Seabubble

We'll be able to fly on the Seine this summer...

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La maire de Paris Anne Hidalgo a eu le coup de foudre. Elle veut ces Seabubbles pour la Capitale. Des petites bulles de la taille d’une Fiat 500 capables de voler sur l’eau. Un moyen de transport inédit pour décongestionner la circulation dans les grandes villes. L’inventeur est le célèbre navigateur Alain Thébault, associé au président de Parrot Henry Seydoux ; une équipe de choc pour rendre possible ce rêve de science-fiction, qui deviendra réalité à partir de septembre à Paris !
 
Ae navigateur Alain Thébault est célèbre pour avoir conquis les océans avec son hydroptère co-conçu avec Eric Tabarly et battu le record du monde de vitesse à la voile avec des pointes à plus de 51 nœuds.  Un navire qui était à sa sortie une révolution, capable de voler à la surface de la mer grâce à ses hydrofoils. Rangé des courses autour du monde, le navigateur a entrepris d’adapter le principe de son bateau à des engins plus petits, électriques, légers, agiles. C’est ainsi que naît le Seabubble, un nouveau type de transport fluvial à destination des milieux urbains.
 
Ces capsules de la taille d’une petite voiture, capables d’accueillir quatre passagers, sont propulsées par un moteur électrique alimenté par panneaux solaires. Cet engin vole sur les flots grâce à ses hydrofoils. Pour l’inventeur, cette technique offre plusieurs avantages : en réduisant fortement la trainée, la Seabubble ne crée pas de vagues susceptibles d’endommager les berges. Elle offre un grand confort à ses passagers avec des mouvements fluides et tout en douceur. Enfin, à vitesse égale, elle nécessite 30 à 40 % d’énergie en moins.  
Henry Seydoux, le patron de Parrot, l’un des précurseurs en matière de drones et de pilotage automatique l’a rejoint. Ils travaillent actuellement à la réalisation de deux prototypes qui fonctionneront à la fin du printemps.
 
 
Anne Hidalgo, la Maire de Paris a aussitôt écrit à Alain Thébault : « Je souhaiterais, si possible, que Paris soit la première capitale à tester les deux premiers prototypes de vos bulles volantes électriques sur la Seine, dès le printemps. Vous pouvez compter sur mon soutien. » Il est vrai que les deux Seabubbles voguant sur la Seine au pied de Notre-Dame feraient une image du plus bel effet. Ce qui rendrait bien des villes envieuses. D’autant que Londres, Hong Kong ou San Francisco ont déjà manifesté leur intérêt.
 
 
Alain Thébault ne se dépare donc pas d’un sourire plein d’optimisme. Il espère vendre au moins 500 de ses machines dans le monde, dès 2017. Les Seabubble sont appelées à devenir une solution de transport écologique à destination des touristes et des franciliens en quête d’un moyen de transport nouveau, permettant de désengorger les axes de nos grandes villes, et permettant de traverser la capitale en 15 minutes.
 
Dans un premier temps, ces engins fonctionneront à la manière des VTC avec un chauffeur. Elles seront vendues à des entreprises de transport comme Uber ou à des particuliers. Elles feront aussi l’objet d’un service à mi-chemin entre le taxi ou la voiture en libre-service. Mais progressivement, l’objectif est de rendre ces véhicules totalement automatiques et autonomes : le prix de vente sera calculé pour être similaire à celui d’une automobile moyenne gamme : entre 12 000 et 30 000 €. 
 
En attendant, dès septembre, les Parisiens pourront tester quatre prototypes car ils seront mis en circulation comme taxis. Concrètement, des docks d’amarrage seront aménagés au bord des quais de Seine grâce à des flotteurs immergés. Ils permettront de recharger les embarcations. « Ils seront parfaitement autonomes avec une production d’électricité à partir d’énergies renouvelables ».
 
 
Les tarifs devraient être équivalents aux taxis classiques soit environ 18 euros par véhicule pour traverser Paris. À partir du 20 septembre, le grand public aura donc l’occasion de tester, pendant dix jours, quatre prototypes installés près du musée d’Orsay. L’occasion de se familiariser avec ces taxis du futur.
 
 
 

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