Si Vis Pacem Privacy, Para Bellum Encryption
Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à cacher
Si vous faites quelque chose et que vous voulez que personne ne le sache, peut-être devriez-vous déjà commencer par ne pas le faire ! »
La vie privée peut effectivement être une anomalie. »
Dit autrement :
•Smartphone = VVP (Vie Vraiment Privée)
•Web = VP (Vie Publique)
•Cloud = VPN (Vie Privée Négociée)
Le rapport à la vie privée n’est plus défini par la nature d’un média ou d’une architecture de services, mais par l’objet, par le vecteur d’une médiation.
Les 4 chiffres de l’apocalypse
Part of that could entail requiring that smartphone manufacturers, at a minimum, do not ship unbreakable encryption on their devices as a default setting. Smart techies will surely build custom encryption anyway, as they long have, and there’s no way to stop that even if you wanted to. Yet there is a vast gulf of difference between the availability of hard encryption available somewhere on the internet, versus shipped as a default on every iPhone. »
de regarder précisément la place qu’occupe votre vie privée
sur votre smartphone
sur 12 Go d’espace total. Les téléchargements n’en font pas réellement partie puisqu’ils
proviennent la plupart du temps de fichiers joints à des mails (stockés dans le cloud)
ou d’actions effectuées sur un moteur de recherche (et donc traçables).
Les SMS peuvent en faire partie dans certaines conditions et sous certaines réserves, ainsi que la liste de nos contacts.
Deux doctrines s’affrontent désormais autour du droit à la vie privée : la doctrine du Cloud et la doctrine du smartphone
Alors, pour ou contre la défense de la privacy telle qu’illustrée par la lettre de Tim Cook ?
Plus que de « privacy », c’est de laïcité numérique dont nous avons besoin, c’est à dire d’une séparation claire entre nos différents « états » et comportements sociaux et les régimes de données, « religions » marketing ou autres « croyances » algorithmiques qui leurs sont associées.En d’autres termes, parvenir à déployer dans le cadre d’un écosystème informationnel connecté, la définition de la privacy telle qu’énoncée à la fin du 19ème siècle, c’est à dire à la fois un « principe de non-nuisance » et un « droit d’être laissé tranquille » (Casilli, 2014), y compris lorsque nous « emmenons », lorsque nous « embarquons » dans l’espace public des informations relevant de la sphère privée. Comme je l’expliquais déjà il y a longtemps, plus que d’un droit à la déconnexion, c’est d’un droit à la décontextualisation de nos pratiques et de nos usages dont nous avons besoin. Laïcité numérique donc : séparation de l’état des comportements sociaux et de l’église des données via ses différentes chapelles algorithmiques. »