La Haute couture avec un grand H telle que mise en scène sur le podium en impression 3D, grâce à la designer Iris van Herpen.
« La première fois que j’ai utilisé l’impression 3D, cela a complètement changé ma façon de penser», annonce la designer, basée à Amsterdam et qui a étudié avec Alexander McQueen en 2005. « La 3D m’a libéré de toutes les limitations physiques. Soudain, chaque structure complexe était possible et je pouvais créer plus de détails que je ne pourrais le faire par la main. «
Elle a créé neuf pièces 3D imprimés en matériaux, allant du plastique au caoutchouc et aux métaux, en collaboration avec les architectes Daniel et Isaïe Widrig Bloch. «Quand je dessine, mon atelier de couture se transforme en un laboratoire», explique Iris Van Herpen. La Robe squelette en plastique représente un saut en chute libre : « Tu es tellement hyper-conscient du saut que tu ressens les os comme si ils étaient en dehors de ta peau. »
Lorsqu’elle travaille sur une nouvelle collection, les premiers croquis de Van Herpen sont bricolés avec des structures complexes numériquement, et le drapage du matériau se fait sur images virtuelles 3D de corps humains. Puis les ingénieurs le materialisent : la société belge 3D-Printing Company produit les itérations finales à l’aide d’un laser pulsé par couches en poudre plastique ou en métal dans ses uniques formes tridimensionnelles.
Van Herpen, cependant, ne veut pas que seule la technologie domine : «Parce que ce serait créer quelque chose de vraiment mort», explique t-elle. « Ainsi, j’essaie de combiner technologie et travail manuel pour créer une vision plus grande que la vie. »
(Source : Magazine Wired / Madhumita Venkataramanan – Mai 2012)
Vidéo du dernier défilé Haute Couture Paris : http://www.irisvanherpen.com/site/videos/capriole-paris-haute-couture-show
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