75 % des variétés de semences ont disparu en un siècle. Or elles sont la base même de la vie. Comment expliquer, alors, que ce sujet crucial ait été si longtemps maintenu hors de portée et de compréhension du grand public ?
La réglementation, il est vrai, est particulièrement complexe. Mais surtout, celui qui possède la semence contrôle toute la chaîne alimentaire. Détenir ce marché mondial représente des enjeux financiers colossaux.
Cette appropriation du bien commun a commencé à se mettre en place, il y a plus de cinquante ans, avec les semences industrielles. Aujourd’hui, elle s’accentue avec les OGM et les « nouveaux OGM », privant des paysans du monde entier du droit élémentaire de cultiver leurs propres graines.
Comment et pourquoi ce bien si précieux, qui devrait appartenir à tous, a-t-il été privatisé ? Quelles sont les conséquences avérées d’une telle logique ? Quels risques fait-elle courir à la nature, dont l’être humain est lui-même une composante ? Telles sont les questions, vitales pour notre avenir, abordées dans ce carnet.
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