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Bleu Blanc Cœur: une agriculture à vocation nutrition-santé

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En nourrissant mieux les animaux, l’homme se nourrit mieux… C’est à partir de ce constat que l’association Bleu-Blanc-Cœur s’est créée, regroupant l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire autour d’un objectif commun de qualité, que ce soit dans le domaine animal, environnemental ou de la santé humaine : garantir une chaîne alimentaire respectée du champ à l’assiette.
 
La qualité alimentaire est une préoccupation ancienne et récurrente qui reste toujours au cœur des inquiétudes des consommateurs. Et la fabrication des aliments a un rôle essentiel dans la sécurité mais surtout la qualité pour assurer au consommateur une nourriture saine et savoureuse.
 
Un rapport publié en février 2016 par l’OCDE (intitulé Alternatives Futures for Global Food and Agriculture (alternatives futures pour l’alimentation et l’agriculture mondiales)) envisage plusieurs scénarios pour l’avenir du système alimentaire mondial. Il soulève notamment la question de la difficile compatibilité entre les intérêts des consommateurs, des producteurs et de la planète : il présente la particularité d’établir différents scénarios relatifs à l’avenir du système alimentaire mondial, de la fourche à la fourchette selon la formule consacrée, en évaluant la capacité de chacun d’eux à répondre à un certain nombre de défis.
Dans un des scénarios proposés, l’accent est mis sur une approche plus durable du développement économique suite à un changement d’attitude des consommateurs et des citoyens qui prennent davantage en compte l’impact environnemental et social de la production alimentaire. Il s’agit du scénario de « croissance verte ». Les consommateurs seraient notamment prêts à payer leur alimentation plus chère pour accéder à une nourriture qui a été produite dans des conditions respectueuses de l’environnement et privilégient un raccourcissement des circuits de distribution.
 
 
L’association Bleu-Blanc-Cœur l’avait bien compris avant que ne paraisse ce rapport ! Leur démarche collective, créée en 2000, a vocation de rassembler tous les acteurs des filières agricoles, agroalimentaires et aussi les consommateurs qui souhaitent redonner une image positive et étayée à nos aliments, depuis nos champs jusque nos assiettes. C’est une démarche d’agriculture à vocation santé et environnement qui s’appuie sur un socle solide de 310 études scientifiques et 5 études cliniques. Ces études prouvent le lien biologique entre l’état des terres agricoles, la santé des animaux d’élevage, la santé humaine et celle de la planète : un modèle agricole organisé en filières qui garantit une juste rétribution aux éleveurs engagés dans un mode de production favorable à la santé publique et à l’environnement.
En réponse à la crise que traverse le monde de l’élevage, Bleu-Blanc-Cœur veut et peut prouver l’intérêt économique de son modèle agricole pour les producteurs. L’État et les Nations-Unies encouragent d’ailleurs les ambitions nutritionnelles environnementales et économiques de Bleu-Blanc-Cœur par des reconnaissances et la signature d’accords collectifs.
 

Bien nourrir les hommes

La démarche Bleu-Blanc-Cœur bénéficie d’un socle scientifique étayé et repose sur plus de 170 publications scientifiques et 5 études humaines. C’est d’ailleurs grâce à ce sérieux scientifique que Bleu-Blanc-Cœur est devenue la première démarche d’intérêt nutritionnel et environnemental reconnue par les Ministères de la Santé et de l’Agriculture.
 

Pour en savoir plus sur la charte PNA (Programme National de l’Alimentation) signée avec le ministère de l’Agriculture :
Consultez le rapport sur l’amélioration de la qualité nutritionnelle des produits alimentaires via la démarche Bleu-Blanc-Cœur.
Consultez l’article « Stéphane Le Foll et Guillaume Garot signent le 1er accord collectif du Programme national pour l’alimentation avec l’association « Bleu-Blanc-Cœur » »

Mieux nourrir les animaux

Veiller à l’équilibre de l’alimentation des animaux en privilégiant le retour des végétaux d’intérêt nutritionnel tels que l’herbe, la luzerne, le lin, la féverole… Ces végétaux et graines sont naturellement pourvus en nutriments d’intérêts variés et complémentaires. Ils profitent donc à l’animal qui les mange. Avec une alimentation diversifiée (et non quasi exclusivement basée sur l’emploi systématique de maïs et de soja), on améliore l’équilibre nutritionnel dans l’auge de nos animaux.
 

Préserver l’environnement

En diversifiant les cultures (avec du lin, de la luzerne, du lupin…), les agriculteurs Bleu-Blanc-Cœur adoptent des modes de production favorables à la biodiversité et à l’environnement. Bleu-Blanc-Cœur est la seule démarche de réduction des gaz à effet de serre pour l’élevage reconnue par les Nations Unies au Monde !
La vocation de l’association est donc de rassembler tous les acteurs engagés dans une agriculture et une consommation responsables :
– Appui aux agriculteurs qui veulent diversifier leurs assolements et participer à préserver leur environnement.
– Accompagnement des éleveurs qui cherchent à mieux nourrir leurs animaux et à travailler dans une démarche qualité de différenciation objectivée et mesurée.
– Proposer aux consommateurs des produits alimentaires de qualité, produits dans le respect de la chaîne alimentaire, avec un prix accessible à tous.
En effet, dans le cadre de son engagement PNA (Programme National de l’Alimentation), Bleu-Blanc-Cœur s’engage à garantir un surcoût à la production de maximum 5% pour l’ensemble de ses filières.

Création du compteur social

Prenons un exemple : les Français achètent en moyenne 150 œufs par an en grande distribution. Si les œufs de l’association, parce qu’ils sont objectivement de plus haute qualité nutritionnelle et environnementale (données expertisées par l’Etat et les Nations-Unies), coûtaient chacun 1 centime de plus, alors le surcoût global à payer par le consommateur pour sa santé et pour la planète serait de 1,5 € par Français et par an. Et pour un producteur possédant 20 000 poules qui pondent chacune 250 œufs par an, le solde pourrait être de 12 500 € par an.
En effet, si ce bénéfice de 1 centime par œuf revient au producteur :
– 0, 75 centimes serviraient d’abord à payer le surcoût du mode de production selon le cahier des charges de Bleu-Blanc-Cœur (traçabilité, origine des graines, variété de l’alimentation, sources végétales Oméga 3, limitation drastique du soja et du maïs, … dans l’alimentation des poules) qui garantit la qualité nutritionnelle et environnementale de ses œufs ;
– Et le solde de 0,25 centimes par œuf assurerait un revenu supplémentaire au producteur Bleu-Blanc-Cœur.
Soit 1,5 € de plus pour le consommateur par an !
 
Forte de ses 15 années d’expérience, l’association a créé un « compteur social » pour chacune de ses filières, sur l’exemple de la filière œufs expliquée ci-dessus qui permettra de mesurer d’une part, le coût additionnel de la qualité pour le consommateur et d’autre part, le solde qui revient au producteur engagé, à l’autre bout de la chaîne alimentaire. Ce compteur social exposera de façon transparente la répartition du prix payé d’un aliment Bleu-Blanc-Cœur à tous les maillons dela filière, jusqu’au consommateur.
Ce « compteur social » complète le compteur environnemental, le compteur nutritionnel et le compteur paysages déjà créés par Bleu-Blanc-Cœur dans le but de chiffrer l’impact des apports des producteurs de l’association sur la santé des hommes et sur l’environnement.
 
Validés par tous les maillons des filières, de nombreux partenaires de l’association soutiennent la création de ces « compteurs sociaux » : éleveurs, coopératives, distributeurs, restaurations collectives privées et publiques (CROUS, Restauration du ministère des Finances, Restaurant du ministère de l’Agriculture, industriels de marque nationale, …)
Les calculs des « compteurs sociaux » de Bleu-Blanc-Cœur ont été mis en route au Salon International de l’Agriculture par l’engagement contractuel des partenaires à :
– fournir des données comptables, auditables par tiers, relatives au coût additionnel de la qualité pour le consommateur et à la plus-value versée aux agriculteurs engagés ;
– présenter à Bleu-Blanc-Cœur toute la comptabilité nécessaire à l’établissement des compteurs nutrition (quantité supplémentaire d’Oméga3, de graisses saturées), environnement (quantité de CO2 non émis, importation de soja en moins) et paysages (maïs en moins, luzerne, lupin, lin et d’herbe en plus) selon les calculs validés par les accords collectifs signés avec l’État Français ou selon la méthodologie validée par les Nations Unies.
Ces compteurs viennent servir l’objectif de l’association de réunir de façon transparente les producteurs engagés et les consommateurs citoyens autour des trois piliers du développement durable : Social, Économie et Environnement.
 
Comme l’OMS l’a souvent résumé, la sécurité des produits alimentaires est une responsabilité partagée. Les producteurs et industriels alimentaires n’assument pas seuls la qualité et l’hygiène des produits alimentaires. Chacun des acteurs de la complexe chaîne alimentaire a son rôle à jouer : la production, la fabrication, le transport et la distribution, mais aussi les consommateurs eux-mêmes.
 
 
L’association Bleu-Blanc-Cœur organise une réunion d’information et d’échanges pour faire le point localement sur leur démarche le mardi 26 Avril, de 8h00 à 12h à la salle des fêtes de Mollégès (13)
 
 
 
L’Association a conduit cinq études cliniques chez l’homme qui toutes ont démontré les bienfaits des produits Bleu-Blanc-Cœur :
►1ère étude clinique : « Effects of Introducing Linseed in Livestock Diet on Blood Fatty Acid Composition of Consumers of Animal Products » : [Publication scientifique]
►2ème étude clinique : « L’étude sur le pain » : [Publication scientifique]
►3ème étude clinique : « L’étude sur le diabète » : [Publication scientifique]
►4ème étude clinique : « L’étude sur l’obésité » : [Publication scientifique]
►5ème étude clinique : « L’étude sur le lait » : [Publication scientifique]
 

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