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Nouveaux clusters numériques, nouveaux modèles économiques, soutien à l’innovation… Le 26 novembre 2014, le PROTO204 a invité une quinzaine d’acteurs de Paris-Saclay à participer à la concertation nationale du numérique sur le thème « Croissance, Innovation & Disruption ». Des propositions formulées par différents groupes contributifs lors de l’atelier ont été présentées au Conseil National du Numérique et à Axelle Lemaire qui, lors d’EuraTechnologies, les a citées dans son discours de clôture. Présentation.

Accompagner la transformation numérique des entreprises françaises :

Instaurer des fonds de fonds pour les levées de rang A, B et C

Nous proposons la création de fonds de fonds dédiés au financement de levées de fond de rang A,B ou C (à partir du million d’euros). Abondés par des grandes banques à partir d’une taxation sur les produits spéculatifs (transactions haute-fréquence), ces fonds de fonds apporteront le soutien manquant aux startups françaises pour s’attaquer à la compétition mondiale.
L’origine des fonds de fonds est aussi ancienne que celle de la banque, cependant leur usage semble s’être réduit alors qu’aujourd’hui ils permettent des changements d’échelle financière tout en rééquilibrant la prise de risque sur la chaîne d’investissement (la startup étant en bout de chaine). Soutenons les futurs Christophe Colomb de l’innovation !

Créer un certificat ETI qui facilite le changement d’échelle des startups

Nous proposons de créer un « certificat ETI » qui impose aux grands groupes (industriels ou financiers) des quota d’investissements dédiés à des startups qui peuvent réussir leur passage en ETI (Etablissements de Taille Intermédiaire). Le choix de la structure dans laquelle l’entreprise investit est libre tant qu’il respecte 2 contraintes : les financement doivent être au minimum de 500 k€ et ceux-ci doivent être dédiés à des projets générateurs de croissance dans le middle market.
Ce modèle s’inspire du « certificat économie d’énergie », mis en place au Royaume-Unis, Finlande, Italie et la France notamment, qui oblige certains acteurs à soit réaliser eux-mêmes les mesures d’économie d’énergie, soit acheter des certificats aux non-obligés, soit payer une surtaxe à l’État.
Les ETI sont les acteurs du middle maket (entre la startup et le grand groupe), un segment de l’économie identifié fréquemment par les analyses comme le plus générateur de croissance, d’emploi et optimisant ROI de l’innovation.

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 Crédit Impot Innovation – Soft Skills

Nous proposons de réorienter le Crédit d’Impot Recherche vers une action plus proche du Crédit Impot Innovation en défrayant des dépenses liées à l’amélioration des soft skills des entrepreneurs dans une startup ou un ETI. En effet, bien que la culture entrepreneuriale française a de l’excellent, elle est parfois décriée sur ces limites en : ouverture, leadership, attention au marché, pragmatisme… C’est sur ces contraintes que cette proposition voudrait agir par une incitation financière et une campagne de communication. 

La Corée du Sud, Israel, Finlande ont des modèles très interventionnistes et, avec un PIB et une population inférieurs à nous, elles sont dans le top 20 des pays numériques. L’intervention de l’Etat n’est pas un obstacle en soi, mais l’initiative française du Crédit Impot Recherche semble avoir un bilan assez mitigé sur l’économie réelle.

Organisation des ressources et les moyens numériques des acteurs publics (sous-thème créé par le groupe) :

Rassembler les services dédiés aux entrepreneurs dans une plateforme ouverte

Faire une plateforme qui rassemble les services (salles, tiers-lieux, appel à projet, cellules de valorisation, incubateurs, consultants, événements…) qui pourraient être utiles aux acteurs de l’innovation. Les services publiques pour l’innovation sont souvent mal identifiés et surtout trop morcelés par territoire. A travers une base ouverte et nationale, les requêtes des entrepreneurs auraient une plus grande chance de trouver une réponse à leur besoin en :
– Profitant de l’aide qui est à leur disposition,
– Faisant remonter les besoins non comblés

Inciter la création de Groupement d’Intérêt Public

Inciter la création de Groupement d’Intérêt Public afin d’identifier les synergies à mettre en place entre acteurs publics. Les datacenters, les études stratégiques… des investissements lourds pourraient être mutualiser assez facilement dans un intérêt commun bien compris.
Cette proposition n’a pas encore été intégrée, car manque encore de formalisation -> à finaliser

Défis et échanges

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Comment les grands groupes peuvent faire passer des startups à l’ETI ?
Comment les chercheurs peuvent être un levier de l’innovation ?
Problème culturel : les startups doivent démarcher aux US avant de revenir lever des fonds -> trouver d’autres indicateurs que le ROI pour inciter les investisseurs Fr
Comment les models open contribuent au ROI ?
Changement de paradigme sur l’investissement mis à mal : ce n’est plus l’importance de l’investissement qui fait sa rentabilité. Les investissements collaboratifs peuvent être plus efficaces
Pourquoi les entreprises ne mutualisent pas plus leur R&D ?
Passage de startups à ETI : probème de trésorerie, pb fond de roulement, pb leadership (emmener les gens aux feu), pb investissement (tech / hardware)
Investissement par l’Etat peut être intéressant mais il faudrait qu’il ce soit sans trop de controle des fonds pour les entrepreneurs
Il y a un pb de qualité / de rigueur exacerbé en ce qui concerne les startups françaises à l’international. Elles semblent ne pas avoir assez les réflexes d’analyse marché suffisant pour la compétition globale
La Corée du Sud, Israel, Finlande ont des modèles très interventionnistes et, avec un PIB et une population inférieurs à nous, elles sont dans le top 20 des pays numériques. L’intervention de l’Etat n’est pas un obstacle en soi.

Intervenants

-Louis-David Benyayer : Without model
Présentation des propositions « Créons le 1% Open »
Question 1 : Quel lien avec BPI France / Initiative France / France digital / WiSeed ?
Réponse 1 : Le crowdfunding arrive bien à faire l’appel au don, mais a un accès limité aux financeurs plus conséquents

Question 2 : On a aucune idée du retour sur investissement des projets ouverts ?
Réponse 2 : Il y a bien des études de cas qui mettent en avant l’intérêt pour la formation /ou l’accès au savoir. Nous n’avons par contre pas trouvé d’étude systémique globale de cet impact.

– Christine Balagué, VP Conseil National du Numérique
La concertation est issue d’une demande du 1er Ministre et doit donner lieu à un projet de loi au printemps 2015.

(Source : Ronan JAMES, Responsable du PROTO204)

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