Exxon savait
1968 – « Des élévations notables de la température ». Le Stanford Research Institute à Exxon et à l’American Petroleum Institute : « Si les taux de CO2 continuent d’augmenter au rythme actuel, des élévations notables de la température seront probablement observées ». (source)
1977-1978 – « L’humanité dispose de cinq à dix ans ». Division de recherche sur les produits d’Exxon : « On pense à l’heure actuelle que l’humanité dispose de cinq à dix ans, après quoi la nécessité de prendre des décisions difficiles pour modifier les stratégies énergétiques pourrait devenir critique » (source)
1980 – « Il n’y a aucun doute… ». Imperial Oil, la filiale canadienne d’Exxon, publie un document intitulé Review aof Environmental Protection Activities for 1978-1979 affirmant qu’ « il n’y a aucun doute que l’intensification de l’utilisation de combustibles fossiles … aggrave le problème potentiel de l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère ». (source)
1980 – « Le problème du CO2 ». Exxon réunit régulièrement avec d’autres leaders de l’industrie pétrolière pour débattre de la réalité du « problème du CO2 ». (source)
1982 – « Des événements potentiellement catastrophiques ». Les programmes sur les questions environnementales d’Exxon s’attendent à « des événements potentiellement catastrophiques » si l’utilisation des combustibles fossiles n’est pas réduite. (source)
1992 – Global Climate Coalition. Exxon participe à la formation de la Global Climate Coalition qui explique aux décideurs : « Le rôle des gaz à effet de serre dans le changement climatique est imparfaitement compris ». (source)
1997 – Exxon s’oppose au Protocole de Kyoto. Le PDG D’Exxon, Lee Raymond, s’exprime contre le protocole de Kyoto : « Il est très peu probable que la prise de mesures, aujourd’hui ou dans 20 ans, influe significativement sur la température au milieu du siècle prochain ». (source)
1998 – La confusion climatique est une « victoire ». Une note interne de l‘American Petroleum Institute, financé par Exxon, explique que « la victoire sera nôtre lorsque l’homme de la rue aura « compris » (reconnu) les incertitudes de la science climatique ». (source)
1998-2005 – Exxon finance un important think tank de déni climatique. Exxon verse 2 millions de $ au CEI (Competitive Enterprise Institute). Le CEI a affirmé que le changement climatique créerait « un monde plus doux, plus vert et plus prospère ». (source)
2000 – Annonces d’Exxon niant le changement climatique dans le New York Times. Exxon publie ces annonces pour semer le doute sur la science climatique : « une science incertaine : sachant que les prévisions météorologiques ne sont fiables qu’à quelques jours tout au plus, on ne peut que prendre acte de l’énorme défi auquel sont confrontés les scientifiques cherchant à prédire le changement climatique et son impact au cours du siècle prochain ». (source)
2005 – Exxon diffame le GIEC, lauréat du Prix Nobel. Le rapport annuel sur la citoyenneté d’entreprise d’Exxon lance des accusations infondées contre les conclusions climatiques du GIEC, soutenant que ce dernier n’avait pas utilisé des « méthodes statistiques objectives et reproductibles ». (source)
2015 – Le procureur général de New York enquête sur Exxon. Eric Schneiderman, procureur général de New York, annonce l’ouverture d’une enquête sur ce que savait Exxon (source)