Contexte réglementaire et situations contradictoires
Les risques du TiO2 : Des travaux menés par l’équipe d’Eric Houdeau, de l’Inra de Toulouse (intervenu dans la séance NanoRESP du 14 octobre 2015), ont mis en évidence chez l’animal une activité inflammatoire du TiO2 nanométrique au niveau intestinal, potentiellement cancérigène. Alors que l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a conclu, dans sa dernière réévaluation parue en 2016 sur la base des études scientifiques publiées, à l’absence de toxicité du E171, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a entamé une évaluation du travail de l’Inra. Parallèlement, le comité d’évaluation des risques de l’Agence européenne des substances chimiques (ECHA) a conclu que le dioxyde de titane doit être classé parmi les substances suspectées d’être cancérigènes pour l’homme (catégorie 2 de la classification harmonisée européenne), mais pour les expositions par inhalation, non par ingestion.