Les questions liées à la surveillance restent entières
Les récents développements américains en matière de protection des données jettent un jour nouveau sur l’accord Privacy Shield :● Les révélations concernant les activités d’espionnage conduites par un fournisseur américain de services de communications électroniques, à la demande de la NSA et du FBI en 2015, un an après que la directive présidentielle était censée limiter la quantité de données pouvant être collectées et traitées ;● Un décret présidentiel de la nouvelle administration prévoyant que « les agences [comme la NSA et le FBI] devront, dans la mesure permise par la loi en vigueur, s’assurer que leurs politiques de protection des données personnelles excluent les non-citoyens américains et les non-résidents permanents autorisés, des protections offertes par le Privacy Act au regard des informations personnelles identifiables. » ;● Les nouvelles règles permettant à la NSA, depuis janvier 2017, de partager avec 16 autres agences, dont le FBI, de grandes quantités de données personnelles collectées sans mandat ni décision de justice ou autorisation du Congrès ;● Le rejet par le Sénat et la Chambre des représentants, en mars 2017, de règles protégeant les consommateurs de services à haut débit, éliminant ainsi « des règles qui auraient obligé les fournisseurs d’accès à internet de demander l’accord formel de leurs clients avant de vendre ou de partager des données de navigation internet ainsi que d’autres informations privées avec les annonceurs et d’autres sociétés privées .