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L’ethnologie va vous surprendre ! Deux jours pour explorer le XXIème siècle

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L’ethnologie va vous surprendre ! revient pour un sixième rendez-vous les 2 et 3 mars 2024. L’événement place cette année au cœur de sa programmation le corps, et plus précisément le dépassement du corps. Depuis 2013, le musée du Quai Branly – Jacques Chirac met à l’honneur jeunes ethnologues, artistes et chercheurs de renom lors d’un week-end biennal consacré à l’ethnologie. Science en plein renouvellement, fondée sur des enquêtes de terrains – lointains ou proches, et sur des archives, l’ethnologie permet de mieux appréhender la complexité et la variété de nos sociétés et formes culturelles.

Pour aborder ces enjeux autour du corps, quatre Grandes conférences ponctuent le week-end autour de la lecture de rituels mettant en jeu le corps, ses modifications et ses limites physiologiques en présence d’une dizaine d’intervenants parmi lesquels : Stéphane Breton, cinéaste et ethnologue, directeur d’études à l’EHESS, Anne-Christine Taylor, anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS, Volmir Cordeiro, chorégraphe et danseur-chercheur, Laura Flety, anthropologue de la danse actuellement à la Casa de Velázquez (Madrid), Pierre Lemonnier, directeur de recherche émérite au CNRS, Nathan Schlanger, professeur d’archéologie à l’École nationale de chartes à Paris, Lilian Thuram, ancien champion du Monde et d’Europe de Football, à l’origine de la fondation Éducation contre le racisme, Philippe Charlier, médecin légiste, archéologue et anthropologue.

Au programme également, des mini-conférences interactives et visuelles, les Têtes chercheuses. Elles évoquent entre autres, le pouvoir du corps dans la danse balinaise, les voyages chamaniques et les pélerinages psychédéliques en Amazonie péruvienne, le travail du corps et le travail politique dans les pratiques féministes de loisirs, le rugby du pacifique…

Tout le week-end, commentaires d’œuvres et visites flash des collections sont proposés pour tous les publics, jeunes, familles et curieux.

Le samedi 2 mars, le musée propose une soirée exceptionnelle jusqu’à minuit avec des visites inédites au cœur des collections ainsi que des performances programmées en collaboration avec le CND (Pantin) dans le théâtre Claude Lévi-Strauss et sur le plateau des Collections et apport le regard d’artistes contemporains sur le corps :

  • un cabaret Drag King proposé par la Kings Factory,
  • le solo Outrar du chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro – créé sur une proposition de la chorégraphe Lia Rodrigues,
  • un show pédagogique autour du krump du chorégraphe Grichka Caruge,
  • un battle surprise par la compagnie Art-Track.

Et parce qu’il est précisément question de corps et de mouvement, c’est sur le dancefloor que se termine la soirée au son d’un DJ set.

Les cinéphiles ne sont pas oubliés avec trois films à découvrir :

  • Danser l’espoir, portrait de Germaine Acogny de Vali Fugulin et Martin Morissette, autour de la grande chorégraphe qui a fait émerger la danse contemporaine africaine.
  • Un film documentaire du réalisateur-anthropologue Emilio Domingos, La Bataille du Passinho qui revient sur cette danse, le Passinho, originaire des favelas et issue du Baila funk, qui a explosé en 2008, transformant significativement le visage des faubourgs de Rio de Janeiro.
  • De Humani Corporis Fabrica de Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor, présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2022, une incroyable aventure intérieure qui ouvre aujourd’hui le corps au cinéma où l’on y découvre que la chair humaine est un paysage inouï qui n’existe que grâce aux regards et aux attentions des autres.

Programme : Grandes conférences

Théâtre Claude Lévi-Strauss et chaîne YouTube du musée en différé / Samedi 2 et dimanche 3 mars à 11h30 et 15h30 / 1h de conférence suivie de 30 mn d’échange avec le public.
Chercheurs confirmés, ethnologues et anthropologues, cinéastes,  chorégraphes et danseurs-chercheurs, grands sportifs et humanistes  analysent des sujets fondamentaux à travers le prisme de l’ethnologie et expliquent ce que celle-ci révèle de nos sociétés.

Qu’est-ce qu’un corps ? Samedi 2 mars à 11h30 / Par Stéphane Breton, cinéaste et ethnologue, directeur d’études à l’EHESS et Anne-Christine Taylor, anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS

J’ai un corps bien à moi, semble-t-il, et c’est ce qui fait que je suis moi. Je le compte parmi mes propriétés et prétends exercer sur lui ma pleine souveraineté. Je me crois donc unique et indépendant. Mais c’est une illusion, car il n’est pas de société humaine où l’on pense que le corps vaille par lui-même. Tout corps est engendré, et pas seulement par ses pères et mères. Il n’est pas fabriqué par celui qui l’a, mais par d’autres. Nulle part n’est-il pensé comme une chose contenue dans sa peau. Il est au contraire la forme particulière de la relation avec l’altérité constituante de la personne. Oui, mon corps est ce qui me rappelle que je me trouve dans un monde peuplé d’ancêtres, de divinités, d’ennemis ou d’êtres du sexe opposé. Mon corps bien à moi ? C’est lui qui fait que je ne m’appartiens pas, que je n’existe pas seul et que mon destin est de vivre en société.

Déborder sa danse Samedi 2 à 15h30 / Par Volmir Cordeiro, chorégraphe, danseur et enseignant-chercheur, prix SACD Jeune Talent Chorégraphie 2021 et Laura Flety, anthropologue, chercheuse post-doctorante à la Casa de Velázquez EHESS – Mondes américains/ MUSIDANSE (Paris 8)

Cette conférence sous forme de dialogue entre un danseur-chercheur et une anthropologue de la danse explore les effets de saturation, de débordement et de chargement du corps, à partir des rituels dansés des Andes et des créations chorégraphiques de Volmir Cordeiro. Y sont interrogées les frontières corporelles et les contraintes imposées, négociées ou transformées par la danse. Comment les dispositifs sensibles – sons, mouvements, artefacts – génèrent-ils une expérience singulière du dépassement de soi ? De quelles multiples manières ces dispositifs sont-ils répétés, pensés et éprouvés ? C’est enfin le surgissement de l’étrange par la danse qui est au cœur de la discussion : pourquoi créer des corporéités bizarres, fantastiques et extraordinaires au sein des mondes contemporains ?

Le corps : des techniques au rituel Dimanche 3 mars à 11h30 / Par Pierre Lemonnier, directeur de recherche émérite au CNRS (Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie) et Nathan Schlanger, professeur d’archéologie à l’École nationale des chartes à Paris, préhistorien, spécialiste de technologie et de culture matérielle, historien de l’archéologie, du patrimoine et des sciences sociales.
Conférence animée par Benoît de L’Estoile, anthropologue, directeur du département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Alors que l’on a souvent défini le domaine du rituel par opposition à celui de la technique, les ethnologues se penchent aujourd’hui sur les gestes, les objets et les actes physiques qui se mêlent aux paroles pour rendre le rituel performant – tout comme ils reconnaissent dans les techniques les plus efficaces, y compris les techniques du corps, une pléthore de symboles et de représentations collectives. Opposition ou continuum ? C’est sur ces alternatives que porte le dialogue entre Nathan Schlanger, spécialiste de l’œuvre de Marcel Mauss, et Pierre Lemonnier, auteur d’une étude des initiations masculines des Baruya de Nouvelle-Guinée.

Le sport comme vecteur de dépassement de soi et d’égalité Dimanche 3 mars à 15h30 / Par Lilian Thuram, créateur et président de la fondation Éducation contre le racisme (www.thuram.org), auteur et ex-footballeur et Philippe Charlier, médecin légiste, archéologue et anthropologue. Maître de conférences des universités et praticien hospitalier, il dirige le Laboratoire, anthropologie, archéologie, biologie (LAAB) à l’université de Paris-Saclay.

Depuis toujours, le sport véhicule des valeurs de dépassement de soi et de cohésion parmi les peuples. Repousser individuellement ou collectivement ses limites se décline autant physiquement que moralement. À travers cet échange entre un sportif de haut niveau désormais engagé en humanisme et un anthropologue, le public observe comment le sport peut être porteur d’un message d’égalité, d’inclusion et de tolérance.

Têtes chercheuses

/ Salle de cinéma / Samedi 2 mars à 13h30, 14h, 14h30, 15h, 15h30, 16h, 16h30 et dimanche 3 mars 2024 à 13h, 13h30, 14h, 14h30 / 15 mn de présentation suivie de 15 mn d’échange avec le public.
Anthropologues, cinéastes et photographes présentent leurs recherches sous forme de mini-conférences interactives et visuelles. En s’appuyantsur des images, des vidéos, de la performance et des extraits sonores, leurs travaux plongent le spectateur en différents points du monde avec des sujets inattendus.

Danser la mémoire, performer le corps-archive : le bollo des Kroumen en Côte d’Ivoire / Samedi 2 mars à 13h30 / Par Elina Djebbari, anthropologue, maîtresse de conférences, Université Paris Nanterre, CREM-LESC (UMR 7186 CNRS-UPN).

Issue de circulations transatlantiques sur le temps long en lien avec la traite  esclavagiste et apparentée aux formes de quadrilles créolisés nés dans les plantations, la danse bollo est considérée comme l’apanage des populations Kroumen en Côte d’Ivoire. À travers l’étude de cette pratique dansée originale, il s’agit d’interroger comment le corps et le sonore sont investis de manière complexe et sensible par les danseurs et danseuses comme vecteurs et supports d’une mémoire afro-diasporique transatlantique en même temps qu’un marqueur identitaire contemporain.

Taksu : le pouvoir du corps dans la danse balinaise / Samedi 2 mars à 14h / Par Juliana Coelho, chercheuse postdoctorale en anthropologie à l’Université de São Paulo (FAPESP – São Paulo Research Foundation) et chercheuse invitée à l’Université de Leyde.

Fréquemment traduite par « présence » ou « charisme » sur scène, taksu est une notion complexe et incontournable pour ceux qui s’intéressent aux arts performatifs de Bali. Entre le pouvoir et/ou l’inspiration qui rend visite à un performeur, entre la communication et la communion entre lui et les spectateurs, taksu semble appartenir à une dimension immatérielle de la scène. Pourtant, elle est également appréhendée comme une manière d’utiliser son corps dont les ressentis physiques et musculaires sont partagés par plusieurs performeurs balinais.
Ainsi, la maîtrise technique des mouvements de la danse est idéalement apprise en assimilant la gestion des énergies, connue sous l’expression ngunda bayu. Cela correspondrait, par exemple, à des techniques de respiration, à une activation musculaire du centre du corps, et l’extension consciente du mouvement jusqu’à ses extrémités – les mains, les pieds et les yeux.

Voyages chamaniques. Pèlerinages psychédéliques en Amazonie péruvienne / Samedi 2 mars à 14h30 / Par David Dupuis, anthropologue (IRIS/EHESS), commissaire de l’exposition Visions chamaniques. Arts de l’ayahuasca en Amazonie péruvienne.

Depuis le début des années 2000, un nombre croissant d’européens se rendent en Amazonie péruvienne afin de participer à des pratiques rituelles d’inspiration chamanique mobilisant l’usage d’un puissant breuvage psychotrope : l’ayahuasca.
Au cours de cette intervention appuyée sur des enquêtes de terrain menées depuis une dizaine d’années, ces « touristes chamaniques » partis à la rencontre de l’ayahuasca sont étudiés. Que cherchent-ils et que trouvent-ils en Amazonie ? Explorant la dynamique de « socialisation des hallucinations » par laquelle les interactions sociales façonnent le contenu de l’expérience hallucinogène, David Dupuis montre que cette expérience conduit les participants à réinterpréter leur identité, leur biographie et leurs comportements quotidiens à la lumière d’un nouveau modèle culturel.

Peaux blanches / peaux bronzées dans le cinéma de Bollywood / Samedi 2 mars à 15h / Par Hélène Kessous, anthropologue et co-commissaire de l’exposition Bollywood Superstars. Histoire d’un cinéma indien.

Il existe dans le cinéma populaire hindi une couleur de peau de convention, qui n’est ni réelle ni réaliste. Cette blancheur épidermique qui monopolise l’attention et attise les convoitises est le reflet d’une norme esthétique ancienne véhiculant pouvoir, richesse, vertu, beauté et aujourd’hui modernité. Incarnation d’une forme de perfection et d’accomplissement de soi, les teints les plus pâles s’affichent avec superbe sur les écrans cinématographiques. Dans un tel contexte, comment le bronzage pourrait-il exister ? Les motifs comme la plage, la vie en diaspora, les voyages, mais aussi l’internationalisation des imaginaires participent à un changement de paradigme en nourrissant de nouvelles représentations des corps.

Prothéser n’est pas augmenter. Une anthropologie du corps amputé et appareillé / Samedi 2 mars à 15h30 / Par Paul-Fabien Groud, docteur en anthropologie, Laboratoire Sciences, Société, Historicité, Éducation et Pratiques – EA 4148 – Université Claude Bernard – Lyon 1.

Médiatisé comme corps réparé/augmenté par les prothèses ou, à l’inverse, encore possible source de stigmatisation, le corps amputé et appareillé est un sujet/objet anthropologique particulier, complexe, captivant. Au plus proche des personnes concernées, le parcours d’ethnologue de Paul-Fabien Groud l’a conduit à étudier ce que signifie vivre avec la perte du membre et composer avec un corps transformé par l’amputation et l’usage de la prothèse. Basée sur ces travaux de recherche, à rebours d’une vision enchantée techno-validiste, cette conférence invite à explorer des dédales du corps amputé « prothésé » et à mettre en lumière les diversités des vécus des personnes amputées.

Le corps dans la cité : regards photographiques / Samedi 2 mars à 16h / Par Camilo Leon-Quijano, doctorant anthropologue et photographe, Aix-Marseille Université/IDEAS.

En partant d’une ethnographie photographique menée à Sarcelles entre 2015 et 2018, cette intervention vise à montrer les expériences sensibles du corps dans la cité. Suivant le diaporama sonore Les Rugbywomen, la place de l’image et du son sont explorées dans l’appréhension des expériences corporelles d’un groupe de joueuses de rugby. La réflexion montre l’importance de la photo-ethnographie dans la construction de nouvelles formes de représentation du corps des jeunes sarcelloises.

Entraînements et rencontres des rugbywomen. Photo prise dans son ambiance, 2017 © Camilo Leon-Quijano

Quels corps militants ? Travail du corps et travail politique dans les pratiques féministes de loisir / Samedi 2 mars à 16h30 / Par Aurélie Aromatario, chercheuse postdoctorale, Atelier Genre(s) et Sexualité(s) / Observatoire du Sida et des Sexualités, Université Libre de Bruxelles.

Malgré un récent regain d’intérêt dans les sciences sociales pour le corps et son rôle politique, en particulier au sein des mouvements féministes, il n’est pas toujours aisé de qualifier ce corps qui milite, s’expose, se rend vulnérable et se modifie au fil de l’activité militante. Cette intervention aborde la manière dont plusieurs écoles de pensée (en philosophie, sciences sociales ainsi qu’au sein des théories féministes) approchent le corps au regard du genre et ce que ces conceptualisations induisent en matière de revendications politiques. En parallèle de ces approches théoriques, il semble nécessaire de s’attarder aussi sur la manière dont un militantisme féministe et queer contemporain se saisit du corps comme outil mais aussi comme enjeu de l’action collective, en centrant le regard sur la matérialité corporelle et subjective, ses transformations, ses forces et ses vulnérabilités. Avec des pratiques aussi diverses que le drag, le roller derby ou l’autodéfense féministe, se trouvant à la croisée entre loisirs, sport, art et politique, c’est la portée en termes de production des savoirs d’un tel activisme qui est interrogée.

Le Rugby du Pacifique. Succès sportif et spectacle médiatique / Dimanche 3 mars à 13h / Par Julien Clément, anthropologue chercheur indépendant.

Le Rugby du Pacifique connaît des succès sportifs, comme la victoire de Fidji dans le tournoi de rugby à sept aux derniers Jeux Olympiques ; des succès médiatiques, avec les danses traditionnelles pratiquées avant les matchs, reprises sur tous les supports ; et des succès de figuration, avec des tatouages polynésiens qui se répandent sur les peaux des hommes et des femmes, en partie à travers la médiatisation des joueurs.
Comment les pays du Pacifique parviennent à transmettre des valeurs et des identités propres par cette reconnaissance internationale, à travers un prisme étrange, celui du show des compétitions sportives ?

Transformer le corps dans le théâtre dansé et dans les arts martiaux en Inde / Dimanche 3 mars à 13h30 / Par Tiziana Leucci, Centre d’Études Sud-Asiatiques et Himalayennes, Laboratoire d’Anthropologie Politique (CESAH, LAP, CNRS-EHESS, Paris-Aubervilliers).

Le corps des athlètes et des artistes des arts vivants (danseurs, acteurs, musiciens, acrobates, chanteurs, praticiens des arts martiaux…) est un corps modelé, pétri, refaçonné, raffiné, « transformé » depuis l’enfance, selon les règles techniques spécifiques à chaque discipline et selon les canons esthétiques établis par chaque culture. « L’écriture et la performance du corps théâtral et sportif », ainsi que les langages, tant verbaux que gestuels de l’acteur-danseur-musicien-acrobate-athlète, sont les résultats de ces processus de « raffinement », de « stylisation » et de « transformation », tant physiques que psychiques. Deux études de cas illustrent ce propos : l’une basée sur le corps dans la danse contemporaine et classique occidentale, et l’autre dans les formes de théâtre dansé et dans les arts martiaux de l’Inde.

Les valeurs contraires du sport, les coureurs au Kenya / Dimanche 3 mars à 14h / Par Jean-Baptiste Eczet, maître de conférences de l’EHESS, membre du laboratoire d’anthropologie sociale.

Il est question ici de présenter d’abord comment le sport de compétition est un système d’évaluation autoréférentiel qui vise à hiérarchiser à partir d’une condition corporelle commune. Selon l’aspect de cette définition du sport que l’on privilégie, le sport peut être tantôt ludique ou compétitif, s’accommoder tant des valeurs méritocratiques que des valeurs de partage, et accompagner tant le racisme que l’universalisme. L’exemple des coureurs du Kenya montre encore d’autres configurations de valeurs autour de la pratique de la course à pied et de son travail acharné du corps. Ainsi, on découvre que le sport n’est pas porteur de valeurs communes, mais comment des valeurs contraires traversent le sport.

Corps autochtones et cinéma : les enjeux de l’autoreprésentation / Dimanche 3 mars à 14h30 / Par Sophie Gergaud, chercheuse indépendante, ethno-cinéaste, programmatrice  indépendante spécialisée dans les cinémas autochtones, traductrice.

Du corps de l’Indien fantasmé et évanescent aux corps autochtones réaffirmés et célébrés à l’écran, une esquisse des enjeux de la souveraineté visuelle telle qu’exercée par plusieurs cinéastes autochtones contemporains.

Toute la programmation : www.quaibranly.fr

Lieu : musée du Quai Branly – Jacques Chirac – 37 quai Branly, 218 et 206 rue de l’université  -75007 Paris
Musée et activités en accès libre et gratuit
Retransmission en différé des conférences sur la chaîne YouTube du musée

Photo d’en-tête : « Outrar » de Volmir Cordeiro

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patricia.fetnan@gmail.com
7 mois

«  Des corps qui se rêvent, des Maths qui s’écrivent » ecoleducerisier.wordpress .com, page Récits, et « Le corps dans l’espace », sur ecole du cerisier, YouTube et…pas que des Maths…, page Récits, «  Maintenant nous serons le vivant qui tisse et qui bruisse ». Comme quoi, oui, le corps est un puissant outil de la Parole. Pulsion de VIE. Le Souffle

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