::: 28/02 – À l’occasion de sa journée de conférence dédiée aux propositions agronomiques de l’agroécologie, le vendredi 28 février, « Pour une Agriculture du Vivant » réunit experts et acteurs de terrain lors d’une table-ronde sur les enjeux et la méthode pour « reterritorialiser » l’enjeu carbone. L’objectif est clair : mobiliser l’agriculture au secours du climat.
Le mouvement « Pour une Agriculture du Vivant » vise à recréer une symbiose dans les territoires autour de trois horizons : des sols vivants, des produits vivants et des humains vivants. L’association structure, valorise et pérennise les filières agroécologiques pour favoriser l’émergence d’un nouveau modèle agricole et alimentaire et participe à acculturer le grand public sur ces thématiques. Elle réunit tous les acteurs de la filière, de l’amont à l’aval.
Longtemps stigmatisée vis-à-vis de son impact environnemental, l’agriculture est en train de vivre une [r]évolution en se découvrant un nouveau rôle : la lutte contre le réchauffement climatique. Son outil : le développement du stockage du carbone dans les sols cultivés via l’agroécologie.
Une ferme de 200 hectares en agriculture conventionnelle avec travail du sol permet de stocker, en 10 ans, 160 tonnes de carbone, versus 1 260 tonnes en agroécologie.
Pour l’association « Pour une Agriculture du Vivant, » ce rôle doit s’étendre et devenir une réalité, notamment en soutenant les agriculteurs de grandes cultures qui s’engagent et s’engageront dans une dynamique agroécologique.
Pour Anne Trombini, Directrice du mouvement, « Avec le développement de l’agroécologie, l’agriculture, qui était vue comme faisant partie du problème, devient une partie de la solution ! Les sols agricoles deviennent des puits de carbone et il faut rémunérer les agriculteurs pour ce service climat / écosystémique ».
Témoignages et tables-rondes rythmeront cette journée pour ouvrir la réflexion :
– aux résultats environnementaux des pratiques agroécologiques et à leurs impacts dans l’équilibre et la santé des territoires
– aux impacts de l’agroécologie sur le stockage carbone et à la méthodologie pour reterritorialiser le paiement du carbone à l’échelle France ;
– et aux impacts globaux sur la biodiversité de l’agroécologie : depuis les sols jusqu’aux organismes humains.
Programme complet de la journée