A l’instar des Led en cordon flexible de type Neon, une équipe de chercheurs comprenant des biologistes et des bio-ingénieurs à l’Université de Californie, San Diego, ont été en mesure de créer une enseigne lumineuse composée de cellules bactériennes vivantes émettant périodiquement une lumière fluorescente à la manière d’ampoules clignotantes.
Un biopixel (unité lumineuse) est une colonie de bactéries composée de plusieurs centaines ou milliers de bactéries appelées Escherichia coli. Ces biopixels sont ensuite déposés sur un circuit microfluidique (technologies permettant de manipuler de très petits volumes de fluide), afin de synchroniser l’ensemble des colonies et de créer un panneau lumineux vivant.
Voici donc une technologie d’affichage originale. Bien sûr ce n’est pas encore en couleurs ni en 3D, mais les chercheurs de l’université de San Diego viennent d’ouvrir la voie à de multiples possibilités, notamment dans le domaine de l’interaction entre l’informatique et les êtres vivants microscopiques.
Les puces ne seraient donc plus électroniques mais microfluidiques, c’est-à-dire qu’elles peuvent contenir jusqu’à 13000 biopixels…
De plus, ces panneaux de puces pourraient se transformer en biocapteurs capables de nous donner des informations sur la présence de polluants par exemple, de substances toxiques ou d’autres organismes pathogènes…
A quand les écrans d’ordinateur vivants ? (Source : La lettre MateriO / Mai 2012)
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