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Ces vingt compagnies portent la responsabilité historique de la crise climatique

À elles seules, elles sont responsables d’un bon tiers des émissions de gaz à effet de serre de l’ère moderne.

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Un jour sans doute l’histoire jugera. Vingt sociétés, vingt compagnies pétrolières ou gazières, dont plus de la moitié sont des entreprises d’État, détiennent le triste record d’être, à elles seules, responsables de 35 % des émissions de gaz à effet de serre. Elles ont, pendant des décennies, contribué au dérèglement climatique et à la situation de non-retour vers laquelle nous nous dirigeons. À elles seules, en toute connaissance de cause, elles ont favorisé le déversement de centaines de milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Toutes connaissaient la portée et les conséquences de leurs actions depuis au moins cinq décennies. Aucune n’a fait marche arrière. Au contraire, aujourd’hui encore elles dépensent des centaines de millions de dollars en lobbying pour acheter la complicité des responsables politiques et s’offrir le droit de massacrer la planète. Toutes disent être vertueuses et vertes. Toutes mentent.

C’est l’ONG Climate Accountability Institute, la principale autorité mondiale sur le rôle du pétrole dans l’urgence climatique qui dévoile cette liste : vingt sociétés pétrolières ou gazières, responsables d’avoir le plus contribué à la crise climatique depuis 1965. Elles ont participé collectivement, par la combustion de leurs produits, à la production de 480 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et de méthane. Ce chiffre équivaut à 35 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre du monde.

Liste noire

La compagnie Saudi Aramco est, de loin, la plus polluante des vingt entreprises qui composent cette liste. Elle appartient à l’Arabie saoudite, le plus gros exportateur mondial de pétrole. Si les autres compagnies du Golfe sont présentes en bonnes places dans ce palmarès noir (Abu Dhabi National Oil Co ou Kuwait Petroleum Corp), on trouve aussi le russe Gazprom ou les compagnies américaines Chevron, ExxonMobil, Peabody Energy ou ConocoPhillips. Le français Total apparaît dans ce tableau des grands pollueurs, de même que les britanniques BP ou l’anglo-néerlandais Shell. L’Asie n’est pas absente ni exonérée de responsabilité, représentée par PetroChina ou l’indien Coal India. A l’autre bout du monde, l’Amérique latine est présente avec Pemex, Petroleos du Venezuela ou Petrobras du Brésil.

La liste noire des pollueurs mondiaux a été dressée en partant de la production annuelle de pétrole, de gaz naturel et de charbon déclarée par chacune des entreprises. Les experts mandatés par l’ONG ont ensuite calculé la quantité de carbone et de méthane contenue dans les combustibles produits émise dans l’atmosphère tout au long de la chaîne d’approvisionnement, de l’extraction à l’utilisation finale.

Il a été alors constaté que 90% des émissions attribuées aux 20 principaux responsables de la crise climatique provenaient de l’utilisation de leurs produits, tels que l’essence, le kérosène, le gaz naturel et le charbon thermique. Un dixième provenait de l’extraction, du raffinage et de la livraison des carburants finis.

Ces résultats pointent le rôle historique des entreprises de combustibles fossiles dans l’escalade de la crise climatique. Dans une autre étude datant de 2017 réalisée par Peter Frumhoff de l’Union of Concerned Scientists aux États-Unis, les émissions de CO2 et de méthane des 90 plus grands producteurs industriels de carbone sont responsables de près de la moitié de l’augmentation de la température mondiale et de près d’un tiers de la hausse du niveau de la mer entre 1880 et 2010.

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L’arbre qui cache la forêt

Ces vingt compagnies sont le gros arbre qui cache une petite forêt bien sombre. En effet, derrière ces marques, qui sont pour la plupart très connues du grand public, se cachent des noms dont la plupart des gens n’ont jamais entendu parler. La plupart sont des entreprises d’État ayant des droits sur l’exploitation des réserves nationales de combustibles fossiles. Elles ne sont qu’une poignée — pas plus de 70 dans le monde—, mais détiennent 90 % du pétrole et du gaz produits sur la planète, dépassant en taille financière les entreprises cotées en bourse telles que ExxonMobil, BP et Shell.

A quelques rares exceptions près, ces entreprises qui font la pluie et le beau temps sur les combustibles fossiles, sont des sociétés contrôlées par des États. Elles ne rendent jamais publiquement compte de leurs activités car, n’étant pas cotées en Bourse, elles n’ont aucune obligation de publicité. Leurs réunions se tenant à huis clos, elles sont remarquables par leur opacité presque totale, leur nombre restreint de responsables — la plupart du temps des hauts fonctionnaires ou des oligarques — et leur total mépris pour toute tentative de coordonner la moindre action contre l’urgence climatique. Ce n’est pas sur elles qu’il faut compter pour sauver la planète.

Pétrole

Ces organismes opaques refusent de donner le moindre indice sur leur stratégie et encore moins sur leur stratégie climatique. Le quotidien britannique The Guardian a interrogé douze d’entre elles pour savoir si leurs engagements cadraient avec l’Accord de Paris sur le climat et sur ce qu’elles prévoyaient pour passer à une économie bas-carbone d’ici 2050. Aucune n’a répondu aux questions.

Patrick Heller, l’auteur principal d’un important rapport sur les organismes de contrôle des énergies fossiles, Natural Resource Governance, commente leur attitude ainsi : « Les régulateurs ont encore du mal à obtenir des informations fiables et régulières sur leurs dépenses, leurs projections de production future ou leurs stratégies commerciales fondamentales. Il est dès lors difficile pour le public d’évaluer en toute confiance la viabilité des engagements nationaux en matière de lutte contre le changement climatique ou de poursuivre la transition vers un bouquet énergétique plus propre. Il est également difficile d’évaluer les risques que l’argent que les compagnies dépensent aujourd’hui pour l’exploration puisse se retrouver dans des actifs immobilisés qui ne seront pas viables du point de vue financier alors que le monde s’éloigne des énergies fossiles ».

Une promiscuité coupable

Bryony Worthington, directrice exécutive de l’Environmental Defence Fund Europe explique que les gouvernements des États et les compagnies liées aux énergies fossiles sont indissociables en termes d’intérêts et de comportement lors des négociations sur le climat. En observatrice attentive des négociations climatiques internationales depuis vingt ans, elle fait le constat suivant : « Il n’y a pas de distance entre les compagnies pétrolières et leurs gouvernements lors des négociations – ils sont identiques ». Et beaucoup d’entre eux, poursuit-elle – en particulier l’Arabie saoudite – ont « freiné le progrès ».

C’est ce que pense Michael Mann, l’un des scientifiques climatologues les plus réputés au monde, en déclarant que les révélations de l’étude du Climate Accountability Institute mettaient en lumière le rôle des entreprises de combustibles fossiles et a appelé les responsables politiques aux prochaines négociations sur le climat au Chili en décembre à prendre des mesures urgentes pour freiner leurs activités. « La grande tragédie de la crise climatique est que sept milliards et demi de personnes doivent payer le prix – sous la forme d’une planète dégradée – pour que quelques dizaines d’intérêts polluants puissent continuer à faire des profits records. C’est un grand échec moral de notre système politique que nous ayons permis que cela se produise. »

La part de responsabilité de ces entreprises dans la crise climatique est considérable. Dans l’hypothèse où, un jour, une cour de justice serait appelée à les juger pour crime d’écocide, leur dossier serait, à ce stade, extrêmement lourd. Mais, par surcroît des circonstances aggravantes pourraient leur être incriminées. En effet, ces entreprises et organismes étatiques ont pollué en toute connaissance de cause.

Ils savaient

Le directeur de l’ONG Climate Accountability Institute qui a mené cette étude, Richard Heede, précise dans son rapport : « Depuis la fin des années 1950, les grandes entreprises et les associations industrielles étaient conscientes et ont délibérément ignoré la menace que représente l’utilisation continue de leurs produits pour le changement climatique ». Il ajoute avoir choisi l’année 1965 comme point de départ de son analyse car des études récentes ont démontré qu’à cette date précise, l’impact environnemental des combustibles fossiles était connu des dirigeants de l’industrie et des politiciens, en particulier aux États-Unis.

Ainsi, par exemple, en novembre 1965, le président des États-Unis, Lyndon Johnson, a fait publier un rapport rédigé par le Groupe d’experts sur la pollution de l’environnement du Comité consultatif scientifique de la présidence, dans lequel était clairement exposé l’impact probable de la production continue de combustibles fossiles sur le réchauffement global.

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La même année, le président de l’American Petroleum Institute a déclaré à son assemblée annuelle : « L’une des prévisions les plus importantes du [rapport du président] est que le dioxyde de carbone est ajouté à l’atmosphère terrestre par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel à un tel rythme que d’ici l’an 2000, le bilan thermique sera modifié au point de provoquer des changements climatiques marqués. »

Quelques années plus tard, en 1982, Exxon prévoyait qu’aux alentours de 2090, les niveaux de CO2 auraient doublé en comparaison des premières années du XIXe siècle, et que cela conduirait, selon les connaissances scientifiques disponibles à l’époque, à une augmentation d’environ 3° Celsius des températures moyennes sur la planète. En 1988, un rapport interne de Shell anticipait des effets similaires, mais concluait en revanche que les niveaux de CO2 pourraient doubler plus tôt, vers 2030.

Les estimations de Shell prévoyaient une montée des eaux de 60 à 70 centimètres, et indiquaient que le réchauffement pouvait aussi conduire à la désintégration de la calotte glaciaire dans l’Ouest de l’Antarctique, ce qui aurait cette fois pour conséquence une élévation planétaire du niveau des mers « de cinq à six mètres », suffisante pour submerger des pays entiers, aux altitudes trop basses.

Les analystes de Shell mettaient également en garde dans leurs documents confidentiels internes contre la « disparition d’écosystèmes locaux et les destructions d’habitats » ; ils présageaient l’augmentation des « ruissellements, des inondations destructrices et la submersion des terres agricoles peu élevées », aussi, écrivaient-ils, « de nouvelles sources d’eau potable seraient nécessaires » pour compenser l’évolution de la pluviosité. Les modifications planétaires de la température de l’air allaient quant à elles « radicalement changer les façons de vivre et de travailler des populations ». Au total, concluait Shell, « les changements peuvent être les plus importants que l’histoire ait connus ».

Exxon, pour sa part, avertissait que « des événements potentiellement catastrophiques devaient être pris en compte ».

Le cynisme au stade magistral

Les entreprises pétrolières savaient parfaitement les risques qu’elles faisaient encourir à la planète et à l’humanité. Mais avec un cynisme magistral, elles ont construit une ligne de discours qui ne changera jamais jusqu’à aujourd’hui. En effet, refusant toute prise de responsabilité, les compagnies pétrolières, gazières et charbonnières affirment que c’est aux États et aux consommateurs d’assumer la « charge principale » de la lutte contre les changements climatiques, et non à l’industrie de l’énergie. Plus encore, ces compagnies se sont acharnées à mener des campagnes de dénigrement des recherches sur le climat et à peser de tout leur poids pour faire reculer les politiques favorables aux énergies propres.

Pour faire passer leurs messages, elles ont engagé des centaines de millions de dollars en campagnes de lobbying et de désinformation. Une étude réalisée au début de cette année 2019 a révélé que les cinq plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse dépensent à elles seules près de 200 millions de dollars chaque année en lobbying pour retarder, contrôler ou bloquer les politiques de lutte contre le changement climatique.

Résultat : la production mondiale de pétrole ne cesse de battre des records. L’essentiel des voitures circulant dans le monde roule aux énergies fossiles. Plus grave encore, les campagnes de promotion des vendeurs d’automobiles se sont concentrées sur leurs modèles les plus gourmandes en carburant. C’est ainsi qu’une étude de l’Agence internationale de l’énergie publiée ce 16 octobre nous apprend que 200 millions de SUV circulent dans le monde. Ces modèles de deux tonnes, à la mode dans nos villes, se vendent comme des petits pains, et sont devenus, cette année, la cause majeure d’émission de CO2 et de réchauffement climatique, surpassant l’industrie lourde, les poids lourds ou l’aviation en termes de croissance des émissions polluantes.

Paroles, paroles…

Mais ces performances destructrices sont toujours enrobées de belles paroles. Ce mardi 15 octobre a eu lieu à Londres la grand-messe des pétroliers, la convention Oil & Money. Les patrons de tous les géants pétroliers étaient présents et tous, sans exception, ont affiché leurs bonnes intentions écologiques. A qui irait de son vœu pieux. A commencer par le saoudien Amin Nasser, président du groupe Aramco, qui ouvrait la séance en expliquant que « le combat contre le changement climatique [était] d’importance cruciale ». Des propos réitérés, la main sur le cœur par Ben Van Beurden, patron de Royal Dutch Shell, mais aussi par celui de BP, Bob Dudley, ou de Total, Patrick Pouyanné. Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, allant lui aussi, en clôture du forum jeudi, de sa promesse que le cartel de l’or noir s’emparait « très sérieusement » de la lutte contre le réchauffement climatique.

Face aux recettes et aux résultats colossaux que dégagent les industries pétrolières, les petits gestes verts faits par ces compagnies ressemblent à des miroirs aux alouettes. L’AFP rapporte ainsi que Total a mis en avant les 1,5 à 2 milliards d’euros annuels d’investissements dans l’électricité bas carbone d’ici 2025 et le lancement d’une centrale photovoltaïque à Villers-Saint-Paul dans le Nord de la France.

Des gestes insuffisants pour redorer leur image. Des manifestations de citoyens, de jeunes, de radicaux ont lieu toutes les semaines pour dénoncer les ravages de l’or noir sur le climat. La semaine dernière, le mouvement Extinction Rebelion est allé recouvrir de peinture noire le siège de Total à la Défense. Des actions symboliques parmi lesquelles on peut citer celle de la Royal Shakespeare Company (RSC) qui a, par exemple, décidé de renoncer aux aides pourtant précieuses pour elle que lui accordait le pétrolier britannique BP.

Face à ce cynisme des industries fossiles, Richard Heede condamne sans réserve : « Les dirigeants des secteurs du pétrole, du gaz et du charbon font dérailler les progrès et offrent des platitudes alors que leur vaste capital, leur expertise technique et leur obligation morale devraient permettre plutôt que contrecarrer la transition vers un avenir faible en carbone ».

L’éclatement salvateur d’une grosse bulle ?

Les compagnies pétrolières sont condamnables. Mais avant qu’une cour de justice ne les juge un jour, elles le seront sans doute avant par leur marché. C’est ce que pense Jeremy Rikfin dans son dernier livre Le New deal vert mondial, publié ce 16 octobre par les éditions LLL. Il prédit « D’après les études de groupes bancaires et financiers, des milliers de milliards de dollars des énergies fossiles sont en passe de devenir des actifs bloqués, qui deviendront obsolètes avant de parvenir au terme de leur cycle de vie. Ils ne pourront jamais être amortis. Il s’agit pour le moment d’une bulle financière gigantesque, historique, de 100.000 milliards de dollars d’après Citigroup, 40.000 milliards selon The Economist. Elle devrait exploser d’ici à 2028. »

L’éclatement de cette bulle gigantesque aura lieu pour une simple raison : bientôt nous n’aurons plus besoin de centrales nucléaires, unités de raffinage, usines de charbon, pipelines de gaz naturel. Car les comportements auront changé et les esprits ressaisis. Pas chez les prêtres des énergies fossiles, pas chez les politiques actuellement au pouvoir, trop contraints dans leurs habitudes et leurs connivences. Pas même chez les consommateurs qui auront du mal à changer leurs habitudes installées depuis des années de lavage de cerveau marketo-publicitaire. Non, selon Jérémy Rifkin, ce sont les jeunes, par centaines de millions qui vont prendre en main la situation.

« Les jeunes dans la rue ! » s’écrie-t-il, arguant qu’il s’agit d’un «   nouveau mouvement politique, inédit dans nos 200.000 ans d’histoire récente. » Pour lui, « La jeune génération s’exprime en tant qu’espèce, une espèce en danger ». Il se prend à prophétiser : « Les jeunes ne vont pas seulement protester, ils vont s’organiser pour lutter, à leur échelle, contre le réchauffement climatique. Ils seront à la tête des municipalités, des écoles, des universités, des entreprises et ils pourront agir ».

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Invité
Kassy
5 années

Si ces sociétés pétrolières existent, c’est qu’on a tous consommé, et n’en déplaise à des gens comme l’auteur de cet article, je veux continuer à vivre correctement comme des milliards d’humain et je refuse de retourner à l’âge de pierre. On possède des moyens technologiques pour faire face à la montée des eaux, pour adapter le génome des plantes, pour recapturer le CO2 et pour produire de l’électricité propre grâce au nucléaire.
Alors ras le bol de ce genre de discours.

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