Le mot «révolution» a deux définitions intéressantes, bien que quelque peu contradictoires. D’une part, cela signifie « le changement brusque et complet de quelque chose. » D’autre part, il signifie «une procédure ou d’un cours qui recommence à zéro. »
La première définition implique quelque chose de nouveau et de drastiquement différent. La révolution Française, qui a été célébrée le mois dernier, s’inscrit clairement dans cette catégorie car elle a donné naissance à un nouveau pays avec une nouvelle forme de gouvernement.
La deuxième définition implique la répétition, comme l’évolution de la terre autour d’un axe. En informatique, nous avons, en tant que vendeurs, souvent tendance à déclarer nos technologies révolutionnaires, ce qui permet d’invoquer l’idée d’un changement de paradigme majeur (définition n ° 1). Mais le cynique en moi se demande combien de fois les nouvelles technologies ne sont que de vieilles idées remises à jour (plus similaire à la définition n ° 2).
Prenons l’exemple du «cloud». Le concept d’infrastructure d’hébergement n’est pas nouveau. On entend parler de fournisseurs de services managés depuis des années, ce qui rend Infrastructure as a Service (IaaS) un peu dépassé à mon avis. Mais l’idée de supprimer les logiciels des machines et de les déplacer dans le nuage, comme c’est le cas avec Software as a Service (SaaS), était assez révolutionnaire. À cet égard, je pense que SaaS mérite d’être appelé une technologie révolutionnaire stricto sensus.
De même, regardons ce qu’il en est des « big data. » Stocker et déplacer des volumes importants d’information n’a rien de nouveau, pas plus que l’exploitation et l’analyse des données disponibles. À cet égard, big data ne constitue pas un virage majeur en matière d’informatique, bien que le sujet soit passionnant.
Enfin, pour ce qui est de la « virtualisation », il faut admettre que le concept d’un serveur virtuel était assez révolutionnaire lors de sa sortie. Il a changé l’économie à la fois des data centers et des filiales, engendrant une toute nouvelle industrie avec des défis uniques, des produits et des exigences. La virtualisation, par exemple, a un impact particulièrement important sur le réseau WAN. Tout d’abord, parce qu’elle a changé la dynamique du déploiement WANop, ce qui rend plus facile et plus rentable le déploiement d’où que l’on se trouve. WANop peuvent maintenant être téléchargé en quelques minutes et intégré sur n’importe quel routeur, serveur, commutateur, ou périphérique de stockage.
Ensuite, parce que la virtualisation améliore l’efficacité et la performance de WANop en permettant à la technologie de soutenir la charge de travail qui se déplace dans une entreprise. En d’autres termes, grâce à la virtualisation, WANop, technologie statique, se transforme en un service dynamique.
Bien que la virtualisation en soit encore à sa phase d’adoption, le phénomène prend de l’ampleur rapidement, et l’impact qu’il a sur l’informatique est vraiment révolutionnaire. Pour cela, je dis : « Vive la révolution ! »
{jacomment on}