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Afrique numérique

L’Afrique soigne sa fracture numérique

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L’Afrique soigne sa fracture  numérique et se lance dans l’internet mobile car seuls 11% des Africains ont accès à internet.

Dans son nouveau Point de Vue dédié aux enjeux des télécoms en Afrique, le cabinet de conseil BearingPoint rappelle que, sur ce continent, le déploiement de la téléphonie mobile a été l’un des événements majeurs des dernières années. L’aventure ne fait pourtant que commencer : c’est désormais le développement de l’internet mobile qui est attendu.  Les enjeux ne concernent pas seulement le nombre de clients ou le taux de pénétration ; le succès des télécoms est une véritable opportunité de désenclavement, de renforcement des pays dans les échanges internationaux et plus globalement, de développement économique et sociétal.  

Il faut se souvenir qu’un seul câble sous-marin, le South Atlantic 3 (SAT-3), reliait le sud de l’Europe à l’ouest du continent africain. Sept ans plus tard, de nombreux projets ont été lancés, avec la promesse d’une augmentation significative des débits pour les usagers. Depuis 2009, le câble de fibre optique Eastern Africa Submarine Cable System (EASSy), long de 10 000 kilomètres, alimente la côte est africaine. Et deux gros projets, le Globacom-1 et le MainOne, desservent désormais l’ouest du continent, jusqu’à Lagos, au Nigeria. D’autres, comme le West African Cable System (WACS) ou l’Africa Coast to Europe (ACE), sont désormais également opérationnels depuis 2012 (Source : lemonde.fr).

La concurrence dans le mobile, enfin une réalité

Le bilan est flatteur pour l’Afrique avec 160 opérateurs, soit trois opérateurs par pays. Rappelons certains chiffres : en 1992, 75% des pays africains n’avaient aucun réseau mobile et les 25% restant étaient en situation de monopole. Cinq ans plus tard, 95% des pays avaient un réseau mobile mais 75% étaient encore en monopole. En 2002, il restait 20% de monopoles, 40% de duopoles et autant de pays avec plus de deux acteurs. Aujourd’hui, le monopole concerne moins de 10% des pays et le duopole 25%, les deux autres tiers ayant trois ou plus opérateurs.

Le taux de pénétration des télécoms en Afrique est au niveau de l’accès à l’eau courante

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Le déploiement des réseaux 3G, 3,5G, 4G constitue l’enjeu technologique majeur de la décennie en Afrique. Le taux de pénétration des télécoms en Afrique est au niveau de l’accès à l’eau courante (64%) et il est largement supérieur à l’accès à l’électricité (40%) ou à un compte en banque (21%). Cependant, seuls 11% des Africains ont accès à l’internet. Le broadband mobile représente une chance pour les Africains, les opérateurs et les Etats.

Les différents degrés de maturité des pays africains permettent de distinguer trois groupes

– Le premier groupe correspond aux pays dans lesquels les télécoms sont les plus développés en Afrique. Les taux de pénétration du mobile y sont proches des 100% et le marché mobile est souvent considéré comme ayant atteint un niveau proche de la saturation.
– Il existe une deuxième catégorie de pays, dans lesquels la téléphonie mobile a atteint un niveau moins mature (taux de pénétration de plus de 50%) et où de nouveaux usagers télécoms sont en cours de développement. L’Algérie, par exemple, se prépare à des perspectives de croissance importantes notamment sur l’internet mobile avec le lancement de la 3G.
– Enfin, viennent les pays dans lesquels les télécoms sont en cours de développement et où la pénétration du mobile reste à des niveaux inférieurs à 50%, par exemple l’Ethiopie dotée d’une population de plus de 80 millions d’habitants, avait un taux de pénétration mobile de 20% en juin 2012.

Jean-Michel Huet, directeur associé chez BearingPoint, précise : « Nous avons souhaité mettre en avant les défis, les impacts et les possibilités offertes par les télécoms dans les pays émergents. L’internet mobile n’y est qu’à ses balbutiements et constitue une formidable opportunité de développement ».

A propos de BearingPoint :
Les consultants de BearingPoint savent que l’environnement économique change en permanence, et que la complexité qui en découle nécessite des solutions audacieuses et agiles. Nos clients du secteur privé comme public obtiennent des résultats concrets lorsqu’ils travaillent avec nous. Nous conjuguons compétences sectorielles et opérationnelles avec notre expertise technologique et nos solutions propriétaires, pour adapter nos services aux enjeux spécifiques de chaque client. Cette approche sur mesure est au cœur de notre culture, et nous a permis de construire des relations de confiance avec les plus grandes organisations publiques et privées. Nos 3350 collaborateurs accompagnent nos clients dans plus de 70 pays, avec notre réseau international de partenaires, et s’engagent à leurs côtés pour des résultats mesurables et un succès durable.

Illustration : © dessin de Xavier Gorce

Lire article/étude de la revue Afrique contemporaine / cairn.info

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