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Principales innovations du salon E-Commerce Paris 2012

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Le salon E-Commerce Paris 2012, qui s’est tenu à Paris du 18 au 20 septembre, a vu défiler 30 000 visiteurs sur les stands de 500 exposants. Mobilité, web-to-store, e-marketing… Voici les innovations les plus marquantes.

 

devaticsDevatics, un e-vendeur s’adaptant au comportement du visiteur

Créée en 2010 après trois ans de R&D, Devatics propose une fonctionnalité de marketing en temps réel, fonction du comportement des visiteurs du site marchand. « Certains hésitent, certains tournent en rond, certains optimisent les prix, et à chaque fois il faut leur soumettre un argumentaire commercial adapté », conseille Romulus Grigoras, fondateur et PDG. Le moteur de Devatics apprend avec le temps en établissant des corrélations entre les comportements. Il considérera par exemple qu’un visiteur qui scrolle tout en bas de la page puis remonte n’a sans doute pas trouvé le produit qu’il cherchait. Ou qu’un internaute qui devient inactif plus de 30 secondes a probablement été chercher de meilleurs prix sur un autre site : s’il revient, il peut être opportun de s’aligner sur les tarifs du concurrent, par exemple au moyen d’un pop-up, d’un pop-in, d’une side-bar, de post-it dépliable ou encore d’un bloc dans la page.

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« Le comportement du visiteur peut en outre être mis en conjonction avec d’autres critères : est-il déjà venu sur le site, était-ce via Adwords ou e-mailing, auquel cas il faudrait lui rappeler la promesse qui lui a été faite… Bien sûr, d’autres critères encore sont paramétrables, par exemple pour ne déclencher un message que pour des paniers supérieurs à une certaine somme. Déjà utilisée par Sensee, Maty et Humanis, la solution de Devatics s’opère au-dessus du site marchand. La start-up annonce en outre le lancement d’une solution clé en main pour les petits et moyens e-commerçants, qui passe de 1000 à 100 euros par mois.

affiliaeAffilae rémunère tous les affiliés du processus de conversion

Fondée en avril 2012, Netilum a lancé Affilae en juin 2012 afin de résoudre deux limites de l’affiliation : d’abord les plateformes sont onéreuses et victimes de fraudes au clic ; d’autre part, la commission est injustement remportée par le dernier affilié du processus de conversion, souvent un site de couponing. « En réalisant un tracking via des liens directs d’affiliation inclus dans les bannières, Affilae stoppe la fraude aux faux clics, commence Pierre Bazoge, cofondateur de Netilum. En outre, notre plateforme prend en compte tous les affiliés du processus et partage la commission entre eux. »

Concrètement, l’annonceur précise dans son contrat avec chaque affilié quel poids, de 1 à 12, il lui attribue. Il est d’ailleurs lui-même pris en compte, pour ne pas payer à la fois Google et ses affiliés si le visiteur arrive par du CPC sur Adwords. « Un annonceur qui dispose déjà d’un annuaire d’affiliés peut migrer en quelques jours, ajoute Pierre Bazoge. Notre solution étant clé en main, l’annonceur peut aussi bien tout faire lui-même que déléguer à une agence. » Et en bonus, il peut également voir et analyser tout le tunnel de vente, acheteur par acheteur.

shoppingmailShopping-Mail, échange de bannières dans les emails de confirmation

Constatant que l’e-mail de confirmation de commande est le seul e-mail ouvert à plus de 95%, Shopping-Mail propose aux marchands de le monétiser en affichant des bannières d’autres e-commerçants, incluant par exemple des codes de réduction. « En effet, les e-mails transactionnels, qu’ils soient de confirmation de commande ou de confirmation d’expédition, ne sont le plus souvent ni exploités ni personnalisés, souligne le cofondateur Mickael Ohayon. Pourtant, 58% d’entre eux sont au format html et pourraient l’être facilement. » Concrètement, les marchands utilisateurs du service choisissent les partenaires dont ils acceptent d’afficher les bannières et blacklistent leurs concurrents. Ils gèrent leurs campagnes eux-mêmes et peuvent librement segmenter et cibler leur clientèle.

Shopping-Mail se rémunère par un forfait mensuel indexé sur la volumétrie de commandes du marchand : pour chaque email avec bannière partenaire envoyé à ses clients, le marchand apparaît au choix dans 2, 4 ou 6 emails envoyés par ses partenaires. Comptant actuellement 90 e-commerçants dans son réseau parmi lesquels MyDesign, Tape à l’œil, Avanquest Software et Opticien Online, Shopping-Mail revendique 40 000 affichages par jour pour un taux de clic de 3,5% et un taux de transformation moyen de 2%. La start-up, qui a lancé son service en novembre 2011 en version beta, est soutenue depuis juillet 2012 par Kima Ventures.

proximisProximis édite des outils web-to-store pour les enseignes

Proximis s’est lancé en 2008 en proposant aux distributeurs une brique logicielle, le store locator, permettant aux internautes de localiser leurs points de vente physiques et de donner à ceux-ci une visibilité sur Internet. « A partir du début 2010, notre client Intersport nous a poussé à travailler les aspects de consultation du stock des magasins et de réservation de produits en boutique », se souvient son directeur Philip Bianchi. L’offre de la start-up inclut donc désormais un store locator, un product locator et une fonction de click and collect permettant de réserver ou d’acheter en ligne l’article d’un magasin.

Ayant constaté combien les enseignes sont aujourd’hui sollicitées par des services de type Socloz, Plyce ou Google Local Shopping pour fournir des données sur leurs stocks, Proximis leur propose également une plateforme permettant d’exporter facilement ces informations et de les mettre à jour jusqu’à plusieurs fois par heures, comme le fait son client The Kooples. Rentable depuis 3 ans, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 800 000 euros et compte également Bricorama, Nature & Découvertes et Jules parmi ses clients.

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Dotsoft centralise la gestion commerciale on et offline

Créé en 2003, Dotsoft est à l’origine un éditeur de logiciels pour les magasins physiques, qui a depuis déployé son offre sur tout le champ du multicanal. « Toutes nos solutions sont purement Web, même pour les caisses enregistreuses, et tout est centralisé sur nos serveurs », précise le chargé de clientèle Régis Perrin. L’intérêt : disposer d’un référentiel produit unique et gérer magasins et activité de vente en ligne avec la même solution, qui regroupe gestion commerciale, logistique, fidélisation, etc., permettant donc de partager les actions sur les deux canaux à partir d’une interface unique, mais aussi d’établir des statistiques à la fois Web et magasins pour mieux cibler sa clientèle.

« Nous avons bien sûr un module de consultation des stocks en magasin et de réservation de produits », ajoute-t-il. La solution de Dotsoft, qu’utilisent notamment Feu Vert, Pimkie et Mr Bricolage, s’interconnecte aussi bien aux ERP ou aux services comme Proximis qu’à la solution de Compario, le partenaire e-marketing de Dotsoft. La société vient par ailleurs d’annoncer le lancement d’une application de reconnaissance de mouvements dédiée au secteur de la distribution et basée sur la technologie Kinect de Microsoft.

leadformanceLeadformance Bridge, plateforme d’acquisition de leads locaux

Fondée en 2002 en tant qu’agence SEO, Leadformance a fait évoluer son modèle en 2007 pour se positionner sur l’acquisition sur Internet de clients locaux pour les points de vente des marques et des distributeurs. « Accessible en mode SaaS, notre plateforme Leadformance Bridge permet de gérer une base de données regroupant tout ce qui se rattache aux points de vente », précise Cyril Laurent, fondateur et DG. Horaires, événements, photos, coupons, demandes de devis, prise de rendez-vous, consultation du stock… Le store locator Web ou mobile de l’enseigne recrée en ligne le pendant digital du réseau physique pour optimiser l’acquisition de leads locaux, l’enseigne pouvant aussi permettre à chaque magasin d’administrer tout ou partie de sa page, ainsi que les contacts clients et prospects qui le concernent.

« Dans l’avènement du SoLoMo, nous traitons la facette locale. Nos axes de développement incluent l’acquisition de trafic via les deux autres dimensions : les réseaux sociaux et le mobile », conclut Cyril Laurent. Leadformance, qui approchait 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires en 2011 et dont le groupe Pages Jaunes a pris 49% en fin d’année dernière, revendique 80 clients et vient de signer Kerastase pour 40 000 salons de coiffures dans le monde, qui porteront à 65000 le nombre de points de vente présents en ligne via Leadformance Bridge.

FidMe : un m-wallet de cartes de fidélité

Créée en 2005 à Bordeaux, la société Snapp se spécialise dans la fidélité sur mobile, en permettant de retrouver sur son smartphone l’ensemble de ses cartes de fidélité, matérielles ou non. Pour démontrer ce principe, la start-up a créé l’application FidMe. « L’utilisateur flashe les codes-barres de ses cartes de fidélité physiques avec son smartphone, FidMe les reconnaît parmi les 2500 programmes de fidélité qu’elle connaît en France, explique Yannick Brudieux, responsable du développement. En caisse, l’utilisateur n’a plus qu’à montrer le code-barres affiché par son smartphone plutôt que celui de la carte physique, ce qui ne nécessite aucune installation spéciale en boutique. » Par ailleurs, les enseignes ont la possibilité de créer leur système de tampons (au bout de 10 pizzas achetées, 1 gratuite) à partir de QR codes que leur envoie Snapp. Ainsi, le commerçant obtient également des informations sur ses clients pour mieux les cibler.

A partir de fin septembre, la nouvelle version de FidMe se connectera directement aux programmes de fidélité : « Monoprix pourra par exemple envoyer des coupons ciblés à son client via l’appli : les enseignes n’auront même plus besoin de développer leurs propres applications mobiles ». Compatible NFC, elle saura prendre en compte un achat automatiquement au moment du passage en caisse, par exemple pour rajouter un tampon. Enfin, le back-office de FidMe affiche tous les usages de ses programmes, permettant notamment de réaliser des analyses cross-enseignes. Au bout d’un an d’existence, FidMe compte 1,4 million d’utilisateurs dans 10 pays, principalement en France. Snapp a levé deux fois des fonds auprès de la Caisse d’Epargne Aquitaine, pour un total de 2,5 millions d’euros.

prestashopPrestashop Mobile

Disponible depuis quelques mois pour les marchands client de sa plateforme e-commerce, la solution de m-commerce de Prestashop est désormais en vente sur son site. « Très accessible, notre outil permet de créer facilement une application mobile performante », souligne Benjamin Teszner. Le DG de Prestashop explique qu’un effort tout particulier a été consacré à l’automatisation du processus de publication. Il existe en effet toute une série d’éléments à valider techniquement pour qu’une application soit acceptée sur un appstore : celui d’Apple par exemple exige 24 étapes de validation. « Notre solution permet d’éviter les journées de développement qu’on devait auparavant y consacrer et nous conduit à diviser par 10 le tarif d’une application de m-commerce, qui tombe ainsi à 590 euros, sans frais d’installation. » Solution qui s’assortit d’un back-office permettant de construire et de modifier l’application en déplaçant par drag-and-drop les différents blocs qui la composent. Mais aussi de fonctionnalités de type store locator ou encore de la possibilité d’envoyer des notifications en push.

Prestashop s’est également penché sur les thèmes mobiles, déclinaisons des sites marchands fixes prenant en compte le débit bien moindre du canal mobile. L’ensemble du parcours client est optimisé dans cette optique, conduisant éventuellement à ne pas conserver les éléments peu utiles en situation de mobilité. « Pour que la phase de paiement soit également optimisée, nous avons mis en place un partenariat avec Paypal pour utiliser leur checkout en un clic », précise Benjamin Teszner. Logiquement, l’acheteur doit dire qui il est, où il habite, comment il désire être livré, comment il souhaite payer, pour enfin renseigner ses informations de paiement. Mais ici, même s’il n’est pas déjà client de ce marchand, il n’a qu’à indiquer son mot de passe Paypal pour lui transmettre toutes les informations utiles et valider le paiement. Bien sûr, le module de paiement Paypal accepte aussi les paiements par carte bancaire.

La suite de la sélection : http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/e-commerce-paris-2012/mobile.shtml

(Article paru Journal du net.com – 19 sept 2012)

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