Raphaël Domjan, Gildo Pallanca Pastor et Bertrand Piccard ont choisi Paris et l’Exposition de Solutions COP21 pour donner le coup d’envoi ce mardi 8 décembre de l’Eco Explorers Society, sous l’égide de la Fondation Prince Albert 2 de Monaco, dont l’objet est de mettre en œuvre des projets de développement innovants et pérennes pour l’exploration des mers, terres et ciel.
En présence du Prince Albert II de Monaco, les trois éco-aventuriers ont signé l’acte fondateur de cette nouvelle association : « C’est une extraordinaire satisfaction de voir nos efforts se conjuguer au sein de cette nouvelle structure d’Eco Explorers Society, déclare le Prince Albert 2 de Monaco. Si nous pouvons aider dans le processus d’information du grand public, solliciter d’autres spécialistes pour essayer de développer des solutions technologiques pour la planète, cela sera déjà un formidable pas en avant ! »
Les co-fondateurs de l’Eco Explorers Society sont à la tête de projets technologiques novateurs appliqués à la mobilité propre et durable. Raphaël Domjan a initié et réalisé le premier tour du monde en bateau solaire avec Planet Solar, Gildo Pallanca Pastor a établi plusieurs records du monde de vitesse en véhicule à pile à combustible et électrique à travers le programme Venturi VBB, et Bertrand Piccard réalise un tour du monde aérien a bord de l’avion Solar impulse.
Photo : Gildo Pallanca Pastor, Raphaël Domjan, le Prince Albert II de Monaco, Bertrand Piccard et André Borschberg (les deux pilotes de Solar Impulse). ©Igor Lubinetsky /Hopscotch/Photoproevent
Concrètement, l’Eco Explorers Society vise à aider véritablement les porteurs de projets innovants et à encourager les programmes de R&D y afférents, avec pour ambition de mettre en oeuvre des solutions mixtes et efficientes à travers une ingénierie de pointe. Elle espère ainsi donner naissance à des perspectives de développement innovantes et pérennes pour l’exploration des mers, des terres et du ciel. Le tout en conciliant la gestion durable des écosystèmes, la préservation des biens et services produits avec la création de richesses économiques pour les populations qui y vivent.
Planet Solar, Solar Impulse ou encore le programme Venturi VBB ont déjà permis de créer de nouvelles perspectives technologiques en matière d’énergie (captation, gestion, consommation, transformation, etc.) dans des conditions extrêmes.
Ces « laboratoires à ciel ouvert » sont autant de preuves de leur implication dans le développement durable.
À l’instar de ce qu’explique Raphaël Domjan, dans une interview à la Tribune, l’idée est de conserver d’ores et déjà qui les carnets de bords, qui des pièces utilisées mécaniquement dans les projets afin de leur offrir une postérité utile et intelligente, pourquoi pas dans les musées.
Car, si le développement durable, la mobilité propre, la croissance des énergies renouvelables semblent une évidence, comme le souligne le Prince Albert II de Monaco, qui connaît bien le sujet, « il reste encore des messages à faire passer, non seulement au monde politique, mais aussi au monde économique et surtout au grand public ».
Les trois éco-aventuriers de l’association sont à la tête de projets technologiques novateurs appliqués à la mobilité propre et durable et ont écrit certaines des pages les plus épiques de cette toute jeune histoire.
Raphaël Domjan a initié et réalisé le premier tour du monde en bateau solaire avec Planet Solar, Gildo Pallanca Pastor a établi plusieurs records du monde de vitesse en véhicule à pile à combustible et électrique à travers le programme Venturi VBB, et Bertrand Picard réalise un tour du monde aérien a bord de l’avion Solar impulse. Et les trois partenaires ont aussi pour point commun d’avoir développé leurs projets en Principauté de Monaco avec le soutien de la Fondation Prince Albert 2..
En juin 2006, le Prince Albert II de Monaco avait décidé de créer sa Fondation afin de répondre aux menaces préoccupantes qui pèsent sur l’environnement de notre planète. Cette Fondation œuvre pour la protection de l’environnement et la promotion du développement durable à l’échelle mondiale. Elle soutient les initiatives d’organisations publiques et privées dans les domaines de la recherche, de l’innovation technologique et des pratiques conscientes des enjeux sociaux. La Fondation finance des projets dans trois principales régions, que sont le Bassin Méditerranéen, les Régions Polaires, en tant que témoins privilégiés de l’évolution des changements climatiques et les pays les moins avancés (définis selon la liste officielle des Nations Unies) qui sont fortement impactés par les effets des changements climatiques, la perte de la biodiversité et les menaces sur les ressources en eau comme, par exemple, les pays d’Afrique Sahélienne. La Fondation concentre ses actions sur trois domaines principaux : Limiter les effets des changements climatiques et promouvoir les énergies renouvelables, préserver la biodiversité et gérer les ressources en eau pour lutter contre la désertification.
Fabienne Marion, Rédactrice en chef
Photo : Borabora – Vue du ciel ©Yann Arthus-Bertrand
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