Nous l’attendions avec impatience depuis sa première édition en 2016, le salon du biomimétisme ouvre les 29 et 30 juin 2017 sur le campus du CEEBIOS à Senlis. C’est le rendez-vous de de tous ceux qui cherchent à innover en se plaçant à l’écoute de l’environnement pour le respecter davantage, et à l’écoute des autres disciplines pour sortir des sentiers battus, qui travaillent déjà sur des approches issues du biomimétisme ou simplement s’y intéressent et désirent en savoir plus.
UP’ magazine est partenaire de l’événement
Véritable opportunité pour le futur, le biomimétisme est une approche en plein essor, à fort potentiel multisectoriel, au cœur des stratégies d’innovation de rupture de nombreuses entreprises, centres de recherche et entreprises innovantes, car au cœur de la nouvelle transition en cours : économiser l’énergie, produire moins de déchets, allier croissance et biodiversité, travailler et communiquer en systèmes ouverts et collégiaux, déformater la pensée pour innover par des approches décloisonnées, inspirées par les 3,8 milliards années de R&D du vivant !
Le biomimétisme est une évidence oubliée, qui resurgit avec les limites de l’économie de l’abondance, avec l’essor des capacités scientifiques et avec l’accélération des attentes sociétales.
Biomim’expo, est donc le grand rassemblement annuel des acteurs et des parties prenantes du biomimétisme et des approches qui s’inspirent de la Nature pour innover et créer les conditions d’un modèle de développement renouvelé et respectueux de l’environnement.
C’est le point de rencontre entre scientifiques, chercheurs, ingénieurs, politiques, entrepreneurs, financiers … ; entre biologistes, physiciens, chimistes, urbanistes, architectes, écologues, philosophes, sociologues, … ; entre grands groupes, startups, organismes publics, écoles, universités, centres de recherche … parce que l’échange et la multiculturalité sont des accélérateurs d’innovation.
Notre époque exige innovation et renversement de paradigme. Le biomimétisme, qui propose une approche nouvelle et régénérante, et qui dispose d’ores et déjà d’un réseau d’acteurs innovants, motivés et passionnants, méritait ce rendez-vous annuel. Ceci en raison d’une conjonction de tendances et phénomènes :
– Le biomimétisme est sous les feux des projecteurs. Les médias en parlent de plus en plus, les applications se développent, l’écosystème s’agrandit et s’organise.
– Le biomimétisme et les approches bio-inspirées accélèrent, le réseau se structure, les échanges sont de plus en plus ressentis comme nécessaires.
– Tous les acteurs revendiquent et attendent de meilleures interactions, de la collégialité, du multiculturalisme, des synergies et des collaborations entre disciplines scientifiques, entre grands groupes et startups, entre structures privées et organismes publics …
– Le biomimétisme consiste certes à faire de la recherche autrement, en s’inspirant du vivant pour tirer parti des solutions et inventions produites par la nature … mais rien ne se fera en restant dans ses silos, rien ne se fera sans la capacité, l’aptitude, à s’inspirer aussi des autres, sans des opportunités de rencontres et de partages.
L’avenir doit être bio-inspiré pour être bio-compatible, et multi-inspiré pour être créatif et innovant.
La Ville de Senlis a fait le choix du biomimétisme pour créer le Ceebios, le Centre Européen d’Excellence en biomimétisme, un campus d’activités au nord de Paris en lieu et place des 10 hectares d’un ancien quartier militaire, dans le cadre d’un programme de reconversion. Le Ceebios, unique en son genre, répond aux attentes du marché, et se positionne en amont de nombreuses filières compte-tenu du caractère pluridisciplinaire du biomimétisme. Dans un esprit campus, le centre favorise les échanges et la coopération entre des scientifiques, des équipes de recherche & développement de grands groupes industriels, des ingénieurs, des entrepreneurs, des enseignants et des étudiants.
Cet événement a également pour objectif de faire (re)découvrir le biomimétisme. Il est pour cela destiné à des scientifiques et industriels certes, mais également des décideurs et managers publics et privés pour lesquels les enjeux environnementaux impactent les choix quotidiens et stratégiques et/ou tout simplement en quête d’inspirations et d’innovations. En effet, au delà des aspects scientifiques, le biomimétisme propose également une autre façon de penser innovation, coopération et management.
Si le biomimétisme n’est pas une discipline scientifique en tant que telle, c’est assurément un réseau et un écosystème, peut-être même une filière en construction. Les brevets se développent, les unités de recherche (souvent mixtes) s’étoffent, les décideurs politiques et industriels s’y intéressent, l’opinion publique adore, les cursus de formation se préparent …
La conjoncture est favorable et présente une conjonction de facteurs accélérateurs de biomimétisme … (coût de l’énergie, recherche d’agilité interdisciplinaire, besoin d’innovations de ruptures et non plus marginales, changement d’appréhension de la biodiversité, remise en cause de barrières à l’entrée, passages de seuils technologiques, évolution des mentalités …).
L’édition 2017 se veut un composite entre université d’été, colloque, salon professionnel, forum et showroom : des conférences, tables rondes, débats … mais aussi et surtout des démonstrations, des ateliers, des produits, des projets, des prototypes, pour montrer ceux qui font, et ce qu’ils font.
Des personnalités politiques, scientifiques, économiques, mais aussi du monde associatif, des médias, de la culture, des sciences sociales, … L’idée est que dirigeants politiques et économiques, personnalités qualifiées, leaders d’opinion s’expriment, non pas nécessairement sur le biomimétisme exclusivement, mais sur leur vision de l’environnement au service de l’innovation et du développement, et réciproquement.
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents
Le plus de votes
Inline Feedbacks
View all comments