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politique publique

Adam Baïz veut concevoir de nouveaux instruments de politique publique

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Adam Baïz se penche sur le thème Innovation et société : Comment concevoir de nouveaux instruments de politique publique ?
 
Consolider l’excellence scientifique et apporter, par la recherche, des avancées sur les enjeux de la société sont des objectifs stratégiques pour MINES ParisTech. Première école en France par son volume de recherche partenariale, MINES ParisTech, résolument innovante, dispose d’un champ de disciplines très large avec 18 centres de recherche répartis en 5 départements d’enseignement et de recherche.
Pour refléter cette dynamique, MINES ParisTech vous propose de découvrir le portrait d’un doctorant de talent et son parcours. Rencontre avec Adam Baïz, doctorant PSL au sein du CSG, Centre de Gestion Scientifique MINES ParisTech.
 

Un parcours d’excellence et un engagement spontané vers les politiques publiques

Né à Lille en 1989, élève brillant, Adam Baïz est diplômé de l’École polytechnique (promotion 2009). A l’issue d’une spécialisation en sciences économiques et sociales à Sciences Po et à l’ENSAE (École Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique), il choisit, en 2013, de s’engager dans la fonction publique. En intégrant le Corps de l’Insee, il réalise son souhait de servir conjointement l’État et de contribuer à la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation de politiques d’intérêt général.
Au sein du Ministère de la Transition écologique et solidaire, il consacre d’abord trois ans à l’évaluation macroéconomique et sectorielle de la transition énergétique (évolution du mix énergétique, rénovation des logements, …). Depuis 2016, il pilote la division « Études et Statistiques » afin de consolider et valoriser les indicateurs de développement durable relatifs à l’énergie, aux transports, à la biodiversité ou encore au logement.
Au terme d’une riche vie associative, tournée vers l’organisation de débats et la création de spectacles d’improvisation, il se passionne pour l’enseignement, et sur son temps libre crée, à Sciences Po, divers cours autour du chiffre et de la décision politique.
 

Une thèse pour « inventer une infinité d’instruments de politique publiques »

Lors de son premier poste, il découvre les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) : en hybridant des mécanismes de marché, de subventions et de pénalités, ce dispositif de maîtrise énergétique prévoit que l’État oblige les principaux vendeurs d’énergie (EDF, Total, …) à inciter leurs clients à faire des travaux pour consommer moins d’énergie. Cette découverte l’amène à développer une intuition : au-delà de la poignée d’instruments canoniques que sont les taxes, la sensibilisation ou encore l’obligation, il existerait une infinité d’autres instruments qui n’attendent que d’être inventés.
Ainsi, et à raison d’un jour par semaine, il rejoint le Centre de Gestion Scientifique MINES ParisTech, un laboratoire qui adopte une approche pluridisciplinaire de l’innovation, dans le cadre d’une thèse intitulée « De l’innovation des instruments de politique publique : développement d’une méthode de conception combinatoire autour d’un langage algorithmique », sous la direction de Michel Nakhla, qu’il soutiendra d’ici la fin de l’année 2018.
 

De nouveaux instruments pour répondre aux défis de demain

En croisant les sciences de gestion, l’économie, les sciences politiques et l’algorithmique, il développe l’idée que chaque instrument de politique publique met en interaction des acteurs selon une chaîne de causalité qui lui est propre. Par exemple, une TVA revient à l’idée que « si vous achetez une baguette de pain, alors l’État oblige le boulanger à vous faire payer un supplément proportionnel à son prix. »
Concevoir de nouveaux instruments de politique publique revient alors à dessiner de nouvelles chaînes de causalité, ou à modifier les acteurs et les actions qui la composent. « Mais attention aux fausses bonnes idées ! ». En outre, il développe une méthode d’évaluation pour écarter les idées qui ne seraient pas réalisables en pratique.
Si l’innovation des instruments de politique publique lui semble cruciale, c’est parce qu’elle augmente les chances de répondre à la variété et à la complexité des défis qui se posent à la société.
Adam Baïz espère que sa thèse pourra stimuler cette innovation, dans le cadre de la délibération démocratique, et autour d’une méthode rigoureuse et pragmatique.
 
Adam Baïz – Finale nationale MT180 édition 2018 « Ma thèse en 180 secondes »
 
 

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