Ce sont deux amis quimpérois, motivés par l’idée de faire un grand voyage avec des interrogations communes, une formation en école d’art et des projets plein la tête qui projettent de faire le tour du monde en vélos couchés à la recherche « d’Objets Libres » et de « systèmes D ».
Ils veulent partir en septembre 2012 pour trois ans afin d’identifier, répertorier et diffuser sous licence libre les plans et modes d’emplois d’artefacts susceptibles d’être utiles ou d’améliorer le quotidien de tous.
Ville de départ : Quimper. Destination le Cap vert, puis les Antilles et la planète entière !
Moyen de locomotion : le vélo couché ! Drôle d’engin où le pédalier est situé à l’avant du vélo, la selle est remplacée par un siège où le dos est appuyé, la roue avant est plus petite qu’à l’arrière et le guidon se trouve soit au-dessus des genoux, soit sous les fesses. Une configuration incroyable qui a l’avantage d’offrir une position moins contraignante pour le squelette et pour le cœur quand on doit pédaler sur des millions de kilomètres. Ce choix est aussi dicté par une sensibilité au développement durable et un besoin d’autonomie indispensable pour rayonner plus rapidement en totale indépendance.
Barth, c’est l’image qui l’intéresse, après les Arts Déco Paris ; Fanch, après ses années aux Beaux-Arts, c’est la musique, les installations interactives sonores. Ils produisent des objets artistiques (performances, installations, images, productions audiovisuelles…) en s’aidant d’outils technologiques ou de logiciels issus du monde du libre (Linux, WordPress, Arduino, …). Ils voudraient rendre libres des systèmes D encore inconnus qui pourraient être utiles, au même titre que les logiciels libres. Une démarche innovante dans la galaxie des Fab Labs , ces laboratoires locaux, qui rendent possible l’invention et l’expression personnelle en ouvrant aux individus l’accès à des outils de fabrication numérique.
« Nous comptons sur les Fab Labs ou autres Hackers Spaces pour nous permettre de générer de nouvelles formes plastiques dans un esprit de collaboration tout au long de ce voyage « Open source ». Voyage comme centre d’intérêt à travers le thème des objets libres : objets qui sont à la frontière du système D qui pourraient devenir un modèle économique à part entière grâce à l’open source.
Geocyclab est donc un projet qui se développe autour de trois fils directeurs :
– Trois ans autour du monde
– Un laboratoire de recherche sur les «objets libres», avec l’idée d’en faire une collection.
– Un atelier nomade de création artistique en s’appuyant sur le réseau mondial des Fab Labs
Et une finalité très réfléchie : un partage des connaissances grâce à une mise en libre accès des informations collectées pour un tremplin de la création artistique.
« Naturellement, nous souhaitons partager cette expérience de voyage par tous les moyens possibles (publications web, éditions, documentaires audiovisuels…). L’objectif n’est pas de créer un substitut de voyage mais de proposer au public plusieurs documents comme supports esthétiques témoignant d’un épisode de vie où coexistent nature, technologie et relations humaines » avoue Fanch.
Ils peuvent donc compter sur nous ; nous relaierons sur UP’ l’avancée de leurs aventures !
Mais ils ont aussi besoin de sponsors, de mécènes, même s’ils s’appuient sur le crowdfunding (Octopousse, notamment, aide des projets de qualité à se financer en échange de contreparties originales).
Pour tout contact : fanchovitch@gmail.com ou contact@geocyclab.fr
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