::: 11/03 – La Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale organise une table ronde sur le thème « Avons-nous encore le choix de notre pratique médicale ? » le mercredi 11 mars, à 14h, en partenariat avec Alternative Santé, à l’occasion de la 4e semaine de la Mutualité.
Avec plus de 400 pratiques actuellement recensées par l’OMS, les médecines non-conventionnelles, aussi appelées « médecines douces » ou « médecines complémentaires et alternatives (MCA) » provoquent un engouement important auprès des personnes au plan national et international, notamment en Europe. D’un pays à l’autre, les approches sont aujourd’hui hétérogènes. Il en va de même pour le mode de remboursement, sachant qu’en Allemagne, au Royaume-Uni, ou au Danemark, ces médecines sont intégrées dans la législation.
Il est complexe pour les patients de se repérer dans la diversité de ces pratiques et d’appréhender leur bénéfice thérapeutique. Certaines médecines sont reconnues et largement conseillées par le corps médical comme l’homéopathie, l’acupuncture, la mésothérapie et l’ostéopathie, mais aussi la médecine thermale, la chiropraxie et l’hypnose. D’autres suscitent méfiance et sont dans le collimateur du législateur. Entre « effet de mode » et mutation profonde de l’offre de soins, il est important de faire le point !
En France, si la pratique référente reste la médecine allopathique, force est de constater que les patients, invités par les pouvoirs publics à être acteurs de leur santé les plébiscitent dans nomadisme médical. Certains médecins l’ont bien compris et vont de plus en plus se former eux-mêmes à ces nouvelles pratiques.
Au regard de cette nouvelle donne sanitaire, qui fait une large place à l’approche globale du patient et à une vision holistique de la santé, l’enjeu posé pour la première fois par une fédération de mutuelles dans le contexte actuel de refondation de notre système de santé et de crise de confiance du médicament, est celui de l’intégration d’approches de soins pluralistes pertinentes. Des critères de l’évaluation de leur efficacité et d’information objective devant être présentés aux patients.
Les mutuelles, souvent « payeurs aveugles » derrière l’assurance maladie, entendent jouer leur rôle dans l’intérêt de la santé et du bien-être de leurs adhérents en ouvrant le débat !
Programme
14h00 : Ouverture par Isabelle QUENIN, Journaliste
14h05 : Mot d’accueil par Olivier MOUSSON, Président de l’Atelier de la République et de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale
14h10 : Introduction par Jean-Louis SPAN, Président de la FDPM
14h30 – 15h30 : 1ère table ronde : « Santé, les nouvelles offres »
Avec : Serge GUERIN, Sociologue et Professeur à l’INSEEC SBE
Martine DEPONDT-GADET, Médecin acupuncteur
Jean-Michel RICARD, cofondateur du groupe associatif SIEL BLEU encourageant particulièrement le Sport sur ordonnance
Daniel SCIMECA, Médecin homéopathe
Loïc MACHILLOT, Directeur adjoint des thermes de Bourbon-Lancy et Responsable du Pôle Prévention Santé
15h30 : Temps d’échange autour d’un café
16h00 – 17h00 : 2ème table ronde : « Qui va payer ? »
Avec : Sylvie DUBREUIL, Coprésidente de la FDPM
Philippe PETIT, Ostéopathe et Directeur de collection scientifique « Science et santé » aux éditions Dangles
Jean-Claude LAPRAZ, médecin promoteur de l’Endobiogénie
Philippe FLEURIAU, Chiropracteur, Président de l’Association Française de Chiropraxie
Claudine BOMPART, Naturopathe
17h00 – 17h45 – Temps des conclusions et clôture :
Présentation par Jean-Louis SPAN des orientations mutualistes portée par la FDPM pour prendre en compte une vision globale de la santé.
Entrée libre sur inscription