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Des légumes en plein désert grâce au soleil et l’eau de mer

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C’est dans le désert australien que l’on trouve une ferme unique au monde : Sundrop Frams parvient à faire pousser 17 000 tonnes de tomates par an en n’utilisant rien d’autre que la lumière du soleil et l’eau de mer. Il est donc possible d’avoir un mode de culture durable et à forte valeur ajoutée dans le désert. 
Photo : La culture des tomates dans la serre Sundrop Farms
 
Cette prouesse est le résultat de six années de recherche menées par une équipe internationale de scientifiques qui voulaient trouver le moyen de produire des cultures sans avoir besoin d’eau douce. « Une serre conventionnelle utilise des eaux souterraines pour l’irrigation, du gaz pour le chauffage et de l’électricité pour le refroidissement » précise les concepteurs sur leur site. Ils ajoutent : « Une serre Sundrop transforme l’eau de mer et la lumière du soleil en énergie et en eau d’irrigation. Nous utilisons ensuite le dioxyde de carbone et des nutriments provenant de sources durables afin de maximiser la croissance des cultures ».
 
Cette ferme d’un nouveau genre a commencé son activité en 2014. Établie à Port Augusta, sur 20 hectares, elle utilise l’eau de mer du golfe Spencer distant de deux kilomètres. Quand l’eau de mer arrive à la ferme, elle est dessalée par une usine solaire qui extrait le sel pour produire une eau douce, propre à l’irrigation des plantes.
Les racines des plantes sont cultivées dans des feuilles de noix de coco afin de les conserver au frais pendant les heures de forte chaleur qui peuvent atteindre 48° C en plein été.
Les plantes étant cultivées en intérieur, dans un milieu contrôlé qui exclut les parasites, elles n’ont pas besoin de pesticides.
 
 
L’ensemble de l’installation tourne à l’énergie solaire. Les fondateurs de cette serre ont ainsi installé un champ de 23 000 miroirs convergeant vers une tour centrale pour alimenter un générateur électrique. Les fondateurs de cette serre sont enthousiastes : « Nous utilisons l’énergie du soleil pour produire de l’eau douce destinée à l’irrigation. Nous transformons cette énergie en électricité pour alimenter notre serre et chauffer ou refroidir nos cultures. Notre ventilation utilise également l’eau de mer pour nettoyer et stériliser l’air de telle sorte que nous n’utilisons pas de pesticides ».
 
Cette ferme est observée avec attention car elle peut servir de modèle. Robert Park de l’université de la Nouvelle-Angleterre en Australie a ainsi déclaré au New Scientist : « Je crois que les systèmes utilisant des sources d’énergie renouvelables vont continuer à s’améliorer et à se répandre dans le futur » . En perspective à ce pronostic, les difficultés croissantes à s’approvisionner en eau douce pour de nombreux agriculteurs dans le monde. Ce type de ferme pourrait en effet répondre aux énormes problèmes d’approvisionnement en eau qui perdurent dans le monde, notamment en Afrique, au Moyen-Orient ou encore en Amérique Latine. Situées proche de villes côtières et ensoleillées, elles permettraient de répondre aux besoins alimentaires d’un monde surpeuplé, alors que les terres arables diminuent.  Selon Reinier Wolterbeek, l’actuel directeur technique de Sundrop Farms, « Avec l’accroissement de la population, nous avons besoin de plus de produits. Cependant, nos ressources sont limitées, notamment en termes de carburants fossiles, et l’eau douce est soumise à une forte pression dans certaines régions qui subissent de longues périodes de sécheresse. Notre solution pourrait avoir une véritable incidence. »
La chaîne australienne de supermarchés Coles a déjà signé un contrat de dix ans pour acheter les tomates issues de la Sundrop ferme. 

 
 

 

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