Antarctic Atlas

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Atlas de l’Antarctique, de Peter Fretwell – Editions Armand Colin, 18 octobre – 220 pages

Vaste monde blanc inhospitalier, aux vents insoutenables et à la température glaciale, l’Antarctique fascine. C’est le royaume de la glace, la terre des Manchots, le dernier endroit sur Terre que l’homme n’a pas transformé. Mais qu’en sera-t-il demain ?

Monde à part, l’Antarctique reste avec les abysses l’un des endroits les moins connus de la planète. Découvert en 1819, ce vaste continent attire depuis l’intérêt des scientifiques et des chercheurs, mais aussi des Etats et des industriels. Avec le réchauffement climatique, il devient un enjeu majeur, tant d’un point de vue de l’exploitation des ressources naturelles que des problèmes de fonte des glaces et de préservation des espèces animales.

Grâce aux technologies les plus récentes et au travail des scientifiques sur le terrain, cet atlas rassemble tout ce qu’on sait à ce jour sur le plus mystérieux des continents.
Cet atlas révèle l’Antarctique comme nous ne l’avons encore jamais vu. Il décortique le continent sous toutes les coutures : l’épaisseur de la glace, le flux des glaciers et des courants marins, les populations d’animaux, la géologie… mais aussi les grandes explorations, la conquête du pôle Sud, et les enjeux actuels et à venir : à qui appartient l’Antarctique ? Les récentes manœuvres de certains pays comme l’Australie ou la Chine sont-elles acceptables ? Peut-on encore protéger ce territoire presque intouché des hommes ? Va-t-il devenir une terre surexploitée ?

La barrière de Wilkins, cette grande banquise que le glacier Sibelius bâtit en débouchant dans la mer, est en train de se fissurer et de se désintégrer, un processus commencé il y a moins de dix ans. Comme toutes les autres barrières de glace de l’Antarctique, celle de Wilkins est en train de disparaître. La cause en est, me disent les océanographes, une eau marine devenue plus chaude, qui pénètre et ronge la banquise par en dessous : encore un signe du réchauffement climatique à l’œuvre dans la région. Le péninsule Antarctique, en particulier, a connu une hausse de température de plus de 4°C au cours des cinquante dernières années. Une fois que la banquise aura disparu, les fleuves de glace qui débouchent dans la mer pourront accélérer leur débit et deviendront moins épais, jusqu’à disparaître complètement. Ainsi, un paysage peut s’évanouir, quelques années à peine après avoir été contemplé pour la première fois par des explorateurs, et ce en raison d’un changement climatique que la civilisation humaine a déclenché. »

Peter Fretwell est cartographe et scientifique au British Antarctic Survey. Il a été le pionnier de l’utilisation de l’imagerie satellite pour trouver et surveiller la faune polaire, un projet qui lui a permis de découvrir près de la moitié des colonies de manchots empereurs du monde. Il est membre de la Royal Geographical Society et a effectué quatre campagnes sur le terrain en Antarctique. Il vit près de Cambridge avec sa femme et sa famille.

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