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Après plusieurs déclarations contradictoires sur la politique environnementale des Etats-Unis, le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson a déclaré dimanche que Washington recherchait « les moyens de travailler avec des partenaires de l’accord climat de Paris ».
« Nous voulons être productifs, nous voulons être utiles », a-t-il assuré sur la chaîne américaine CBS.
Ces déclarations ne constituent pas un véritable revirement de politique depuis la décision controversée du président Donald Trump de retirer les Etats-Unis du pacte historique sur le climat, adopté fin 2015 à Paris et signé par près de 200 pays.
Mais elles semblent bien présenter un assouplissement, bien loin des critiques de M. Trump, qui qualifiait l’accord de pacte « draconien » contre la souveraineté américaine, qui favoriserait de manière injuste selon lui des pays comme la Chine ou l’Inde.
Lorsque des responsables européens ont suggéré, ce week-end, que les États-Unis pourraient être prêts à se réengager dans l’accord, la Maison Blanche a déclaré que sa position restait inchangée et qu’elle évoluerait seulement si des conditions plus « favorables » étaient trouvées.
Mais M. Tillerson a indiqué que le conseiller économique de M. Trump, Gary Cohn, étudiait les possibilités pour que les États-Unis coopèrent avec d’autres pays sur cette question qui reste, selon lui, « compliquée ».
La question est survenue alors que le président américain doit parler cette semaine devant les dirigeants mondiaux réunis pour l’Assemblée générale des Nations unies à New York, où le changement climatique devrait être un sujet majeur.
Les déclarations interviennent également peu après Harvey et Irma, les deux ouragans qui ont dévasté plusieurs États américains ces dernières semaines, et étaient plus violents, selon des scientifiques, en raison du réchauffement climatique.
Personne, dans l’administration Trump, n’a parlé de la réouverture des négociations sur l’accord de Paris, une idée exclue par les autres signataires. Mais les États-Unis pourraient trouver un moyen, dans le cadre du pacte, de redessiner leur position. H. R. McMaster, Conseiller à la sécurité nationale du président, a noté sur la chaîne ABC que Donald Trump avait « laissé la porte ouverte pour réintégrer (le pacte) plus tard, en cas de meilleur accord pour les Etats-Unis ».
Le processus de retrait de l’accord de Paris est long. Si M. Trump campe sur ses positions, les États-Unis ne sortiront officiellement du pacte que le 4 novembre 2020, un jour après la prochaine élection présidentielle.
Source : AFP
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