Le taux de mortalité lié aux infections Covid est d’environ 1 % dans les pays à revenu élevé, mais il est nettement plus faible dans les pays à faible revenu où la population est plus jeune. Telles sont les conclusions d’un nouveau rapport de l’équipe d’intervention Covid-19 de l’Imperial College de Londres.
Dans les pays à revenu élevé, le taux global de mortalité par infection (IFR) est estimé à 1,15 % (intervalle de prédiction de 95 % : 0,78-1,79).
Dans les pays à faible revenu, l’IFR global estimé est de 0,23 % (intervalle de prédiction de 95 % : 0,14-0,42).
Le risque de décès dû à Covid-19 double environ tous les huit ans de vieillissement.
Les IFR spécifiques à l’âge sont passés de 0,1 % et moins pour les individus de moins de 40 ans à plus de 5 % chez les individus de plus de 80 ans.
Le taux de létalité de l’infection (IFR) est une statistique clé pour estimer la charge de Covid-19 et a été continuellement débattu tout au long de la pandémie actuelle.
Ce ratio représente la proportion de décès parmi l’ensemble des personnes infectées.
Le présent rapport couvre un examen de 175 études et a identifié 10 enquêtes sur les anticorps afin d’obtenir des estimations actualisées du taux de mortalité à l’aide d’un cadre de modélisation. Ce travail est présenté dans le dernier rapport du Centre collaborateur de l’OMS pour la modélisation des maladies infectieuses au sein du Centre MRC pour l’analyse des maladies infectieuses mondiales, Jameel Institute (J-IDEA), Imperial College London.
Le Dr Lucy Okell, co-auteur de l’étude à l’Imperial College de Londres, a commenté ces résultats : « Bien que les personnes âgées soient de loin les plus exposées au risque de décès dû à la Covid-19, le risque à l’âge moyen est encore élevé. Par exemple, nous estimons qu’environ une personne sur 260 âgée de 50 à 55 ans meurt si elle est infectée. Nous avons calculé le nombre de décès dus à la Covid-19 en nous basant principalement sur la première vague de l’épidémie dans un certain nombre de pays et nous nous attendons à voir une certaine réduction du nombre de décès maintenant, grâce aux nouvelles connaissances cliniques et aux nouveaux traitements. Mais ce virus reste dangereux ».
Afin de nous faire une idée de la dangerosité du coronavirus par rapport à d’autres maladies, le tableau suivant donne les taux de mortalité des maladies infectieuses, virus et bactéries courantes dans le monde en 2020.
Dans la saga du coronavirus et du confinement qui l’accompagne, le taux de mortalité est un indicateur largement passé sous silence. Les médias comme les gouvernants préfèrent mettre en avant les taux d’infection et les statistiques concernant les capacités hospitalières. Pourtant, connaître avec précision le taux de létalité permet de comparer la Covid-19 à d’autres maladies infectieuses et de mesurer l’évolution de sa dangerosité dans le temps, marqueur important pour évaluer non seulement le risque mais aussi l’efficacité des traitements et des prises en charge cliniques.
Vrai, mais la conclusion est un peu biaisée.
Le COVID étant un SARS (Severe Acute Respiratory Syndrome) ; sans le confinement nous risquons d’atteindre le score du SARS 2001 (il y a un R de trop) soit 9.6% ce qui est considérable.
Les pays développés ont aussi plus de personnes à risque qui présentent une comorbidité (obèses, diabétiques, insuffisants respiratoires…).
Trouvez donc une étude scientifique , chiffres à l’appui que le confinement généralisé à une population ( même la Chine ne l’a pas fait !! ) permet de réduire la létalité. Aucune à ma connaissance, tout simplement parce qu’elle ne repose sur rien d’autre que des suppositions empiriques complètement subjectives. Par contre , les effets dévastateurs de ces confinements vont eux être bien réels et dureront un bon nombres d’années à venir. De plus comparer le SRAS 2001 au Covid est absurde, chaque virus ayant sa spécificité, MERS aussi était un SRAS. À LIRE https://francais.rt.com/opinions/80258-confinement-ou-mythe-apprenti-sorcier-ariel-beresniak . Si la population est… Lire la suite »
C’est sûr la létalité du virus est un indicateur important mais il ne veut pas dire grand chose si on ne prend pas en compte le taux de transmission. Il me semble que la Covid-19 a un taux de transmission beaucoup plus élevé que les autres virus listés ci-dessus. Donc même si la létalité est plus faible, si les cas d’infection sont plus élevés, le nombre de décès liés au virus sera potentiellement tout aussi élevé que pour un virus au taux de létalité plus fort mais au taux de transmission plus faible. Il serait plus intéressant d’avoir un indice… Lire la suite »
Vous trouverez la réponse à votre question en consultant le tableau de comparaison des indices de contagiosité des maladies infectieuses, virus et bactéries courantes dans le monde en 2020 : https://fr.statista.com/statistiques/1101694/contagiosite-maladies-virus-bacteries/. L’indice de contagiosité du Covid-19 se situerait entre 1.5 et 3.5.
La rédaction
je ne comprends pas la présence de ce graphique. il est titré « taux de létalité des maladies infectieuses, virus et bactéries courantes dans le monde en 2020 » mais evoque le SRARS (2003), Mers (2012) et la grippe espagnole sans date, qui sévissait en 1918. donne une image fausse de la situation sanitaire actuelle et contribue au climat de défiance envers les chiffres officiels. Il aurait été plus intéressant, me semble-til, de rapprocher le taux de létalité de la COVID 19, de celui lié aux pollutions, à la sous nutrition, à la criminalité…
Beaucoup d’approximations ! Confondre le taux de létalité (nombre de décès chez les personnes infectées) et taux de mortalité (nb de décès dans la population en général) est un contresens grave. C’est « ajouter au malheur du monde » en créant confusion et peur. On n’avait pas besoin de ça. A moins de vouloir faire le jeu du pouvoir…