Dans un contexte où les enjeux écologiques et la recherche de solutions durables sont au cœur des préoccupations, certains matériaux offrent des réponses innovantes tout en étant ancrés dans des pratiques ancestrales. C’est le cas du Chukum, un enduit naturel utilisé depuis des siècles par les Mayas, remis au goût du jour pour l’adapter aux besoins des constructions modernes. Issu de la résine de l’arbre Harvadia Albicans, mélangée à du carbonate de calcium, le Chukum se distingue par ses propriétés écologiques et esthétiques. Il agit non seulement comme un fongicide naturel, mais aussi comme un régulateur thermique, offrant ainsi une solution particulièrement adaptée aux enjeux actuels de durabilité dans l’architecture. Présentation.
Pourquoi cet intérêt aujourd’hui pour ce matériau ? Le Chukum, presque oublié pendant des décennies, revient au premier plan à un moment où l’architecture durable et les matériaux respectueux de l’environnement deviennent cruciaux. Il est utilisé aussi bien pour des piscines, des façades que des aménagements extérieurs, alliant efficacité, esthétique et respect de la nature.
Plus qu’un matériau, le Chukum est aussi une porte d’entrée vers une redécouverte de techniques anciennes qui pourraient répondre à des problématiques modernes, telles que la gestion des ressources naturelles et la durabilité des infrastructures.
Un Béton végétal, éco-responsable
Le Chukum n’est pas un nouveau venu sur le marché des enduits, mais une renaissance d’une pratique ancienne des Mayas. “Ce qui rend le Chukum unique, c’est son histoire et son origine. Utilisé jadis par les Mayas pour des applications décoratives et protectrices, il a été redécouvert et adapté aux besoins modernes sans perdre son essence,” explique Raphaël Gonzalez, fondateur de BioResine.
Cette authenticité historique combinée à une méthode de fabrication respectueuse de l’environnement positionne le Chukum comme une solution de revêtement à la fois éco-responsable et chargée de sens.
Face à une prise de conscience écologique croissante, les Français sont aujourd’hui plus que jamais en quête de matériaux de construction qui allient durabilité et respect de l’environnement. Et le secteur du bâtiment compte parmi les principaux facteurs responsables du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources énergétiques. Selon les chiffres publiés par le Ministère de la Transition écologique, ce secteur représente 23 % des émissions de gaz à effet de serre et 43 % de la consommation énergétique annuelle en France.
Pour réduire significativement son empreinte carbone, il est donc conseillé de rénover et d’équiper les résidences de manière écoresponsable. Et les avantages de la rénovation et de l’équipement maison pour l’écologie sont nombreux.
Dans ce contexte, l’aménagement des espaces de vie, piscines et jardins exige des solutions innovantes qui répondent à ces besoins tout en offrant qualité et esthétique. C’est dans cette optique que le Chukum revient sur le devant de la scène grâce à BioResine, qui l’a adapté aux défis contemporains. Fongicide naturel, régulateur thermique, et esthétiquement versatile, il offre une alternative durable et esthétiquement riche pour les constructions modernes.
Le Chukum, un héritage Maya optimisé par Bioresine
Ancien expert en bâtiment de descendance hispanique, Raphaël Gonzalez redécouvre le Chukum lors d’un voyage au Mexique. Convaincu par ses propriétés et sa durabilité, il fonde BioResine en 2019 faisant de cette entreprise le porte-drapeau du Chukum en Europe en créant un petit vent de révolution dans le monde du bâtiment. Bien plus qu’un simple matériau, le Chukum est une porte ouverte sur l’histoire et la culture Maya. Issu de la résine de l’arbre Harvadia Albicans, ce béton végétal est mélangé à du carbonate de calcium pour former un enduit naturel aux multiples vertus. Pendant des siècles, les Mayas ont utilisé la résine chukum pour réaliser les stucs et les peintures qui ornaient leurs pyramides, ainsi que pour étanchéifier leurs réservoirs d’eau. La sève du chukum est utilisée depuis des siècles dans la construction traditionnelle de la région comme liant ou agent d’imprégnation pour le mortier.
Raphaël Gonzalez, partage son expérience : “Lors de mon voyage au Mexique, la découverte de cette technique ancestrale a été une révélation. Les Mayas utilisaient déjà le Chukum pour ses propriétés protectrices, fongicides et esthétiques. C’est cette histoire fascinante que nous souhaitons partager avec le monde entier.”
Un matériau écologique et innovant
Aujourd’hui, le Chukum est synonyme d’innovation durable. Conçu sans substances chimiques, il offre une alternative écologique aux enduits traditionnels. “Nous avons adapté le Chukum aux normes européennes tout en préservant son intégrité écologique. Chaque étape de sa fabrication respecte l’environnement, depuis la récolte de l’écorce jusqu’à l’application finale. Nous avons enregistré une FDES Enduit de bassin, piscine et plage de piscine auprès du CSTB, en cours de vérification.” explique Raphaël Gonzalez.
La production du Chukum suit un processus rigoureusement écologique. “Nous utilisons l’écorce de l’arbre Harvadia Albicans, qui est traitée pour en extraire la résine sans utiliser de produits chimiques. De plus, pour chaque arbre utilisé, cinq nouveaux arbres sont plantés, conformément aux régulations du gouvernement mexicain,” détaille Raphaël.
Cette approche garantit non seulement la durabilité du produit mais contribue également à la reforestation et au maintien de la biodiversité.
Le Chukum se distingue par ses propriétés intrinsèques fongicides et sa capacité à ne pas emmagasiner la chaleur quand il est exposé en plein soleil (terrasses, façades, plages de piscines), le rendant idéal pour diverses applications. “En plus de son aspect esthétique, le Chukum offre des avantages pratiques significatifs. Il prévient la croissance des moisissures et conserve la fraîcheur des espaces, réduisant ainsi les besoins en climatisation,” souligne Raphaël.
Ces caractéristiques le rendent particulièrement adapté pour les climats chauds et humides, où ces qualités sont très recherchées.
Engagement éthique et social
BioResine ne se contente pas de vendre un produit, elle s’engage activement dans le soutien des communautés qui contribuent à la fabrication du Chukum. “En travaillant directement avec les familles mexicaines, nous aidons non seulement à préserver un savoir-faire unique, mais nous assurons aussi un revenu stable pour ces artisans,” précise Raphaël.
Cette dimension sociale enrichit l’attrait du Chukum, offrant aux clients non seulement un produit de qualité mais aussi une histoire de collaboration et de soutien communautaire.
Aujourd’hui, BioResine dispose d’un réseau de plus de 30 poseurs indépendants et entrepreneurs, établis en France, en Suisse et en Espagne. En tant qu’importateur officiel et formateur accrédité en Europe, BioResine joue un rôle crucial dans la diffusion et l’application correcte du Chukum.
“Nous offrons une formation complète à tous nos partenaires et clients, assurant ainsi que le savoir-faire autour du Chukum est bien compris et correctement appliqué,” affirme le fondateur. Cette approche garantit non seulement la qualité des installations mais renforce aussi la réputation de BioResine comme un leader dans le domaine des revêtements durables.
Photo d’en-tête : Casa Madri – Péninsule du Yucatan : En utilisant l’ancienne technique maya de Chukum, la façade a été traitée avec de la sève d’arbre pour forger une surface résistante à l’eau pour la protection contre les fortes pluies tandis que l’ajout de bois adoucit son aspect monolithique.