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Des peintures biosourcées à la rescousse de l’océan

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Algues et coquilles Saint-Jacques s’invitent à la table de la dépollution plastique des océans. Et l’équivalent de 40 000 bouteilles plastique ont été retirées des océans depuis février 2021 grâce à un partenariat unique entre un fabricant de peintures écologiques et l’association Project Rescue Ocean. 

Pionnier et leader français de la fabrication de peinture biosourcée, Algo Paint fabrique en France une peinture écologique engagée, à base d’algues issues du littoral breton. L’entreprise a choisi de s’engager auprès de Project Rescue Ocean pour aller encore plus loin dans sa démarche vertueuse et contribuer à la dépollution des océans. « Chez Algo, nous croyons fermement au modèle de développement durable et solidaire. Notre démarche globale s’articule autour d’une économie circulaire… comme notre planète ! C’est pourquoi nous avons choisi de soutenir le Project Rescue Ocean. Leur initiative est complètement en phase avec notre vision de la construction d’un monde meilleur. Ils sont dans l’action immédiate pour dépolluer les océans et notre planète ne peut plus attendre ! » explique Lionel Bouillon, président d’Algo.

Quant au Project Rescue Ocean, Association loi 1901, il a la volonté de sensibiliser le grand public, en particulier la jeunesse, sur l’état de l’environnement, des mers et des océans. L’association organise des actions de dépollution sur les plages mais aussi sur terre, en permettant à chacun de pouvoir agir. En 2020, Project Rescue Ocean a organisé 46 opérations de dépollution et ramassé plus de 61 tonnes de déchets en France. A l’international, ce sont plus de 58 actions et plus de 15 tonnes de déchets ramassées.

Algo Paint a décidé de reverser 1% de son chiffre d’affaires mensuel et 1€ pour chaque inscription à sa newsletter à Project Rescue Ocean. En deux mois, grâce à ce partenariat, 1700 kilos de déchets ont été collectés. Ce qui représente 40 000 bouteilles en plastique, soit la consommation annuelle de 415 français.

Récolter la mer

Le monde marin était connu de beaucoup comme étant « le monde du silence ». De nombreux ouvrages et références montrent aujourd’hui qu’il est également et surtout le monde de l’infiniment vivant par ses gisements extraordinaires de diversité : une chance pour le futur. Les ressources indispensables à nos sociétés et les potentialités qui lui sont attribuées encouragent la ruée vers l’or bleu salé. Parmi les nouvelles ressources, les algues sont présentées comme une potentielle source de multiples bénéfices.
On connaissait déjà les propriétés gustatives des algues dans notre alimentation, celles permettant des bienfaits pour réduire l’utilisation des antibiotiques des animaux d’élevage, ou encore en algoculture urbaine pour une ville bio-inspirée et durable. Mais aussi pour la création de cosmétiques.

Les algues permettent également la conception de peintures. Brunes et rouges, elles sont ramassées en Bretagne, puis broyées, retraitées, mélangées à du colza, pour devenir une peinture 100 % végétale, sous la marque Algo Paint. Succès garanti et largement primé à de nombreuses reprises avec d’importants points de vente grand public en France et à l’international.

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Cette approche différente, plus respectueuse de la nature s’affranchit totalement de la pétrochimie au profit du végétal et permet de préserver la qualité de l’air des intérieurs.
Les algues sont un composant vertueux. Algo valorise une partie inexploitée de certaines algues qui étaient vouées à la destruction. De plus, les algues ne nécessitent pas d’eau douce pour leur traitement et n’empiètent pas sur les ressources destinées à nourrir l’être humain. L’empreinte carbone est réduite au maximum grâce au ramassage des algues qui se fait à moins de 100km de l’usine.

Quant à la coquille Saint-Jacques, Algo Paint, en 2020, lance une nouvelle formule à base de la coquille de ce mollusque destinée aux revêtements extérieurs. En valorisant la coquille de la Saint-Jacques pour sa gamme façade, l’entreprise a structuré une nouvelle filière de traitement des déchets. L’entreprise récupère les coquilles vides issues de l’industrie agroalimentaire bretonne, une ressource qui n’était pas exploitée jusqu’ici. La poudre obtenue après le nettoyage et le broyage est incorporée au mélange. C’est le premier fabricant à utiliser de la poudre de coquilles Saint-Jacques dans ses peintures.

Sauver la mer

Aujourd’hui, nous sommes inondés de déchets plastiques en raison de notre approche négligente de l’utilisation et, plus encore, du manque de planification de la vie après utilisation de ce matériau durable, qui s’est accompagné d’un important impact et coût à la fois social, économique et écologique. Selon le rapport de La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports consacré aux plastiques, 5 250 milliards de particules plastiques flottent à la surface des mers et des océans du monde, soit l’équivalent de 268 940 tonnes de déchets.
Au cours des dix à quinze prochaines années, la production mondiale de plastique devrait doubler, selon le dernier rapport du WWF publié le 5 mars 2019. Aussi, les systèmes de fabrication, de distribution, de consommation et de commerce du plastique doivent donc absolument changer.

Pour que cela cesse, l’association Project Rescue Ocean s’est donné trois missions concrètes : sensibilisation dans les écoles où l’on explique que l’état actuel de la planète est la conséquence d’un manque d’information (et d’éducation) concernant nos modes de consommation et nos actions. L’Association souhaite créer, chez les jeunes, une prise de conscience de l’environnement qui nous entourent. Les générations futures ont un rôle crucial pour l’avenir de la planète. Deuxième action : celle de la dépollution en impliquant la jeunesse et le grand public, et enfin, la mise en valeur des déchets : dans des dépollutions sous-marines et sur les plages, on rencontre des déchets insolites. Le but est de les mettre en valeur, trouver l’origine, l’impact écologique mais aussi la solution pour éviter de les retrouver dans nos fonds marins. Un travail sur des possibilités de recycler certains déchets comme les plastiques sauvages tout en étant conscients que l’idéal est de les remplacer définitivement.

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