A l’occasion de l’événement Discovery 2012, conférence spécialisée dans l’innovation organisée à Toronto en mai dernier, près de 2500 participants et plus de 300 exposants se sont réunis au Centre des congrès. Success story…
Chaque année, l’événement Discovery sert de vitrine aux start-up spécialisées dans les technologies de pointe et fait émerger de nouvelles idées en réunissant entrepreneurs, chercheurs et acteurs clés des secteurs innovants.
Le Centre d’Excellence de l’Ontario (OCE), organisateur du salon Discovery 2012, fait partie des acteurs clés innovants. Fondée en 1987, l’OCE est une organisation sans but lucratif qui aide les entreprises à s’associer aux chercheurs universitaires afin de répondre aux enjeux industriels et de créer des produits novateurs pour le marché international. L’OCE travaille avec des leaders mondiaux tels que 3M, AMD, Bombardier et Trojan Technologies ainsi que EION, basée à Ottawa,Miovision Technologies basée à Kitchener et d’autres start-ups innovantes de l’Ontario.
La province de l’Ontario est l’un des principaux centres de R&D en Amérique Nord. Plus de 100 000 [1] entreprises et chercheurs universitaires, assistants et équipes techniques, dépensent chaque année au moins 13,4 milliards [2] de dollars, soit 11 milliards d’euros, à la recherche de nouvelles découvertes (vaccins, nano-matériaux, dispositifs sans fil…)
Abritant 18 des meilleures universités [3] de recherche du Canada, l’Ontario a mondialement prouvé ses forces dans une large palette de secteurs, incluant la santé, l’industrie, les médias numériques et les technologies propres. L’exploitation de cette ressource de grande valeur ajoutée peut générer des avantages concurrentiels pour les entreprises ontariennes sur le marché international.
« L’innovation est motivée par des besoins et apporte des opportunités » a déclaré le Président de l’OCE, Chair Sean. « Nous créons des opportunités pour les entreprises d’accéder à cette expertise. Notre approche est guidée par l’industrie. Nous connaissons les besoins d’une entreprise et nous identifions comment notre capacité de recherche peut répondre à son challenge, puis nous associons les deux[4] »
MaRS, un centre de recherches novatrices basé à Toronto, joue un rôle très différent en matière d’innovation. Inauguré en 2005, il s’est rapidement développé pour devenir un membre déterminant du secteur de la commercialisation. L’actuelle extension du centre, qui comprendra bientôt 20 étages supplémentaires, va lui permettre de doubler sa surface (140 000 m²), et de devenir l’un des hubs d’innovation urbaine les plus importants du monde. Il accueille des rencontres formelles et informelles et héberge à la fois des bureaux et laboratoires pour des entrerpises, les organismes de recherche et les agences de financement.
MaRS s’emploie à faire progresser la bonne commercialisation des technologies novatrices. Afin de devenir des clients de MaRS, les start-up doivent soumettre une demande et passer par un processus de sélection rigoureux, mais les bénéfices peuvent être inestimables ; suivi d’experts et mentorat d’entrepreneurs aguerris, étude de marché gratuite, ainsi que l’accès aux financements de réseaux étendus d’investisseurs et consommateurs.
MaRS sert également de lien pour un réseau de centres d’innovation régionaux à travers la province, qui pour la plupart possèdent au moins un établissement de recherche intensive universitaire. Ce réseau – le Réseau d’Excellence de l’Ontario (ONE) – met à disposition des entrepreneurs locaux un point d’accès unique à 150 organisations à plus de 1100 experts en commercialisation, à des responsables communautaires, et à des investisseurs à travers l’Ontario.
« MaRS est un membre fier et actif du Réseau d’Excellence de l’Ontario, qui aide les start-ups novatrices à réussir sur des marchés internationaux, » a déclaré Dr. Ilse Treunicht, Directeur du département Découverte de MaRS. « Cet environnement économique unique et collaboratif fournit aux entrepreneurs à travers l’Ontario des outils et étude de marché, du conseil et du mentorat de la part d’experts du secteur et d’entrepreneurs chevronnés, ainsi qu’un accès à un réseau inestimable de consommateurs, partenaires et capitaux. C’est une offre unique en Amérique du Nord. [5] »
ONE est un élément essentiel qui participe à la stratégie d’innovation pluriannuelle, de plusieurs milliards d’euros du gouvernement de l’Ontario. Cette stratégie s’appuie sur des programmes de financement, ainsi que sur des organismes internationaux centrés sur l’innovation comme l’institut de Recherche pour le Cancer en Ontario.
La stratégie d’innovation de l’Ontario est, à son tour, un élément du plan économique pour créer un écosystème dans la province qui aide les industries de la connaissance à devenir mondialement compétitives. L’Ontario a investi massivement dans la formation universitaire afin de former une main d’œuvre talentueuse et compétente. La taxe d’incitation fiscale en R&D dans la province est parmi les plus généreuses du G7. Les frais d’exploitations font parti des plus bas des principaux pays industrialisés, principalement dans les secteurs des médias numériques, des services financiers, biotechnologies et de fabrication de produits de pointe. [6]
Le succès de la stratégie peut être mesuré en partie par le taux de croissance global des entreprises basées en Ontario comme Research In Motion et la Royal Bank du Canada. De plus, en 2011, l’Ontario a attiré plus de 5 milliards d’euros d’investissements directs provenant de l’étranger et ce, de la part d’entreprises aussi diverses que Toyota, Ciena et Hoffmann-La Roche. Enfin, le nombre de start-ups en Ontario a augmenté de façon très significative, à l’image de Polar Mobile, basée à Toronto qui s’est rapidement développée à l’international.
En moins de 5 ans, Polar Mobile est devenu développeur de plus de 1200 applications mobiles avec plus de 11 millions d’abonnés ainsi qu’une liste de clients internationaux d’entreprises de premier ordre spécialisées dans les médias. L’entreprise, qui fut créée par des étudiants en ingénierie logicielle de l’Université de Waterloo, travaille désormais avec des conseillers de MaRS pour développer l’entreprise. « Vous aurez du mal à trouver un meilleur endroit pour lancer et développer une entreprise » déclarait Kunal Gupta, le Président de Polar Mobile et membre de la conférence Discovery. « Il y a un grand accès à la compétence et aux systèmes d’appui du gouvernement, les Etats-Unis sont seulement à quelques heures de vols et pour chaque euro dépensé en R&D, j’obtiens 40 centimes. [7] »
Le rythme de l’innovation s’accélère et l’événement Discovery des Centres d’Excellence de l’Ontario (OCE) en est la preuve. Cependant, pour les entreprises qui désirent prendre une longueur d’avance, l’environnement innovant de l’Ontario offre des avantages concurrentiels qui peuvent faire la différence sur les marchés internationaux.
Pour en savoir plus
L’Ontario, Canada
L’Ontario est le moteur économique du Canada ; il représente 37 % de son PIB, 39 % de sa population et 38 % de ses exportations de biens. Grâce à l’appui financier et aux consultations dont peuvent se prévaloir les entreprises de toutes les tailles, aux programmes de financement visant à stimuler l’innovation et la recherche et développement, et à sa main-d’œuvre qui est la plus scolarisée du G7, l’Ontario a maintenant l’économie la plus importante du Canada et l’une des dix premières en Amérique du Nord.
La province entretient des liens économiques étroits avec la France, qui est son septième partenaire commercial. Dans la province, environ 7 % des investissements étrangers directs et 15 % des dépenses en immobilisations en provenance d’Europe sont français. L’accord économique et commercial global (AECG) qui est proposé stimulera encore davantage les échanges commerciaux entre le Canada et l’Union européenne. Visiter les sites www.investinontario.com/fr et www.ontarioexports.com/fr
1 Statistics Canada Science Statistics Catalogue no. 88-001-X « Research and Development Personnel in Canada,1998 to 2007 » February 2010 Edition Table 2-1
2 Statistics Canada, Science Statistics Catalogue no. 88-221-X , January 2012. « Gross Domestic Expenditures on Research and Development in Canada (GERD), and the Provinces – National Estimates 2001 to 2011 and Provincial Estimates 2005 to 2009 » Table 2
3 Re$earch Infosource « Canada’s Top 50 Research Universities 2011 » http://www.researchinfosource.com/top50.shtml
4 Reviewed and approved by Anne Wettlaufer. VP Marketing and Communications, OCE, June 28, 2012
5 Reviewed and quote supplied by Kara Collins, Communications Manager, MaRS, July 3, 2012
6 KPMG Competitive Alternatives 2012 www.competitivealternatives.com with additional analysis by MEDI SIU, April 2012
7 Approved by Kunal Gupta, Polar Mobile, June 28, 2012
{jacomment on}