Pour la troisième fois depuis 2011, je participais comme intervenant à la conférence MIPCube qui fait partie du MIPTV à Cannes, des 8 au 11 avril 2013. Le MIPTV est en gros l’équivalent du Festival de Cannes pour la télévision, et surtout, le grand marché des droits audiovisuels où téléfilms, séries TV, formats d’émissions et documentaires sont commercialisés par leurs producteurs et distributeurs auprès de chaines de télévision du monde entier. Le MIPCube est une conférence thématique sur la convergence numérique organisée au sein de ce salon.
Cette année, j’ai assisté à la fois à des sessions du MIPCube et du MIPTV. Ce compte-rendu sera construit en trois parties : une première sur les startups de la télévision connectée et/ou sociale découverte au MIPCube, le second sur l’adoption de la 4K par l’industrie audiovisuelle et le dernier sur les contenus sous toutes les formes. Je profiterai de ce que le NAB avait lieu la même semaine que le MIPTV pour en intégrer des bribes de compte-rendus dans la seconde partie sur la 4K. Le NAB est l’équivalent américain de l’IBC d’Amsterdam et il couvre les moyens techniques allant de la production à la réception des contenus.
Quelles sont les évolutions marquantes d’une année sur l’autre dans les projets présentés ? En vrac :
– Les applications de social TV qui s’appuient toujours sur Facebook et Twitter.
– La montée en puissance de l’habillage de la consommation de TV en direct via des outils d’ACR (automatic content recognition, audio et/ou vidéo) pour synchroniser le premier et les seconds écrans.
– La gamification de l’expérience utilisateur, notamment autour du live, et en liaison avec l’ACR.
– Les outils de relinéarisation des contenus et de recommandation.
– Les outils d’analytics s’appuyant sur le (bingo words) cloud et du big data, le tout servant à optimiser les contenus ou la monétisation.
– Il y avait aussi le suédois Magine que nous allons traiter plus loin dans cet article avec son offre intégrée d’opérateur TV OTT.
Les conférences du MIPTV et du MIPCube sont presque toutes visibles sur YouTube.
Les startups du MIPCube Lab
Les premières startups à découvrir sont celles du MIPCube Lab, la compétition de startups de cette conférence. Environ 70 candidats avaient été préfiltrés par Anne-Marie Roussel (Illuminate Venture, une française installée dans la Silicon Valley) et Marie-Christine Levet (Jaina Capital) qui faisaient aussi partie du jury. En résultaient dix finalistes qui eurent droit à cinq minutes de pitches et à cinq minutes de questions/réponses avec le jury dont je faisais partie. C’est court, mais on se fait malgré tout une opinion assez rapide des projets.
Faisaient aussi partie du jury Emma Lloyd, de BSkyB. Les débats étaient animés par Jesse Draper, issue d’une longue lignée d’investisseurs (jusqu’à son arrière grand-père) qui sont à l’origine du capital-risque de la Silicon Valley. C’est surtout une entrepreneuse et la créatrice du Valley Girl Show, une émission d’interviews d’entrepreneurs du numérique assez décalée par rapport à l’habitude.
Il y a avait trois types de candidats : les services directs aux Internautes (btoc), les services grand public en marque blanche (btobtoc) et les services destinés aux professionnels des médias (btob).
Commençons donc par les solutions btoc qui n’étaient que deux :
* STEVIE (Israël) était le gagnant de cette compétition. La startup propose un site et une application mobile qui permet de relinéariser des contenus trouvés sur Internet en fonction des recommandations de ses amis sur Facebook et Twitter. Les navigateurs web, iOS, Android et Windows 8 sont supportés. Mais cela donne une grosse impression de déjà-vu et rappelle notamment ce que fait Plizy, la startup de Jonathan Benassaya créée à cheval entre les USA et la France. On peut aussi le présenter comme un Flipboard de la vidéo. Les contenus proposés sont évidemment dans un premier temps ceux qui sont librement disponibles sur le web, comme les vidéos de YouTube, DailyMotion et leurs équivalents. Résultat, les vidéos proposées relèvent du buzz du moment et la programmation doit vite converger vers la même chose dès que l’on a beaucoup d’amis. J’ai testé l’application. L’interface est assez encombrée et ressemble plus à un écran d’affichage dynamique qu’à un environnement de TV. Et la première vidéo qui m’était proposée était un montage avec Nabila. Cela rappelle que les amis que l’on peut avoir dans les réseaux sociaux sont loin de pouvoir recommander des contenus toujours bien pertinents. Pour les contenus premium type VOD, SVOD et TV de rattrapage, il faudra attendre les accords ad-hoc, pays par pays. Mais cela devrait pouvoir facilement fonctionner avec iTunes et surtout Netflix.
* VIMIES (France) est une sorte d’Instagram de la vidéo permettant de partager des vidéos captées avec son mobile dans les réseaux sociaux à commencer par Facebook. C’est pour l’instant une application iOS. L’équipe cible curieusement le « journalisme citoyen » comme première application tout en voulant monétiser cela par la publicité. Pas évident d’avoir un bon ciblage publicitaire avec ce genre de contenus ! L’équipe est en tout cas en discussion avec des opérateurs télécoms pour bundler son application avec des abonnements 4G. Eh oui, tout est bon à prendre pour justifier des abonnements mobiles plus chers ! Le fondateur de la société, Rhai Goburdhun, a réalisé une démonstration live de son application pendant son pitch. Et ça marchait ! L’application est depuis fin mars dans l’AppStore. Ce serait la seule application vidéo intégrée avec ses amis dans Facebook.
Passons aux solutions grand public en marque blanche qui étaient la dominante de cette compétition :
* eTribez (Israël) propose une solution de casting pour les émissions de divertissement, surtout pour la TV réalité mais aussi pour les jeux genre « Questions pour un champion ». C’est un service en ligne – ou en cloud, si vous préférez – où les téléspectateurs candidatent pour participer à ces émissions. Il est déployé en marque blanche. Ils y déposent leur CV et une vidéo. Le système permet aux organisateurs d’émission de trouver rapidement les perles rares qui vont rendre leurs émissions animées. Un détecteur de bêtise pure ? Je ne sais pas trop. L’outil permet d’engager les candidats dans des jeux pour les départager, notamment des QCM. En gros, c’est du casting gamifié, avec en tête l’idée de monétiser le casting en le rendant payant avec du micro-paiement. Une solution pas acceptable pour un broadcaster selon Emma Lloyd de BSkyB. Le processus de casting génère du contenu qui peut ensuite être exploité par les productions comme pour constituer des bêtisiers ou des « making of ». Cela semble un peu délirant, mais pas tant que cela. Le système est déjà déployé pour le casting de diverses émissions comme X-Factor aux USA ou Big Brother en Finlande. Il permettrait de diviser par deux le coût du casting par rapport à un traitement papier à l’ancienne.
* GRUVI (UK) propose un widget vidéo multiplateforme permettant de diffuser ses contenus partout et d’en mesurer la diffusion de manière centralisée. Il sert surtout à lancer des campagnes de promotion de films avec des bandes annonces et les liens avec les services associés. La solution a notamment été déployée pour la promotion de Skyfall et The Hobbit. Le player fonctionne surtout sur Facebook. L’outil est conçu pour être self-service pour les agences de communication. Cela veut donc dire que les applications sont des « templates » avec peu de variantes. Le système est censé faciliter le ciblage et le recrutement de « fans ».
* The Shadow Gang (USA) semble de la même veine que le précédent, mais plus générique. Il propose sa plateforme multi-écrans « Galahad » pour créer ses applications. Celles-ci sont basées sur un outil de gestion de storyboard reliant différents écrans. Le tout est associé à des outils de mesure et d’analyse du trafic et de la conversion. Comme la société produit aussi des contenus, on dirait qu’il s’agit ici de « service outillé », et pas d’un véritable outil de développement complet et universel. Il n’y a pas de miracles !
* Gamific.tv (France) propose une plateforme de développement de contenus interactifs associés aux contenus linéaires de la TV et notamment des jeux simples à base de QCM. Le système s’appuie sur HbbTV pour gérer l’interactivité côté premier écran et afficher un code à saisir sur son mobile pour la suite des événements, et un environnement d’exécution natif côté mobile.
* VIDDIGA (France) propose ScreenPulse, une solution en cloud d’ACR (automatic content recognition) audio permettant de faciliter le développement d’applications second écran fonctionnant de manière synchrone avec les programmes diffusés en live. Il y a beaucoup de solutions de ce genre sur le marché, comme chez Civolution, très utilisé en France, et Audible Magic. La différentiation de Viddiga ? L’algorithme de recherche serait linéaire. Le temps de recherche serait toujours le même quel que soit le nombre de vidéos de référence. Il me semblait avoir entendu la même chose dans d’autres startups comme chez ClickOn. La société indique dans son pitch qu’elle réduit par cinq le temps de développement des applications second écran. C’est probablement un peu survendu car la complexité du développement n’est pas seulement liée à l’utilisation des APIs de SDK d’ACR (en clair : « interfaces de programmation des systèmes de reconnaissance automatique des contenus »).
Et enfin, les solutions btob :
* Streamhub (UK) propose un outil d’analyse temps réel de l’activité dans les réseaux sociaux liée à un programme TV. Il permet d’optimiser la performance du contenu et des publicités. L’outil consolide tout ce qu’il peut de données sur l’audience : l’activité dans les réseaux sociaux, un grand classique, mais aussi les données de distribution quand le contenu est disponible en ligne. En différé, il récupère les indicateurs d’audience TV. L’outil est donc plus générique que les BluFin et autres Mesagraph qui sont focalisés sur l’analyse des flux sur Twitter. Le produit qui a retenu la faveur du jury dans le domaine btob consolide ces données dans des tableaux de bord très bien réalisés. A noter que la startup a été créée par un japonais qui vit à cheval entre Londres et Tokyo.
* MJOBS.TV (Tchéquie) est une version en ligne du MIPTV, à savoir une place de marché de contenus vidéos commercialisée par des producteurs et distributeurs à l’attention des diffuseurs. La recherche des contenus peut se faire par territoire couvert, durée de licence et autres droits de diffusion. La solution tourne sous .NET et dans le cloud d’Amazon. Le premier client ? La TV tchèque ! Un grand classique…
* VAST MEDIA (Allemagne) est un site web destination qui compare les campagnes de publicité vidéo en ligne. Il se veut être une base de données des meilleures pratiques de la social TV. Elle en comporte 1000 à ce jour. Problème évoqué par le jury : la base est alimentée manuellement. C’est donc un service d’études pas très scalable car pas assez automatisé. Ils auraient déjà TF1 et Canal+ comme clients. Les tarifs de la « pige » sont de 10 à 15K€ par an.
Magine
La startup suédoise Magine était un sponsor du MIPCube. Son co-fondateur Mattias Hjelmstedt intervenait notamment dans une table ronde avec Ofer Weintraub d’Orca. Dès que l’on croisait quelqu’un au MIPCube, il demandait « tu as vu Magine ? c’est génial ! ».
Magine est une sorte de câblo-opérateur « OTT » (over the top) qui propose une nouvelle expérience utilisateur de consommation de la télévision basée sur tablettes, smartphones et smart TV. L’application Magine est dotée d’une interface très élégante pour choisir son programme et le regarder quand on le souhaite. Prenez le temps de visualiser cette vidéo de démonstration de 15 minutes pour en faire un tour complet.
Le guide de programme est en apparence classique avec chaines TV et heures de diffusion. C’est aussi un « Reverse EPG » qui permet de revenir dans le temps, entre 7 et 30 jours selon les chaines. On peut ainsi regarder une émission aussi bien en direct que dans le passé. On a aussi accès à un « instant replay » d’une émission qui a déjà commencé, qui n’est pas sans rappeler la fonction Salto de France Télévision créée par TDF. La navigation tactile permet de zoomer en avant et en arrière sur le guide de programme, ce qui facilite le passage d’un jour à l’autre mais on dispose aussi d’un sélecteur de data. On peut égaler zoomer sur la vidéo pour la mettre en plein écran sur la tablette.
Magine propose deux autres vues du guide de programme : une vue listing et une vue vignette. La vue vignette permet de voir ce qui est diffusé en direct en cliquant sur chaque image. Il me semble avoir vu l’équivalent chez iFeelSmart, avec l’ensemble des vidéos animées simultanément.
Le service en ligne propose donc un « network PVR », pour enregistrer les émissions TV en réseau. On n’a pas besoin de programmer un enregistrement puisque l’intégralité des contenus des chaines diffusées est enregistrée en permanence avec un stock de 7 à 30 jours de diffusion. Pas besoin d’un bouton d’enregistrement et d’une interface pour accéder aux programmes enregistrés ! Evacués également les enregistrements qui ne commencent pas au début ou se terminent avant la fin des programmes. Enfin, en théorie. L’interface permet aussi de faire des recherches de contenus par mots clés ou par genre de contenus, une fonctionnalité plutôt classique.
Magine permet aussi de contrôler sa TV. Il faut que ce soit une Smart TV Samsung ou LG Electronics car ce contrôle repose sur une application native qui s’installe dans ces TV. Au lancement de l’application, un QR Code est affiché qui permet l’appariement de la TV avec le mobile. L’utilisateur peut alors contrôler sa TV avec son smartphone, sa tablette et même avec la télécommande de sa TV. Il peut sélectionner un contenu sur le second écran et le présenter sur le premier.
Ce service est commercialisé avec un abonnement de 10€ par mois qui couvre une trentaine de chaines. Il s’agit visiblement d’un mix de chaines TV gratuites et de chaines habituellement diffusées dans des bouquets payants comme National Geographics et MTV.
Magine reprend en fait des idées déjà vues ailleurs. J’avais notamment vu un « reverse EPG » dans le middleware Snowflake de NDS en janvier 2011 (cf le Rapport du CES 2011, page 62). Au dernier CES 2013, Boxee proposait un network PVR dans sa nouvelle box. Pour ce qui est de recevoir les chaines TV en OTT via le cloud, on peut aussi évoquer le cas du new-yorkais Aereo qui propose des antenne TV dans le cloud. Ses data-centers sont dotés de milliers de mini-antennes qui reçoivent les chaines TV pour leurs utilisateurs, les contenus étant ensuite streamés vers chaque client. C’est une astuce techniquement lourde permettant d’appliquer la législation du « fair use », équivalent américain de notre exception de la copie privée. Ce qui n’empêche pas Aereo d’être sous le coup de plaintes des broadcasters. Pour l’instant, ils s’en sortent en ayant gagné en première instance et en appel. Grâce à la jurisprudence de Cablevision, un autre service américain proposant un network PVR lancé en 2006. Attaqué par les broadcasters, il a aussi gagné en justice.
Le point clé pour le déploiement d’un tel service est l’existence d’une bonne infrastructure télécoms. Il se trouve que la Suède est un pays idéal car le très haut débit y est très courant avec des connexions comprises entre 50 et 100 mbits. Cela explique la rapidité du temps de réponse et du changement de chaines sur l’application de Magine. A titre de comparaison, il me faut attendre plus de 20 secondes avant d’afficher la moindre image de TV sur l’application iPad Canal+ Touch. L’histoire ne dit pas quelle infrastructure réseau et de CDN (content delivery network) Magine a dû mettre en place ou louer pour mettre en œuvre son service.
L’interface est-elle parfaite ? Pas totalement ! Les fonctions sociales ne sont pas apparentes. L’application ne propose pas le bookmarking des programmes que l’on souhaite regarder plus tard. Il faut juste se rappeler de ce que l’on veut voir et faire une recherche ou naviguer dans le guide de programmes. Et si le programme que l’on souhaite regarder a été diffusé il y a plus de 30 jours, et bien, c’est cuit ! Enfin, l’offre ne comprend rien côté VOD et S-VOD. Personne n’est parfait dans la TV numérique !
Le principe du network PVR pose une autre question : est-il compatible avec les modèles économiques des chaines TV qui dépendent de la publicité, l’interface permettant de zapper facilement la publicité. Le modèle semble être celui du versement d’une redevance aux chaines diffusées. Mais 10€ par mois est bien faible pour financer les contenus. On peut imaginer que Magine devra faire évoluer son offre avec des packages de chaines TV premium et la facture augmentera en conséquence.
On aimerait en tout cas bien disposer d’une telle interface pour les bouquets de Canal+ et CanalSat ou pour ceux qui sont proposés par les opérateurs télécoms IPTV. L’application Canal+ Touch semble bien dépassée face à celle de Magine ! Et comme le modèle économique de Canal+ dépend faiblement de la publicité, on ne voit pas ce qui pourrait conceptuellement les empêcher de proposer un service équivalent. Magine préfigure aussi probablement ce qu’Apple pourrait proposer s’il lançait enfin sa propre Smart TV : une offre entièrement OTT et multi-écrans avec un téléviseur sans tuner broadcast. Le tout intégrant VOD et S-VOD, déjà disponible dans l’Apple TV avec iTune, Netflix et consorts. De même, si Google TV intégrait toutes les fonctionnalités de Magine, cela deviendrait une tuerie ! Reste à acquérir les droits de diffusion des contenus. Et oui ! Ce n’est pas la technologie qui fait que nos expériences télévisuelles sont loin d’être parfaites mais les modèles économiques et les positions des différents acteurs de la chaîne de valeur !
Autres startups vue au MIPCube
Il n’y avait pas que Magine au MIPCube. D’autres startups méritaient le détour :
* Viaccess-Orca (du groupe France Télécom) présentait son outil de création automatique de magazine pour second écran à partir des contenus des programmes. Il récupère notamment les images des contenus vidéos et les citations issues des réseaux sociaux. C’est une variante de plus de Flipboard pour la TV. Le principe peut aussi servir dans l’éducation et les contenus culturels pour lesquels les contenus en ligne sont plus variés et abondants. Cela rappelle un peu ce que fait la startup française Leankr.
* Videology / Collider (USA) représenté par Anne de Kerckhove qui dirige les opérations en Europe du Sud (c’est l’ancienne directrice du MIPCube chez Reed Midem). Il s’agit d’une solution de gestion de la publicité vidéo multi-écrans qui permet de bien cibler les bonnes audiences avec les bonnes annonces en s’appuyant sur un profiling sociodémographique et aussi sur les contenus diffusés. Elle mesure ensuite l’efficacité du ciblage. La plateforme tient compte du fait que les utilisateurs consomment un contenu sur un écran et le terminent sur un autre écran. Je ne sais pas comment elle les piste d’un écran à l’autre ! C’est une « big data » company qui exploite beaucoup de données pour assurer ce bon ciblage des publicités. Elle repose ensuite sur les services de régies en ligne comme celle du français StickyAdsTV. Dans son intervention au MIPCube, Anne de Kerckhove insistait sur le besoin d’avoir des formats publicitaires plus courts sur seconds écrans et aussi d’y ajouter de l’interactivité.
* Libcast (France) est une startup de six personnes créée en 2006 et située à Bordeaux. Elle propose une plateforme de diffusion de vidéo multi-écrans créée en 2011. C’est une sorte d’analogue à l’américain Brightcove qui dispose de sa propre infrastructure et lecteur vidéo personnalisable par les clients. C’est une solution tout en un qui intègre toutes les briques techniques logicielles : encodage, hébergement, éditeur rich-média, diffusion multi-écrans, interface webTV et blog, monétisation des contenus par du paiement ou de la publicité, gestion de profils utilisateurs aussi bien côté contributeurs que consommateurs, et outils d’analytics. Les clients de Libcast sont dans les médias (comme Equidia) ou dans l’enseignement (comme chez HEC) car c’est une belle plateforme pour publier des cours en ligne.
Lire la suite de l’article d’Olivier sur le Blog Opinions Libres
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