Des recommandations sont commentées sans illusion, mais la météo, jusqu’ici désastreuse, change. Les idées de réforme commencent à être ouïes par nos politiques. – Vous croyez, ils n’entendent pas vraiment ! – Un député de la majorité se refuse de ne jurer que par la solidarité. Il suggère que chacun, aussi modestes que soient ses moyens, paye un impôt citoyen. – Vous voulez dire que la minorité des contribuables cesserait d’en acquitter la charge qui est devenue pour elle insupportable ? Mon ami, vous rêvez ! – Un ancien garde des sceaux de la même majorité prône une refonte du code du travail. – Non ? ses adulateurs, qui l’embrassent en pleurs, ne pourraient plus le considérer comme une icône ou un texte sacré ? Arrêtez, vous délirez ! – D’autres, enfin, souhaitent que le mandat du Président de la république redevienne un septennat sans que l’élu puisse se représenter. Le retour à cette tradition est un progrès, mais un mandat, renouvelable une fois, avec des compétences moindres, en serait un davantage. – Oh ! ne vous en faites pas, ce n’est pas pour demain ! – On bouge un peu, au bord du gouffre où risque de sombrer l’économie. Il faudrait faire quelques pas sur le côté pour éviter de ne pas y tomber. La juste saisie des faits, le fédéralisme à l’allemande et la reconnaissance de la liberté d’entreprendre sont l’itinéraire à suivre. – Quoi ! la France peut par-là s’en sortir ?
La tartufferie du pouvoir



L’orgie des promesses électorales

La trouille et le manque de couilles





Un test ?


Le bateau ivre
Trois recommandations
