Sous les voûtes dorées d’une Venise éternelle, l’eau devient musique, miroir et mémoire. Le compositeur néoclassique Nico Cartosio signe avec In the Beginning was the Water une œuvre symphonique et cinématographique d’une intensité rare, où le son et l’image s’unissent pour raconter l’origine et le souffle du vivant.
À Venise, tout commence et tout finit dans l’eau. C’est là, dans le murmure de la lagune et la lente respiration des canaux, que Nico Cartosio a puisé la matière de son nouveau film-concert, In the Beginning was the Water. Plus qu’une performance musicale, cette œuvre est une méditation visuelle et sonore sur la naissance du monde, une plongée dans la mémoire fluide de l’élément primordial.
Filmée durant l’été 2024 dans la Scrolla Grande di San Giovanni Evangelista, joyau vénitien du XIIIᵉ siècle, la création associe la splendeur architecturale de la Sérénissime à la ferveur symphonique de l’Orchestre philharmonique italien et du Chœur de l’Opéra de Parme, dirigés par Sergey Luran.
Les solistes Emanuele Savron (piano) et Giada Visentin (violon) y tissent des lignes lumineuses, portées par la captation sonore magistrale du légendaire ingénieur du son Alan Meyerson, connu pour son travail aux côtés de Hans Zimmer. Ils veillent à ce que chaque ondulation et chaque vague résonne avec clarté et profondeur cinématographique, contribuant ainsi à créer une expérience qui captive le public. Chaque note semble alors se diluer dans la clarté mouvante des reflets, comme si la musique elle-même devenait onde.

Nico Cartosio (47 ans) est un compositeur et producteur néoclassique contemporain. Son premier album, Melting (2019), enregistré aux studios Abbey Road avec des musiciens de bandes originales hollywoodiennes et mixé par Alan Meyerson, est entré dans le classement Billboard Classical et a depuis dépassé les six millions d’écoutes sur Spotify et les 19 millions de vues sur YouTube.
Ses clips vidéo cinématographiques ont remporté des prix internationaux, notamment au Rhode Island International Film Festival, au Scopifest et à l’Austin Music Video Festival. En 2024, il a présenté son programme symphonique In the Beginning was the Water à Venise, sorti dans le monde entier sous forme de film-concert en 2025. Membre votant de la Recording Academy, Cartosio continue de combiner son art avec la défense des causes sociales et environnementales, s’imposant comme une voix distinctive de la scène néoclassique actuelle.
Le souffle de l’eau, la respiration du monde
Cartosio ne raconte pas l’eau : il la laisse parler. « L’eau était là depuis le tout début, avant même l’acte de création divine », explique Cartosio. « C’est l’élément le plus ancien de notre monde, et il renferme en lui-même la mémoire de tout. À Venise, dont les eaux sont un véritable réservoir vivant du temps, je voulais que le public fasse l’expérience de l’eau non seulement comme un symbole, mais aussi comme un conteur qui porte en lui le pouls de la vie elle-même. » confie-t-il. Dans sa vision, l’eau n’est pas simple décor, mais entité vivante, gardienne du temps, porteuse des mémoires du monde.
Dans le film, la caméra glisse au fil des canaux comme au fil d’une pensée : celle d’une humanité en quête d’origine, de réconciliation avec la nature qu’elle a trop souvent oubliée.
Les images de Venise, baignées d’une lumière d’aube, résonnent avec la partition orchestrale dans un dialogue intime. Le spectateur est invité à se laisser porter, à écouter non pas seulement la musique, mais le battement du monde qu’elle révèle : un flux, un recommencement, une lente renaissance.
Entre musique et élément, la fusion
In the Beginning was the Water s’inscrit dans cette tradition rare où le cinéma devient symphonie et la musique, image. Cartosio, connu pour son style néoclassique mêlant romantisme, puissance orchestrale et émotion sensorielle, franchit ici un seuil : il compose une œuvre totalement immersive, où la technologie de captation et la mise en scène de la lumière servent une seule idée : faire ressentir l’eau comme une présence.
Les crescendos orchestraux épousent les vagues ; les cordes vibrent comme des gouttes suspendues ; les chœurs s’élèvent comme un flux qui emporte tout. Le film-concert devient alors une liturgie du vivant, une prière païenne adressée à l’élément dont dépend notre survie.
L’art comme mémoire et transmission
En filmant à Venise, ville construite sur l’eau et menacée par sa montée, Cartosio inscrit son œuvre dans une conscience écologique et spirituelle. L’eau n’est pas seulement l’origine : elle est le miroir de notre fragilité.
Ainsi, derrière la beauté des images et la majesté de la musique, In the Beginning was the Water résonne comme une méditation sur le temps, sur la nécessité d’écouter le monde avant qu’il ne se taise.
Disponible dès à présent sur YouTube et sur Amazon Prime, le film s’accompagne d’entretiens, de scènes de coulisses et d’une campagne de diffusion mondiale. Mais au-delà du spectacle, Cartosio invite à une expérience : sentir l’eau, non comme matière, mais comme mémoire.
Dans le tumulte d’un siècle pressé, In the Beginning was the Water rappelle la lenteur essentielle du monde. L’eau, dit Cartosio, « porte en elle le pouls de la vie ». Et dans la musique qui l’accompagne, on entend ce pouls battre encore : celui d’une humanité qui, peut-être, apprend à écouter de nouveau.
Le film-concert In the Beginning was the Water est sorti le 6 octobre 2025.
Regarder le film complet ici : https://linktr.ee/nicocartosio







