COAL présente la troisième édition de « Sans Réserve » grand rendez-vous de l’art et de l’écologie, qui s’ouvre le 12 décembre au Musée de la Chasse et de la Nature. Consacrée cette année à l’Eau douce, ressource vitale aujourd’hui menacée, cette édition met en lumière les artistes nommé·e·s des Prix COAL et Prix COAL étudiant 2025, dont les œuvres interrogent notre relation au vivant et aux grands enjeux environnementaux. Pour la première fois, l’événement prend la forme d’une exposition d’un mois, proposant un parcours sensible au fil de l’eau, enrichi de rencontres, performances et ateliers. Un temps fort où l’art devient source d’attention, de partage et de transformation.
Rencontres désaltérantes, performances torrentielles, ateliers ressourçants, célébrations aquaphiles, et exposition au fil de l’eau, cette troisième édition de Sans Réserve est dédiée à l’Eau douce. Un appel à lutter contre l’assèchement de nos sensibilités vis-à-vis de l’eau, pour l’élever au rang qui lui est dû, au cœur de l’attention générale, pour la réhabiliter dans ses prérogatives symboliques et sacrées, pour la considérer comme l’alliée et la partenaire de nos existences. Un appel aussi à la protéger, à prendre notre part dans la restauration de ses cycles naturels, à réparer ses lieux qui ont été abîmés, en solidarité avec celles et ceux, humains et autres qu’humains, qui en sont irrémédiablement affectés.
L’exposition qui donne carte blanche aux treize artistes nommé·e·s des Prix COAL et Prix COAL étudiant explore la diversité des regards portés par les artistes sur cet “organe du monde” (Bachelard). Elles et ils expérimentent et mettent en œuvre des propositions qui tentent de rendre compte des complexités de cet élément qui ne saisit pas, des capillarités ruisselantes et fertiles qui constituent son identité, comme des pollutions et des déséquilibres qui la menacent. Les 12 et 13 décembre, les performances se feront écoulement, ruissellement, condensation : autant de gestes vivants où se tissent l’intime et le collectif, le visible et l’invisible. Les dialogues ouvriront des chemins entre disciplines et mondes, entre savoirs anciens et connaissances situées. Les expériences inviteront à éprouver la matière liquide comme force de soin, de mémoire et de transformation.
Proposer un espace-temps partagé pour s’exprimer sans réserve, à l’heure où s’épuisent celles sur lesquelles reposent nos modes de vie actuels et futurs, par de nouvelles typologies de pratiques créatives sorties des réserves traditionnelles de l’art à même de questionner les logiques conservationnistes et d’inventer de nouvelles manières de préserver les territoires vivants, telle est l’ambition de Sans Réserve, le rendez-vous de la création engagée pour l’écologie, lancé par COAL.
13 artistes nommés pour l’édition 2025 du prix COAL
INSTITUTE OF PUDDLEOLOGY| Mirja Busch, Lauréate du Prix COAL Mention Centre Wallonie Bruxelles/Paris
Institute of Puddleology explore la perception des flaques d’eau en tant que phénomènes anthropiques. Surgissant dans les fissures des environnements créés par l’homme, les flaques offrent des niches écologiques et révèlent l’interdépendance entre infrastructures urbaines, cycles de l’eau et climat. Dans une vitrine du musée, archives photographiques de flaques d’eau, échantillons, traces médico-légales de flaques asséchées, système de classification des flaques, et terminologie inventée nous initient à ces indicateurs méconnus des équilibres et déséquilibres écologiques.
Née en 1978 en Allemagne, Mirja Busch vit et travaille à Berlin. Depuis plus de dix ans, elle consacre sa recherche à l’exploration des flaques d’eau.
CONTRE-RÉCITS DE L’EAU| DISNOVATION.ORG, Nommé pour le Prix COAL 2025
Dans le confort moderne, l’abondance de l’eau et sa disponibilité permanente la rendent paradoxalement invisible, simple facteur de production relégués à l’arrière-plan de la vie quotidienne.
Pour déjouer cette réalité, des contre-récits émergent. Ainsi dans le Jura, l’histoire des coopératives et les réseaux de rivières souterraines (karst) inspire une gestion collective de l’eau. Disnovation.org en tire un essai vidéo tissé de récits populaires et de connaissances scientifiques ; du refus de l’eau courante et de sa pénurie à la mise au travail des rivières.
Disnovation.org est un collectif de recherche artistique créé à Paris en 2012, dont les membres principaux sont Maria Roszkowska (PL), Nicolas Maigret (FR), et Baruch Gottlieb (CA/DE).
TILLING THE SOIL| Férielle Doulain-Zouari, Lauréate du Prix COAL Mention Atelier Médicis
Dans la région du Kef en Tunisie, où Férielle Doulain-Zouari explore depuis quelques années les formes et les techniques artisanales comme les problématiques et les modes de vie locaux, l’eau se fait de plus en plus rare. À travers cette installation de briques d’argile moulées à la main, l’artiste fait apparaître symboliquement, par une strie de verre, la présence de l’eau dans l’argile, tout en célébrant l’expérience humaine collective qui a permis la réalisation de l’œuvre.
Née à Paris en 1992, l’artiste franco-tunisienne Férielle Doulain-Zouari vit et travaille à Tunis. Elle est représentée par la Septième Gallery à Paris.
BLOOM, LE SANG DES GLACIERS – GESTANTES ET NÉVÉ| Charlotte Gautier van Tour, Lauréate du Prix COAL 2025
« Le sang des glaciers » est le nom donné à un phénomène provoqué par des microalgues qui prolifèrent en haute altitude et colorent la neige en rouge. En collaboration avec des scientifiques de la mission ALPALGA, et nourrie de légendes anciennes, l’artiste développe une série d’œuvres et d’expérimentations sur l’histoire aquatique du massif des Alpes, de son origine sous les eaux à sa fonte actuelle. Gestantes, sculptures de verre abritant la microalgue Sanguina nivaloides, vouées à accompagner des rituels en montagne, et Névé en gelée d’algues, rappellent que l’eau douce de la neige est un océan de vie en voie de disparition.
Née à Évian-les-Bains en 1989, Charlotte Gautier van Tour vit et travaille à Dieulefit.
THE BLUE FIG| Mohammad Rakibul Hasan, Nommé pour le Prix COAL 2025
Le Bangladesh est l’un des pays les plus touchés par la montée de eaux et l’aggravation des phénomènes climatiques extrêmes. En saison sèche, dans la région côtière des Sundarbans, lorsque
le débit des eaux en amont diminue considérablement, l’eau salée pénètre jusqu’à 240 kilomètres à l’intérieur du pays, entraînant la salinisation des terres agricoles. Sans eau douce et sans terre, les réfugiés climatiques se multiplient, contraints de migrer vers des bidonvilles urbains aux conditions de vie précaires. Une sélection de photos issue de la série The Blue Fig raconte l’histoire de ces communautés confrontées à l’intrusion saline.
Né en 1977 à Sherpur, Mohammad Rakibul Hasan vit et travaille au Bangladesh.
ELFICOLOGIE : LA RÉCOLTE DE LA ROSÉE DU MATIN| Pauline Rip, Lauréate du Prix Spécial du Jury
Aussi discrète qu’éphémère, la rosée est présente dans de nombreux champs, des plus scientifiques aux plus ésotériques. Mêlant design spéculatif, performance, artisanat et narration, Pauline Rip
imagine une coutume – la récolte de la rosée – construite à partir des drôles de critères du patrimoine immatériel de l’UNESCO et inspiré de l’elficologie, définie par Pierre Dubois comme « l’écologie de l’âme ». Celle-ci s’incarne ici dans une série de céramiques, de costumes et de perles de rosée, qui tisse des liens entre bureaucratie institutionnelle et folklore, alchimie, science et
savoir-faire artisanaux.
Née en 1995 à Rennes, Pauline Rip est une artiste-designer franco-néerlandaise.
MARE DE VILLE| Julien Salaud, Nommé pour le Prix COAL 2025
Les mares, petites zones humides sensibles, au rôle crucial pour la biodiversité ont été détruites pour 60% à 90% d’entres elles. Entre art, écologie et coopération, Julien Salaud développe le projet MAR&Co qui s’articule autour de la création de nouvelles mares, véritables oasis de fraîcheur, foyers d’imaginaires et de dynamiques locales. Activées par des rencontres, des ateliers de création, des chantiers participatifs et des parades, les mares de Julien Salaud deviennent des terrains d’expérimentation où concrétiser localement notre lien à l’eau douce et au vivant. Pour Sans Réserve, il présente une série d’abris en céramique destinés à accueillir diverses espèces animales, réalisés avec des élèves de Maubeuge dans le cadre du projet Convol de pics noir.
Né en 1977, Julien Salaud vit et travaille aujourd’hui à Saint-Étienne.
AGWUAS| Marcela Santander Corvalán, Nommée pour le Prix COAL 2025
Cette création sonore spécifiquement conçue pour Sans Réserve à partir du spectacle Agwuas de la chorégraphe Marcela Santander Corvalán, en collaboration avec la·e compositeur·ice et performeur·euse Gérald Kurdian, explore les savoirs portés par l’eau, des glaciers aux liquides du corps. En dialogue avec des pratiques traditionnelles sud-américaines, nourrie des mythes, chants et récits du Chili dont est originaire la chorégraphe, cette partition sonore invoque les mémoires de l’eau, intimes et collectives, pour proposer une nouvelle relation basée sur la réciprocité et le soin.
Née en 1984 à Santiago au Chili, l’artiste chorégraphe Marcela Santander Corvalán vit et travaille aujourd’hui à Paris.
A PERSONAL CARTOGRAPHY OF ENTANGLED TOXICITIES : THE RIVERS – SEINE| Lara Tabet, Nommée pour le Prix COAL 2025
Alors que la bonne santé des rivières est de plus en plus altérée par la multiplication des polluants organiques et chimiques, Lara Tabet, propose une cartographie biologique des cours d’eau ainsi qu’une relecture de la photographie de paysage. Elle a développé un procédé photographique expérimental où les microorganismes aquatiques issus de la rivière interagissent avec le support photosensible et le modifient par corrosion chimique et érosion mécanique. Dans ces sculpturales bactériographies aux motifs abstraits, l’agentivité des entités non humaines dans les cours d’eau se révèle. Ici, c’est la Seine qui est représentée.
Née en 1983 à Beyrouth, Lara Tabet, qui vit et travaille à Marseille, est médecin-biologiste et artiste trandisciplinaire.
OMBRE DES AMAZONIES| Kay Zevallos Villegas, Nommée pour le Prix COAL 2025
Dans de nombreuses cosmovisions amazoniennes, dont l’artiste est originaire, l’eau est un corps vivant : elle respire, se souvient et guérit. Dans cette installation monumentale, les affluents de l’Amazone sont taillés dans des membranes de caoutchouc, matière première et moteur de l’expropriation coloniale. Pigmentées en rose au rocou (achiote), ces formes évoquent la légende du Bufeo Colorado (dauphin rose), être qui, la nuit, se transforme en homme blanc pour violenter les jeunes femmes. Ces « mues », que l’artiste porte comme une seconde peau dans ses performances, marquent un point de rencontre entre les mondes et ouvrent la possibilité d’une réécriture mythologique des mémoires orales détournées et dépouillées de leur dimension rituelle, utilisées pour masquer une violence faite aux femmes, encore persistante aujourd’hui.
Kay Zevallos Villegas dite Kay, née à Lima au Pérou, est une performeuse, metteuse en scène, chorégraphe et plasticienne. Elle vit et travaille à Paris.
CARTOGRAPHIE D’UNE ABSENCE| Khouloud Benzarti, Nommée pour le Prix COAL Étudiant
Spécialement conçue pour Sans Réserve, Khouloud Benzarti conçoit un dispositif vidéo mettant en lumière la circulation invisible de l’eau à la surface des paysages représentées sur les tapisseries et peintures des collections du musée. Originaire d’un territoire où l’eau est rare, l’artiste propose une écoute sensible de cet élément, en faisant apparaître sa présence discrète et essentielle. Par ces points d’attention lumineux et silencieux, elle invite à une contemplation éveillée des cycles élémentaires et à une conscience renouvelée du vivant.
Née en 1997 à Sousse, Khouloud Benzarti est diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design TALM à Angers, et étudie actuellement à l’école d’architecture de la Villette.
L’ORCHESTRE DES FUITES – LE SOUFFLE DES DAPHNIES| Popline Fichot, Nommée pour le Prix COAL Étudiant
L’orchestre des fuites est une série de sculptures qui révèle les présences aquatiques. Récits sensitifs d’une eau qui soigne, qui résiste, et qui se soulève, la série prend racine dans la figure de la
daphnie. Ce petit crustacé translucide a la particularité de se reproduire seul par clonage féminin et de se façonner une armure face à ses prédateurs. C’est également un bio-indicateur et un organisme-filtre essentiel à l’équilibre des eaux. Les sculptures – dont l’une est présentée ici – inspirées des formes des daphnies et de leur mues, deviennent une résurgence poétique et politique, où se mêlent écologie aquatique et récits de corps en défense.
Née en 1999 à Paris, Popline Fichot est diplômée d’un Master à l’École Duperré à Paris, elle est actuellement en master design, création, projet du Césaap – Conférence des Écoles supérieures de Paris.
DE L’EAU JAILLIT LE FEU| Clara Niveau-Juteau, Lauréate du Prix COAL Étudiant 2025
Créer une nouvelle imagerie qui rende visible le vivant, comme les militantes et militants qui luttent pour le préserver, telle est la démarche de Clara Niveau-Juteau. Elle développe notamment
une recherche sur les pancartes et banderoles portatives, qui s’incarne dans cette cape, conçue pour accompagner les activistes des luttes pour l’eau. Celle-ci permet de revendiquer
tout en restant libre de ses mouvements, et anonyme face aux répressions des manifestations. Confisquée lors du Village de l’eau de Melle en 2024, elle a néanmoins été portée lors du convoi de la Traversée des luttes pour l’eau, qui partait de Sainte-Soline jusqu’à Vicenza la même année, incarnant ainsi engagement et résistance.
Née en 2000 à Niort, Clara Niveau-Juteau est étudiante à l’Ecole Supérieure Européenne de l’Image à Poitiers.
Temps forts : 12 et 13 décembre
Deux jours de rencontres, de performances et d’expériences partagées pour explorer les pratiques artistiques de réparations et de reconnexion à l’eau dans tous ses états réunissant expert·es, artistes, chercheur·euses et protecteurs·rices de la nature.
VENDREDI 12 DÉCEMBRE
16H-17H RENCONTRE : Ruissellement des mythes : comment l’art réenchante notre rapport à l’eau ?
Avec Marcela Santander Corvalán, Kay Zevallos Villegas et Pauline Rip, artistes nommées et lauréate du Prix COAL, en dialogue avec Denetem Touam Bona, philosophe.
Modérateur : Christopher Yggdre, commissaire indépendant.
Des cultures nordiques aux civilisations du Sud, l’eau irrigue cosmovisions et rites, générant mythes, symboles et usages. Face aux nombreuses communautés privées d’un accès à l’eau, menacée par sa marchandisation sous l’effet du capitalisme global ou par les bouleversements climatiques, comment ces récits peuvent-ils être utilisés aujourd’hui pour créer de nouvelles formes de reconnaissance et réaffirmer le statut de l’eau comme droit humain universel ?
17H15-18H RENCONTRE : Esthétiques des zones humides : pour une réinvention culturelle et écologique
Avec Julien Salaud, Popline Fichot, Maria Roszkowska et Nicolas Maigret (Disnovation.org), artistes nommé·e·s des Prix COAL et Prix COAL étudiant et Marin Schaffner, auteur, éditeur et membre d’Hydromondes.
Modérateur : représentant de l’Office Français de la Biodiversité.
Longtemps perçues comme des terres fertiles et sacrées, les zones humides sont aujourd’hui traversées par des circulations polluées — plastiques, métaux lourds, rejets industriels — ou déséquilibrées par la montée qui fragilisent leurs écosystèmes. Comment, à travers l’art et la recherche, renouer avec leurs récits fondateurs pour penser de nouvelles formes d’habitations durables pour tous les vivants ?
17H45- 18H15 VISITE CONTÉE| Popline Fichot
Popline Fichot, artiste nommée pour le Prix COAL étudiant 2025, nous guide dans la collection permanente du musée à la recherche des symboles aquatiques en lien avec son projet
L’orchestre des fuites, les souffles des daphnies.
18H-18H20 PERFORMANCE DÉGUSTATION DE ROSÉES DU MATIN| Pauline Rip
Pauline Rip, artiste lauréate du Prix du Jury 2025, propose une expérience en lien avec son projet Elficologie : la récolte de rosée du matin. À la manière d’un cours d’œnologie, l’artiste propose une dégustation publique de dix gouttes de rosée.
18H15-18H45 ACTION RITUELLE AGÜITA DE PIEDRA ( PETITE EAU DE PIERRE) | Kay Zevallos Villegas
KAY, artiste d’ascendance quechua par lignée maternelle et ayant grandi dans la plaine amazonienne, tisse dans cette action un dialogue avec sa mémoire familiale et territoriale. Inspirée par le batán, elle crée des sculptures en pierre péruvienne qui accompagnent cette pratique de continuité, où plantes, geste, son et communauté s’entrelacent. Dans leur déplacement, ces pierres évoquent les transits migratoires et les continuités entre les territoires que l’artiste habite, se présentant comme des porteuses de mémoire et d’affection. Action réalisée en compagnie de sa mère et des invité·e·s.
18H30-19H PERFORMANCE AGWUAS (extrait)| Marcela Santander Corvalán
Comment partir de l’eau pour écouter, à travers la danse, le toucher, les mots et la musique, les voix du passé et imaginer les possibles gestes du futur ? Marcela Santander Corvalán et Gérald Kurdian proposent un espace ouvert pour partager des histoires d’eaux, de danses populaires chiliennes et de pratiques collectives de soin.
19H VISITE GUIDÉE AU FIL DE L’EAU
En parallèle de la cérémonie de remise des prix, vous êtes invité·e à découvrir les œuvres des nommé·e·s du Prix COAL 2025, en dialogue avec la collection permanente du musée de la Chasse et de la Nature.
20H30-21H30 PERFORMANCE CULINAIRE| Charlotte Gautier van Tour et Luz Moreno Pinart
Venez découvrir et déguster l’univers aquatique des MATRIBIOTES, collectif créé par Charlotte Gautier Van Tour, lauréate du prix COAL 2025, et l’artiste multidisciplinaire Luz Moreno Pinart.
21H45-23H DJ SET| Gérald Kurdian aka HOT BODIES
Gérald Kurdian, aka HOT BODIES, fait monter la température dans un DJset liquide et festif !
SAMEDI 13 DÉCEMBRE
11H-12H30BALADE SPÉCULATIVE PUDDLE TOUR | Mirja Busch
Mirja Busch, lauréate du Prix COAL mention Centre Wallonie Bruxelles/Paris présente son projet Institute of Puddleology (Institut des flaques) dans l’auditorium, avant de passer à la pratique en partant étudier les flaques du quartier du Marais.
14H-15H RENCONTRE : Abondance et sécheresse : les blessures de l’eau
Avec Férielle Doulain-Zouari, Charlotte Gautier van Tour, Khouloud Benzarti et Mohammad Rakibul Hasan, artistes nommé·e·s et lauréates du Prix COAL 2025 et Prix COAL étudiant en dialogue avec Florence Habets, hydro-climatologue, CNRS/ ENS.
Modératrice : Claire Luna, commissaire et critique d’art.
Entre raréfaction et inondations, l’eau recompose nos territoires, bouleverse nos usages et redessine nos paysages. Cette rencontre réunit hydroclimatologues et artistes pour interroger les métamorphoses induites par ces déséquilibres hydriques et explorer comment la création peut accompagner, traduire ou anticiper ces mutations profondes.
15H-18H VISITES GUIDÉES
Visites guidées au fil de l’eau| Khouloud Benzarti & Popline Fichot
Suivez le fil de l’eau avec les artistes nommées du Prix COAL qui feront dialoguer leurs œuvres avec la collection permanente du musée de la Chasse et de la Nature. Accès sur présentation d’un billet d’entrée au musée
15H-16H ATELIER| Charlotte Gautier van Tour
Pour adultes et enfants accompagnés à partir de 9 ans. La lauréate du Prix COAL 2025 propose un atelier de peinture à base de spiruline, d’après une observation d’algues sous microscope, en écho avec son projet lauréat Bloom, le sang des glaciers.
16H-17H RENCONTRE : L’eau, miroir du monde
Avec Mirja Busch, Lara Tabet et Clara Niveau-Juteau, Artistes nommées et lauréates du Prix COAL et du Prix COAL étudiant.
Modérateur : Christopher Yggdre, commissaire indépendant.
L’eau, par sa nature réfléchissante et mouvante, peut être entendue comme le miroir du monde que nous façonnons. Présence vivante et sensible, elle capte nos reflets, mais aussi les tensions de notre époque, les empreintes des violences que l’humain inflige aux écosystèmes. À travers le travail d’artistes qui rendent visibles les pollutions, les luttes et les résistances liées à l’eau, cette rencontre interroge la capacité de l’art à révéler la fragilité du vivant et à ouvrir de nouveaux imaginaires de réparation et de soin.
16H-18H ATELIER JEUNE PUBLIC UPCYCLER AVEC LA ROSÉE | Pauline Rip
Pour adultes et enfants accompagnés à partir de 12 ans. Pauline Rip, artiste lauréate du Prix du Jury 2025, propose un travail autour de la transformation d’objets et de vêtements personnels en surfaces perlées, comme après une aube humide. La goutte de rosée devient alors un ornement du quotidien.
Exposition « Sans Réserve » du 12 décembre 2025 au 11 janvier 2026 – Musée de la Chasse et de la Nature, 62 rue des Archives – 75003 – Paris







