Les ingénieurs allemands du DFKI (Centre de recherche sur l’intelligence artificielle) sont en train de développer un robot gorille capable de marcher (avant, en arrière, sur le côté et en diagonale) et de se tenir en équilibre sur un objet mobile. Voici le gorille iStruct (pour « Intelligent Structures for Mobile Robots ») qui marche.
Ce nouveau venu dans la galaxie robotique se déplace sur quatre pattes mécaniques et présente la particularité de pouvoir garder son équilibre sur des surfaces penchées. Il pèse 18 kilos, est alimentée par une batterie lithium-polymère et est bourrée de capteurs et d’accéléromètres qui lui permettent d’avoir une démarche presque ‘normale’ à quatre pattes. Il est capable d’adapter ses mouvement à une surface inclinée afin de se déplacer tout en gardant l’équilibre.
Pour l’instant les scientifiques n’ont pas dévoilé les missions que pourrait remplir iStruct mais on peut aisément penser que le concept d’un déplacement équilibré pourra être repris plus tard. Peut-être les créateurs de drones cherchent-ils à nous fabriquer des terminators, nous avons déjà la rapidité du chat, l’agilité du singe, à quand l’intelligence de l’humain ?
L’objectif de celui-ci est de développer un système robotique ainsi que des composants structuraux d’inspiration biologique qui permettront d’améliorer effectivement la locomotion et les caractéristiques de sa mobilité. En l’occurrence l’inspiration biologique provient du singe (bien qu’on puisse aussi déceler une certaine ressemblance avec le chien).
Dans le cadre de ce projet est ainsi développée une « colonne vertébrale artificielle » qui devrait permettre d’améliorer les caractéristiques de locomotion et de mobilité du robots. De plus, divers actionneurs et senseurs sont mis au point avec toujours l’optique de créer un système biomécanique capable de se déplacer sur des terrains difficiles. Il est aussi possible, bien que ce ne soit pas à l’heure actuelle une priorité, de permettre au robot de s’élever et de se tenir sur ses deux pattes arrières (tel un singe) et d’ainsi lui permettre d’utiliser ses deux membres avant comme moyen de préhension pour manipuler des objets.
Nous ne sommes pas très loin du robot « Amee » du film de science-fiction Planète Rouge de Antony Hoffman…
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