Famine à Madagascar montée des eaux aux Maldives, à Maurice, des cyclones plus violents aux Comores et au Mozambique. Ces phénomènes météorologiques se multiplient, ils sont la conséquence du changement climatique. À Glasgow, les pays de la zone alertent les participants à la COP26.
1 millions 300 000 Malgaches souffrent de famine et de soif dans le Sud de la Grande île. Le kéré, cette famine tant crainte localement, frappe depuis quatre ans. Les rares pluies sont torrentielles. Elles ravinent les sols et emportent le peu de terre arable. Les Nations unies et les Organisations humanitaires tentent d’offrir le minimum vital à ces premières victimes du changement climatique, mais la tâche est immense. Les flux aériens et marins de la zone ont bougé de quelques degrés, ici et là. Ces modifications infimes ont déjà des conséquences importantes, dans l’océan Indien comme ailleurs sur la planète.
Les gaz à effet de serre, emportés par le vent, impactent toute la planète. Parfois, ils influent sur le climat à des milliers de kilomètres des zones où ils ont été émis dans l’atmosphère. Madagascar en est l’illustration la plus marquante. Contrairement à des idées facilement distillées, cette catastrophe humanitaire n’est pas due au laxisme, à la corruption et aux atteintes à l’environnement localement. Ces plaies sont réelles, mais le climat ne se soucie pas des maux locaux.
Les plages et le corail des Maldives, Maurice et des Seychelles menacés
Le cri d’alarme de Mia Mottley de la Barbade en ouverture de la COP26 a ému l’assistance : « Pour ceux qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour écouter, et un cœur pour ressentir : pour survivre, nous avons besoin (de limiter le réchauffement) à +1,5°C; 2°C seraient une condamnation à mort pour les populations d’Antigua et Barbuda, des Maldives, des Fidji, du Kenya ou du Mozambique, des Samoa et de la Barbade », écrit la libre.be.
Lors du Tsunami de 2004, une déferlante avait fait 83 morts et 12 000 sans-abris aux Maldives. 17 ans plus tard, le pays affleure toujours l’océan et reste sous la menace de la montée des eaux, lente ou fulgurante. 186 îles sont habitées, précise news-24.fr. Le point culminant des Maldives est de 2m30 au-dessus du niveau de la mer.
Selon, les spécialistes l’océan Indien monte de 5,6 millimètres par an. 17% des plages des îles de l’océan Indien ont déjà disparu. La hausse, de la température de l’eau, tue le récif corallien. Dans dix ans, plusieurs atolls des Maldives et des Seychelles seront engloutis. Les lagons et les plages de Maurice sont en danger, écrit et illustre RFI. L’érosion provoquée par la montée des eaux a réduit la largeur de certaines plages de 20 mètres. Treize kilomètres du littoral de l’île sont dégradés, soit 17% des côtes. L’île est déjà contrainte de construire des digues pour protéger des villages du Sud comme le confie une habitante du village de Saint-Martin à France24 : « J’ai entendu dire que des familles allaient être déplacées ».
La culture de bananes aux Comores est en chute libre
L’archipel des Comores est également durement touché par ce changement climatique. Les îles volcaniques ne sont pas menacées par la montée des eaux, mais elles sont victimes de la hausse des températures. La région s’est asséchée à mesure que les sécheresses se prolongeaient et que la situation se dégradaient. « Des pluies plus courtes mais plus irrégulières, frappent des pentes de plus en plus dénudées et escarpées, lavent les cultures et la terre arable fertile en direction de la vallée, vers les rivières et l’océan Indien étincelant « , écrit médiaterre.Org qui s’appuie sur les rapports de l’ONU.
Mahmoud Hamidoune, 31 ans, a vu le rendement de ses cultures de bananes chuter d’un tiers en dix ans : « La forêt de bananiers était si dense que les arbres ne faisaient que grimper. Désormais, il faut dépenser beaucoup d’argent et recourir aux engrais, et pourtant ils meurent ». La banane est un aliment essentiel dans l’alimentation aux Comores. En fait, ce sont toutes les cultures maraîchères qui sont touchées. Les productions de patates douces, poivrons, aubergines, tomates, etc., sont en chute libre.
Source Fabrice Floch FranceInfo-La Réunion
Quel est le sens de toutes ces catastrophes décrites abondamment, hormis celui de paniquer les peuples qui n’y peuvent rien.
de l’information… et nous y pouvons tous un tout petit peu..