Après l’interruption estivale, le Collectif Malgré Tout relance son séminaire « Penser et agir dans la complexité ». Une nouvelle saison qui nous permettra d’explorer le concept de « situation » afin de mieux en comprendre la portée à la fois subversive et émancipatrice. Première séance : le mercredi 2 octobre.
Axes de travail 2024/2025
Après une année de travail consacrée à l’engagement, le séminaire du Collectif Malgré Tout fera sa rentrée le mercredi 2 octobre pour une nouvelle saison articulée autour de cette question : quelle est la bonne mesure pour comprendre et agir dans la complexité ? Autrement dit, comment identifier les lignes d’action qui structurent les paysages dans lesquels nous existons ?
Répondre à cette question suppose non seulement d’échapper aux grilles de lecture globalisantes où le monde n’apparaît plus que sous la figure du chaos et de la dispersion, mais aussi de déjouer cette vision néolibérale encore largement dominante qui fait de l’individu « la mesure de toutes choses ». Entre ces deux écueils, nous poserons l’hypothèse que la situation est la seule terre ferme qui permet aujourd’hui l’action.
Défis situationnels
Nous verrons comment des questions aussi urgentes que la domination techno-capitaliste, la destruction des écosystèmes, les discriminations et l’oppression doivent selon nous être assumées en cherchant comment ces sujets s’expriment dans chaque situation.
Il s’agira notamment de comprendre comment l’assomption de ces défis dans, pour et par les situations que nous habitons peut nous permettre d’éviter le piège d’une pensée coloniale et binaire centrée sur le pouvoir comme de tomber dans l’illusion d’un agir capable d’ordonner les macroprocessus.
Nous vous proposons donc d’explorer au cours des prochains mois une théorie de la situation afin de mieux saisir la portée profondément subversive et émancipatrice de ce concept.
Ce travail se déroulera en lien avec les activités et les recherches menées parallèlement par le collectif argentin et uruguayen « A pesar de todo ».
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active « . Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux.
Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.