Dans son rapport d’octobre 2010, intitulé « Initiative phare Europe 2020, une union de l’innovation », la Commission européenne mettait en relief l’obligation des pays européens à développer l’innovation qui doit être l’objectif prioritaire de cette stratégie Europe 2020.
Un an après, où en sont-ils ?
34 engagements avaient d’ores et déjà été pris par l’Union de l’innovation pour 2011 et chaque année suivante, une convention de l’innovation devait se tenir afin d’évaluer l’état d’avancée de leurs décisions ; conventions organisées avec des ministres, des députés parlementaires, des chefs d’entreprise, des doyens d’universités, des responsables d’organismes de recherche, des banquiers, des investisseurs, des chercheurs de haut niveau, des innovateurs et des citoyens européens. Tant à l’échelon national que régional, tout devait donc être mis en œuvre pour une coopération intelligente et effective.
Pour mettre en place cette Union de l’Innovation, voilà les mesures qu’ils souhaitaient prendre :
1) Renforcer la base de connaissances et réduire la fragmentation des marchés :
– en favorisant l’excellence dans l’éducation et le développement des compétences ;
– en réalisant l’espace européen de la recherche
– en orientant les instruments de financement de l’Union européenne vers les priorités de l’Union de l’innovation
– en s’appuyant sur l’Institut européen d’Innovation et de Technologie comme modèle de gouvernance de l’innovation en Europe.
2) Exploiter les « bonnes idées » sur le marché, en améliorant l’accès des entreprises innovantes au financement, en réalisant un marché unique de l’innovation et en favorisant l’ouverture, en tirant parti du potentiel créatif de l’Europe.
3) Développer au maximum la cohésion sociale et territoriale, en faisant profiter l’ensemble de l’Union des fruits de l’innovation, et en faisant croître les avantages sociaux.
4) Unir toutes les forces pour réaliser des avancées, telles que des partenariats d’innovation européens.
5) Augmenter l’effet des différentes politiques par la coopération extérieure.
6) Enfin, passer des mots à l’action, en réformant les systèmes de recherche et développement, et en en mesurant les progrès.
Un an après, un certain nombre de jalons ont été atteints. Parmi eux, la proposition visant à créer un brevet unitaire européen afin de mieux répondre aux besoins de l’industrie européenne : « Ce brevet unitaire rendra le système européen existant plus abordable et plus attrayant pour les sociétés innovantes, notamment les instituts de recherche et les PME », a déclaré le Commissaire Barnier. « Il a pour objectif de stimuler la recherche et le développement technologiques afin d’améliorer la capacité d’innovation de l’Europe et de favoriser la croissance économique au sein de l’UE. »
Bonne nouvelle donc ! Mais encore ?!
Ce 23 novembre, la 3ème Conférence de haut niveau sur la compétitivité industrielle européenne – «Réalisons une politique industrielle intégrée à l’ère de la mondialisation », s’est tenue à Bruxelles. La conférence examinait en détail les possibilités de l’industrie européenne dans la mondialisation, le rôle des États membres à renforcer la compétitivité industrielle et l’importance d’établir une politique globale d’innovation industrielle. Avec la participation de José Manuel Barroso et Antonio Tajani.
Donc l’Europe bouge… à son rythme ! Pour suivre plus en détail l’avancée des travaux
{jacomment on}