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Quelques raisons de rester optimistes au temps du corona

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Les mauvaises nouvelles s’accumulent jour après jour sur l’évolution mondiale du coronavirus. Les confinements s’installent dans la vie quotidienne de centaines de millions de personnes sur tous les continents. La vie de tous a changé en quelques poignées de jours. Les priorités sont chamboulées et chacun se retrouve face à ses propres questions existentielles. Pourtant, il ne faut sombrer ni dans la panique ni dans le désespoir. La vie continue et l’avenir va inévitablement être modifié par la crise actuelle. De bonnes nouvelles parviennent à se faufiler dans les interstices laissés par l’actualité brûlante. Elles sont porteuses d’optimisme et d’espoir pour notre futur. Petit catalogue des raisons que l’on peut trouver de rester malgré tout optimistes.

 

Baisse de la pollution de l’air : des vies sont sauvées

Les mesures de confinement, de quarantaines et l’arrêt bruital de l’activité économique dans de nombreux pays a une conséquence immédiate : la baisse spectaculaire de la pollution de l’atmosphère. Un économiste des ressources environnementales de l’université de Stanford a effectué des calculs sur les dernières données. Selon lui, il est très probable que les vies sauvées par la réduction de la pollution dépassent les décès causés par le COVID-19. C’est particulièrement le cas en Chine où, selon le chercheur, en deux mois de réduction de l’activité, ce sont les vies de 4 000 enfants de moins de cinq ans et de 73 000 adultes qui auraient été sauvées.

 

La lagune de Venise respire et les poissons reviennent

Les mesures de confinement qui ont mis à l’arrêt l’Italie ont un effet bénéfique sur la lagune de Venise. Le journal local La Nuova di Venezia e Mestre, affirme que les canaux célèbres de la Cité des Doges ont en effet retrouvé leur clarté d’antan. Dans certaines zones, des bancs de poissons ont même été aperçus. Une semaine de confinement total aura suffi. Il faut dire que le confinement a arrêté la circulation des vedettes et vaporettos dans les dédales des cours d’eau de Venise, ce qui a produit une conséquence immédiate. Selon les autochtones, on pourrait maintenant se baigner dans les canaux, comme les vénitiens le faisaient dans les années 1950.

 

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En Chine, le compteur de l’épidémie tombe à zéro

Les autorités chinoises ont annoncé ce jeudi 19 mars qu’elles n’avaient enregistré aucun nouveau cas local de malades contaminés par le coronavirus. Le compteur est enfin tombé à zéro et c’est une première depuis le déclenchement de l’épidémie et des mesures de quarantaine extraordinaires qui ont tant étonné le monde. Les Chinois rouvrent les lieux publics, ferment leurs hôpitaux de campagne montés à la hâte, reprennent progressivement le travail. Les employés des aéroports sont priés de reprendre leur poste dès ce jeudi 19 mars en vue d’une ouverture très prochaine du trafic aérien.

Certes il ne faut pas crier victoire trop vite tant ce coronavirus semble sournois, mais la tendance semble aller dans la bonne direction. Depuis le début, la Chine dit avoir recensé 80 928 cas dont 70 420 sont guéris.

 

Une petite pause pour le climat : baisse des émissions de gaz à effet de serre

Recul de la concentration atmosphérique en dioxyde d’azote en Chine à la suite de la propagation du Covid-19. Crédits : NASA

En cette époque où le temps est suspendu, le climat bénéficie d’une pause. Depuis l’émergence du coronavirus, plusieurs pays ont constaté une baisse sensible de leurs émissions de gaz à effet de serre allant, dans certaines régions jusqu’à 45 %. Une carte des émissions de dioxyde de carbone en Chine avant et pendant l’épidémie a largement diffusée, montrant que quand l’homme s’arrête de produire et de circuler, la planète respire et retrouve des couleurs. Un répit, seulement un répit, qui ne durera que le temps de l’épidémie, car les émissions de CO2 repartiront de plus belle dès les contraintes levées. Le secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, tient à rappeler : « Nous ne lutterons pas contre le changement climatique avec le virus » Car le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre est là, bien installé, pour longtemps. Il ne faudra jamais relâcher l’effort. Mais ce que montre cette baisse des émissions, c’est la rapidité avec laquelle nous pouvons changer notre impact sur la planète. Une leçon à méditer.

 

Les animaux sauvages ont un répit. C’est bon pour la biodiversité

Pékin a annoncé le 24 février l’interdiction complète du commerce et de la consommation d’animaux sauvages, pratique suspectée d’être à l’origine de l’épidémie de coronavirus. Le comité permanent du Parlement chinois a approuvé cette proposition visant à « abolir la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages, et protéger efficacement la santé et la vie de la population ». Une analyse récente des quelque 32 000 espèces de vertébrés terrestres connues a montré qu’environ 20 % d’entre elles sont achetées et vendues sur le marché mondial, légalement ou illégalement. Cela représente plus de 5 500 espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens.

« Cette crise sanitaire doit servir de signal d’alarme », espère le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans une déclaration, « pour la nécessité de mettre fin à l’utilisation non durable des animaux en danger et de leurs parties, en tant qu’animaux de compagnie exotiques, pour la consommation alimentaire et pour leur valeur médicinale perçue ».

 

En France, on se rappelle que la Recherche, c’est crucial.

En visite à l’Institut Pasteur ce jeudi 19 mars, le président Macron a annoncé augmenter de 5 milliards d’euros le budget de la recherche : « La crise du COVID-19 nous rappelle le caractère vital de la recherche scientifique et la nécessité d’investir massivement pour le long terme. J’ai décidé d’augmenter de 5 milliards d’euros notre effort de recherche, effort inédit depuis la période de l’après-guerre. » affirme-t-il sur Twitter.

 

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Mobilisation générale dans la mode et le luxe

De LVMH à L’Oréal en passant par les petits façonniers français, l’heure est à l’entraide pour apporter sa pierre à la lutte contre le coronavirus. Lors des dernières guerres, les industriels avaient mis leurs chaînes de production au service des armées. La lutte contre le coronavirus est une guerre a dit le chef de l’État et c’est aujourd’hui le secteur du luxe qui se mobilise. L’Oréal, Dior, Givenchy, Guerlain restructurent leurs chaînes de fabrication de parfums et cosmétiques pour produire du gel hydroalcoolique qui fait actuellement cruellement défaut. Certains mauvais esprits crient au coup marketing, mais les salariés de ces groupes se disent heureux et fier de servir une cause d’intérêt général.

Dans le même temps, une quantité de petits façonniers pour la mode se mettent à fabriquer des masques de protection, en Normandie, dans le Nord, le Grand Ouest. Les couturières des chaînes de production espèrent sortir 400 000 à 500 000 masques par semaine.

 

Le retour de la cuisine en famille

Anxieux, désœuvrés mais aussi naturellement portés sur les plaisirs de la table, des millions d’Italiens et de Français, confinés chez eux par la pandémie, se tournent dans une seule direction : leur cuisine. Selon le syndicat agricole Coldiretti, nombre d’Italiens font la cuisine pendant cette période d’oisiveté forcée, les ventes de farine ayant augmenté de 80% depuis le début du confinement national décidé le 9 mars. « C’est un boom pour le pain, les pâtes et les gâteaux faits maison pour les familles italiennes« , a souligné l’organisation dans un communiqué. La hausse des ventes de sucre (+28%) et de lait (+20%) témoignent aussi de cette tendance, selon les données fournies par la chaîne de supermarchés Coop, citées par Coldiretti. Retour de la cuisine fait maison, des bons plats du terroir ; un pied de nez salutaire de la pandémie à nos habitudes de fast food et malbouffe ?

 

Le coronavirus sur un air d’opéra

Pour finir (provisoirement) notre tour d’horizon des raisons de rester optimistes en ces temps de difficultés, les Italiens ont retrouvé la musique et le chant comme échappatoire à leur angoisse. Claquemurés chez eux par le confinement, ils sortent sur leurs balcons à Rome, Naples, Milan, partout, et chantent en cœur, en duo ou en solo. Une belle façon de s’encourager et de garder le moral.

À suivre… il faut l’espérer.

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