Dans une économie de marché devenue mondiale, être compétitif n’est plus une option mais une question de survie
Alors je m’insurge contre les raccourcis et simplifications plus ou moins politiques et polémiques qui tendent à limiter le sujet à une question de coût ou de protection douanière ou juridique ou fiscale. Je m’insurge car l’enjeu est de taille (être ou disparaitre) et le calendrier est celui de l’urgence, de l’action. Je m’insurge, enfin, car nous avons à disposition des outils et technologies qui rapidement nous permettraient de gagner en compétitivité.
Crédit photo : Pierre Augros
Mais pour lutter contre une menace ou mieux, la tourner à son avantage, il est préférable d’avoir réalisé un bon diagnostic
Le sujet imposé ici est celui de l’avantage concurrentiel, rien de plus, mais rien de moins non plus. Son domaine d’application concerne le marché, le produit, la technologie. Les effets de levier, si vous n’avez pas absorbé ou détruit votre concurrent sont au nombre de deux : l’innovation et l’optimisation. Il n’y en a pas d’autre.
L’innovation est la voie royale. C’est celle qui consiste à offrir le produit ou le service idoine unique, résultant d’une démarche R&D réussie, s’accompagnant de droits d’entrée forts et dans l’idéal, accompagnée de brevets et protections de tous ordres. C’était l’apanage des pays industrialisés que la baisse de marge et donc de budgets conjugués à l’ouverture des marchés à des pays émergeants apprenant ont considérablement affaibli en un délai excessivement court.
Réussir en matière d’innovation consiste rarement à attendre sous l’arbre que la pomme tombe. C’est certainement un effort onéreux, mais je pense que c’est surtout le fruit d’un travail collaboratif structuré, coordonné, documenté, suivi en temps réel et optimisé par retour d’expérience.
Le web a été inventé par des chercheurs qui devaient communiquer pour avancer et réussir ; nous voyons aujourd’hui apparaitre des solutions collaboratives qui permettent, sur la toile, d’organiser la collaboration de façon dynamique en emmenant avec elles l’information nécessaire, la méthodologie indispensable, en automatisant le processus apprenant, en délivrant l’information indifféremment par la voix, l’image, l’écrit. Ces solutions quand elles sont performantes s’appuient sur des technologies Cloud et proposent des interfaces userfriendly, parfois même vectorielles, ouvrant ainsi la voie à une navigation plus évoluée.
Il est donc aujourd’hui (et c’est nouveau) possible d’innover à moindre coût… c’est davantage une question d’intelligence (collaborative !!!) que d’investissement.
Le second levier touche à l’optimisation, au sens large et non limité au seul cout de l’unité d’œuvre retenue comme étalon. Il est indéniable que le coût du travail est un réel sujet, mais ne vous est-il jamais arrivé en situation de demandeur de pester contre l’ignorance de votre interlocuteur, sa faible réactivité, son incompétence ou son dilettantisme ? N’avez-vous jamais, en tant que manager, calculé le gain pour l’entreprise si vous pouviez optimiser de 10% ou même 5% le travail de vos collaborateurs, à défaut de réduire la masse salariale dans les même proportions avec les pertes de valeur que cela induirait ?
Optimiser son organisation, capitaliser et partager le savoir – tant de l’entreprise que de son écosystème – a longtemps été une quête veine car supporté par des outils complexes (BPM, BPA, WF, CM, KM..) difficiles à paramétrer, mettre en œuvre, partager et adapter aux mutations incessantes de votre organisation. Aujourd’hui, des solutions intégrées, scalables car portées par le cloud, accessibles en terme d’interfaces existent. Leur mise en œuvre est rapide, le cout (SaaS) est variable en fonction du besoin, leur opérabilité est immédiate.
Aussi, je pousse mon dernier cri de rage à voir que nous avons entre les mains des réponses immédiatement disponibles mais non utilisées … parce qu’en période de doute, il est peut-être plus simple de croire que la solution ne dépend pas directement de soi.
Les technologies à notre disposition ont formidablement changé. La jeune génération s’y jette de façon ludique corps et âmes. Prenons le temps de reconsidérer nos vieux réflexes, prenons de la hauteur, respirons et engouffrons-nous vers ce nouveau challenge que les progrès du web nous offrent.
Après les printemps du web, révolutionnons nos stratégies de compétitivité.
Note de l’auteur : Imaginez quand vous attendez dans une administration, que nous mettions ces solutions à leur disposition …
{jacomment on}