Bio, agroécologie : quelles solutions et à qui faire confiance ?

L’ONG française CCFD Terre Solidaire organise une table-ronde-apéro suivie d’un débat ouvert le mercredi 19 avril 2023 sur le thème « Bio, agroécologie : quelles solutions et à qui faire confiance ? »

En 2021, selon la FAO, 828 millions de personnes souffraient de la faim à travers le monde, dont 40% de faim aigue. Un rapport des Nations Unies fournissant de nouvelles données indique que le monde s’éloigne de son objectif d’éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes d’ici 2030.

Agriculture biologique, durable, paysanne, permaculture, agroécologie ou agroforesterie. On parle de plus en plus des alternatives à l’agriculture industrielle, autrement appelée « conventionnelle ». Ces modes de production agricole ont leurs spécificités, mais en quoi se différencient-ils ? Quelles solutions pour lutter contre la faim dans le monde ? À qui faire confiance ?

Venez décrypter ces questions lors de ce deuxième apéro-débat sur le thème de « La crise alimentaire mondiale » organisé par le CCFD Terre Solidaire.

Les intervenants :

• Matthieu Calame : directeur de la Fondation pour le Progrès de l’Homme
• Coline Podlunsek : coordinatrice du programme « Transition vers une Agroécologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire » au CCFD-Terre Solidaire

L’agriculture conventionnelle est un modèle qui montre aujourd’hui ses limites car elle rend les producteurs du monde entier dépendants de facteurs et d’acteurs extérieurs (les marchés de matières premières, la PAC (Politique Agricole Commune européenne), les marchands de semences et de produits phytosanitaires, etc. Elle ne permet pas aux agriculteurs de vivre correctement et elle est néfaste pour l’environnement.

Des solutions alternatives existent mais il n’existe pas de règle applicable à l’ensemble des régions du monde. S’ajoutent à cela des labels (par exemple bio) qui ne sont pas toujours synonymes de bonnes pratiques.

Il est temps d’agir collectivement pour construire un modèle alimentaire et agricole résilient qui participe à la santé de tous et fasse reculer la faim dans le monde ! Il est également important de revaloriser le rôle des agriculteurs, partout dans le monde, et de leur permettre de vivre décemment de leur exploitation. La transition de l’alimentation et de l’agriculture se fera en échangeant sur les solutions.