Transition énergétique : Quelle énergie à l’horizon 2050 ? En ces temps de crise économique et sociale, et alors que de nombreux Etats membres peinent à retrouver des niveaux de production et d’emploi durables, le débat sur la production et l’utilisation d’énergie refait surface au Parlement européen. Principaux objectifs :la coordination des politiques énergétiques nationales et le réajustement régulier des objectifs énergétiques chiffrés.
Après la publication en 2011 par la Commission européenne de la « feuille de route pour l’énergie à l’horizon 2050″, les députés européens ont approuvé mercredi 13 mars le rapport présenté par l’eurodéputée libérale Niki Tzavela (377 députés pour, 195 contre et 37 abstentions), « Communauté européenne de l’énergie », nucléaire, énergies renouvelables, efficacité énergétique… le rapport étudiant l’ensemble des champs d’action de l’UE dans un domaine de compétences important.
Le rapport parlementaire présenté par Niki Tzavela ne fait aucun doute. L’article 1 de celui-ci y fait d’ailleurs explicitement référence : les Etats membres ont intérêt à « œuvrer ensemble en vue d’une transformation du système énergétique » européen. Dans ce cadre, l’UE doit jouer un rôle fondamental de coordination des politiques énergétiques de l’ensemble des 27, en créant « un cadre règlementaire et juridique commun », permettant la réalisation des objectifs ambitieux visés dans la feuille de route de la Commission.
Garantir la stabilité et la poursuite d’intérêts et de politiques communes en matière énergétique, c’est le rôle que devra jouer l’UE dans les prochaines années.
La création d’une « Communauté européenne de l’énergie », évoquée dès les premières lignes du rapport parlementaire, serait dans ce cadre l’aboutissement d’un projet économiquement et écologiquement fondamental qui serait, selon Yannick Jadot, chargé du dossier pour le groupe parlementaire EELV, « le levier d’une nouvelle révolution apportant des réponses concrètes aux besoins d’emploi et de pouvoir d’achat des citoyens ».
Pour Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen, la transition vers une « Communauté européenne de l’énergie » permettrait un déplacement indispensable des compétences en matière de fiscalité et de mix énergétique des Etats aux institutions européennes. Dans sa « feuille de route », la Commission européenne évalue à 25% les économies potentielles que pourraient réaliser certains Etats membres avec la formation de cette nouvelle « CEE ».
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