est un événement qui fait partie de l’Année de la science 2016-17 – Mers et océans, initiative du ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche qui vise à partager avec un vaste public des innovations, des découvertes et des approches dans différents domaines liés à la science et à la recherche.
 
Divisé en 19 étapes avec le coup d’envoi donné à Bad Schandau, ce relai de natation réunira des nageurs amateurs et des médaillés olympiques jusqu’à Geesthacht le 12 juillet.
 
Ce relai est également un projet scientifique à grande échelle, puisqu’il sera accompagné par le navire de recherche océanographique ultra-moderne « MS Elbegrund ». Des scientifiques de l’université technique de Berlin et de l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) réalisent des expériences et informent les citoyens de leurs projets dans les domaines des microplastiques, des cyanobactéries, de la contamination des sédiments et du contrôle des crues. « C’est la première fois que nous examinons 575 kilomètres d’une seule traite. Cela va nous permettre de générer une nouvelle description holistique de l’état écologique de l’eau », a déclaré le professeur Dr Stefan Norra (KIT).
 
 
Avant 1990, l’Elbe était considérée comme l’un des fleuves les plus pollués d’Europe : La concentration de plomb et d’azote, par exemple, était beaucoup plus élevée que celle d’autres fleuves. Les poissons mouraient, l’écosystème était perturbé – l’Elbe était pour ainsi morte.
Depuis, des efforts massifs ont totalement transformé ce fleuve et les zones environnantes, puisque l’Elbe est aujourd’hui apte à la baignade.
 
L’écosystème marin est fortement affecté par les déchets plastiques, qui sont à l’origine de plus de 95 % de la pollution des littoraux et des fonds océaniques. Chaque année, on en trouve au moins 8 millions de tonnes dans la mer, mais également dans les fleuves et les rivières. En 2050, il y aura plus de plastique que de poissons en mer, s’est alarmé le forum économique mondial de Davos en janvier dernier.
 
Selon Greenpeace, le monde a produit plus de plastiques que durant les 100 années précédentes, ces dix dernières années. Nous produisons en moyenne 300 millions de tonnes de plastiques par an et on estime qu’entre 8 et 12 millions de tonnes finissent dans nos océans – l’équivalent d’un camion poubelle chaque minute.
 
L’ampleur de la contamination du milieu marin par les déchets plastiques est énorme. Une fois dans l’océan, il est très difficile, voire impossible de nettoyer ces déchets. Ils flottent dans tous les océans du monde, des régions polaires à l’équateur.
 
Entre 60 et 80 % des débris marins sont d’origine terrestre (le reste provient notamment de l’industrie de la pêche). Les débris marins les plus courants sont constitués de matières plastiques et synthétiques qui ont des effets désastreux sur la faune marine et les oiseaux de mer.
L’ingestion de débris marins touche particulièrement les tortues marines et les oiseaux de mer, mais elle n’épargne pas les autres mammifères marins et poissons. Ceux-ci avalent en général des débris marins car ils les confondent avec des proies.
Le lit marin, spécialement à proximité des régions côtières, est lui aussi contaminé – principalement par les sachets en plastique.
 
On le sait donc, les rivières charrient des tonnes de plastique dans les océans et le poids de ces déchets dans les océans a été évalué pour la première fois par une étude du projet The Ocean Cleanup, créé par Boyan Slat, révélant que 2 millions de mètres cubes de plastique sont déversé par les rivières.
 
Projet The ocean Cleanup
 

Le chercheur Laurent Lebreton, qui a mené l’étude pour The Ocean Cleanup, a conçu son calcul sur la base des données relatives à la gestion des déchets, la densité de population, la localisation des barrages, la topographie et l’hydrographie. Il a ainsi créé un plan interactif qui montre en temps réel combien de plastique est déversé dans les océans.

 
Aussi, éliminer le plastique à la source est la meilleure solution pour lutter contre cette pollution des océans. Utiliser des matières qui peuvent subsister pendant plusieurs centaines d’années est tout simplement aberrant, qui plus est pour un usage unique comme les emballages !
Nous sommes tous responsables de cette situation, et chacun doit s’impliquer pour qu’elle n’empire pas. Il est grand temps de remettre fondamentalement en cause la manière dont nous usons (ou abusons) des matières plastiques. Vous pouvez agir dès à présent :
– Chaque fois que vous voyez des déchets, ramassez-les et jetez-les de manière appropriée.
– Réduisez votre consommation, réutilisez, recyclez vos produits.
– Soyez un consommateur responsable, et faites votre possible pour éviter les produits dont l’emballage est excessif, en particulier lorsqu’il s’agit de produits jetables.
– Faites pression pour des équipements de recyclage de meilleure qualité et plus nombreux dans votre quartier.
– Participez aux initiatives locales de nettoyage de cours d’eau, rivières et plages, ou organisez-en une vous-même. Ces opérations ne sont pas une solution miracle, mais elles sont très efficaces pour attirer l’attention sur le problème plus grave de nos océans.
– Si vous habitez en région côtière ou au bord d’un cours d’eau se jetant dans l’océan, vos égouts amènent probablement les déchets directement en mer. Soyez conscient de ceci, ainsi que de toute autre source potentielle de pollution marine dans votre région. Battez-vous pour leur disparition. (Source : Greenpeace – Mars 2017)
 
 

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