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Les Conversations sous l’arbre : une pensée ouverte aux autres et au monde

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Du 23 mars au 23 novembre 2023, le Domaine de Chaumont-sur-Loire organise les « Conversations sous l’arbre », un événement culturel inaugurant le Centre de réflexion Arts et Nature du Domaine. Présente à cette occasion avec les interventions de Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, titulaire de la Chaire, et Antoine Fenoglio, en charge des expérimentations et du design à la Chaire, la Chaire de Philosophie à l’Hôpital viendra y partager ses réflexions issues, entre autres, de sa thématique de recherche « nature et patrimoine en santé ».

Lieu d’un dialogue sans cesse renouvelé entre nature et culture, le jardin est un virtuose des métamorphoses. Tantôt symbole de l’ordonnancement du monde réalisé pour l’unique plaisir des yeux, tantôt livre de connaissance aux multiples chapitres, le jardin est un mythe vivant qui plonge ceux qui le fréquentent dans une multitude d’émotions intellectuelles, olfactives, visuelles, tactiles, mais aussi gustatives et sonores.
Le jardin est un royaume pour les sens, un lieu qui sollicite l’esprit et le corps, leur offre des opportunités de plaisir et d’épanouissement. Espace clos où l’homme s’ingénie à dompter et à sublimer la nature selon des critères qui lui sont propres, le jardin est, de l’enfance à l’âge mûr, un refuge, un divertissement, une nécessité. L’homme y vient se souvenir et se nourrir, apprendre et travailler, s’amuser et rêver, mais aussi se confronter aux lois qui régissent notre univers. Au jardin, aucune illusion : la destinée de l’un dépend du développement de l’ensemble.

Le Festival international des Jardins à Chaumont 

Depuis 1992, le Domaine de Chaumont-sur-Loire anime chaque année le Festival International des Jardins. Au sein d’un domaine classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec une architecture gothique typique de la Renaissance et des châteaux de la Loire, ce festival constitue un laboratoire de création naturelle et paysagère unique.

Pour le festival de 2023, le Domaine tient en parallèle des conférences, tables-rondes et des rencontres afin de philosopher avec et sur les paysages créés ou non lors du festival.

Les Conversations sous l’arbre

« Après avoir multiplié les événements célébrant la nature dans sa diversité et son infinie beauté, le Domaine de Chaumont-sur-Loire crée son Centre de réflexion Arts et Nature pour laisser s’exprimer les convictions et les engagements qui soutiennent l’ensemble de ses actions. L’aventure culturelle originale en lien avec le patrimoine, l’art, les jardins et le paysage se poursuit donc et s’enrichit d’une série de rencontres.

“Penser la nature” avec des philosophes, des scientifiques, des écrivains, des artistes… de tous horizons est la proposition des Conversations sous l’arbre. En 2023, sept thèmes seront abordés et chacun d’eux sera discuté durant deux jours de jubilation intellectuelle et de convivialité. Cet événement complète toutes les initiatives que nous avons prises pour sensibiliser le public à l’importance de notre environnement naturel et aux liens que nous entretenons avec lui.

À l’heure de la multiplication des catastrophes écologiques et humaines, de l’emprise toujours plus grande de la technologie et de la vitesse sur nos vies, les Conversations sous l’arbre espèrent prendre le temps d’une réflexion collective et décalée. Faire se rencontrer et converser des personnalités du monde de l’art et de la pensée aux préoccupations souvent différentes, c’est ouvrir la réflexion aux autres et au monde. C’est aussi, peut-être, ouvrir des pistes vers une transformation positive de nos sociétés et vers un meilleur équilibre entre les différentes composantes de la nature dont nous sommes. »
Chantal Colleu-Dumond, Directrice du Domaine

Ayant eu à cœur de toujours mêler nature, art et patrimoine dans ses édens, le domaine ouvre désormais une réflexion sur la dimension soignante des jardins, laissant place à une philosophie de terrain. 

Dans le cadre des Conversations sous l’arbre, une série de rencontres avec des personnalités du monde de l’art et de la pensée, la Chaire de Philosophie à l’Hôpital partagera au cours de la table-ronde “Le jardin qui soigne” le bilan de ses premières recherches sur sa thématique « nature et patrimoine en santé ».

En plus des séminaires Design with Care (Cynthia Fleury, Antoine Fenoglio) et Architecture et Care (Eric de Thoisy) qui ont entamé respectivement leur cinquième et leur troisième année, la Chaire propose depuis la rentrée de septembre un nouveau séminaire au sein l’Etablissement Public Départemental de Santé Mentale de l’Aisne (02) : “Soins, Nature et Patrimoine”.

Soins, Nature et Patrimoine

Conçu par Loïs Giraud, directeur d’hôpital et chargé d’études à la Chaire, et coordonné par Charlie Marquis, référent de l’antenne de la Chaire dans l’Aisne (EPSMD, Prémontré), ce séminaire suppose que la dimension relationnelle qui fonde le soin n’est plus à envisager seulement d’humains à humains, mais que son champ s’étend à l’ensemble du vivant et à tout ce qui est institué. Cette considération implique de prendre en compte l’environnement, les jardins et les écosystèmes que nous habitons. En adoptant une posture plus modeste, attentive aux capacités génératrices du non-humain, la fonction soignante apparaît bien davantage réciproque et multimodale qu’unilatérale et asymétrique. Après avoir historicisé les relations du monde occidental à la nature, les prochaines séances se proposeront de penser sa place à l’hôpital, les preuves scientifiques et initiatives contemporaines, ainsi qu’une conception plurielle de la notion de restauration.

Enfin, Pierre Bidon, doctorant en philosophie au Cnam, en thèse CIFRE chez les Sismo, a rejoint l’espace doctoral de la Chaire depuis septembre dernier. Il travaille sur les régimes de preuve en médecine permettant de rendre compte d’expériences dites « de Nature ». À l’appui d’observations ethnographiques, sa thèse explore ainsi les jardins thérapeutiques et plus globalement les raisons contemporaines du recours au concept de Nature dans le champ médical, notamment en psychiatrie. Au cœur de sa réflexion : les expériences de la nature, leur dimension soignante et la reconnaissance de cette dimension par le milieu médical.

Le jardin qui soigne

Au jardin, aucune illusion : la destinée de l’un dépend du développement de l’ensemble. Sans revenir en détail sur l’histoire et la définition des jardins, de la Mésopotamie ancienne à nos jours, il faut se rappeler que chaque jardin porte en lui le résultat d’un lent et long apprivoisement des principes qui régissent la nature et, depuis l’origine, s’ingénie à être le reflet de la société qui l’imagine et le réalise. Nourricier, médicinal, ornemental ou artistique, privé ou public, le jardin s’est adapté aux besoins et aux envies des temps. Après une désaffection due à l’aura grandissante de la ville et au développement de la société de consommation mondialisée, le jardin revient en force depuis le début du nouveau millénaire et les alertes écologiques de plus en plus pressantes. Son renouveau est le fruit de différentes motivations qui pourraient être résumées ainsi : “offrir aux individus une vie plus saine et plus équilibrée”.

C’est ainsi qu’après les outrances du “tout bitume”, “tout plastique”, “tout importé”, les Français, et nombre d’autres habitants de la planète, ont redécouvert les joies de la proximité du végétal sur leur balcon comme dans leurs rues. Après avoir quasiment disparus, les jardins collectifs ont regagné une cote. Privés de désherbants chimiques, les herbes folles poussent désormais dans les villes. Retrouvant leurs lettres de noblesse, les plantes soignent à nouveau. Offrant des solutions inédites, végétaux et animaux incitent au biomimétisme. Partout dans le monde, les chercheurs auscultent la nature et entendent comprendre la complexité des liens qui l’unissent aux humains. Se souvenant peut-être que la trilogie soin, nature et spiritualité sont liés depuis la nuit des temps, certains hôpitaux contemporains ont redécouvert les bienfaits du jardin tant pour les patients que pour le personnel soignant. La multiplication des jardins thérapeutiques soutient désormais des réflexions universitaires et médicales sur la capacité de la nature à nous soigner.

Avec le Festival International des Jardins, puis la création d’un Centre de formation, le Domaine de Chaumont-sur-Loire œuvre depuis 30 ans à créer des passerelles entre l’homme et la nature. Depuis 2016, le cycle de formation “Le jardin de soin et de santé”, ouvert aux professionnels mais aussi aux particuliers, propose des outils pour mettre en action un triangle bénéfique où soignant, soigné et jardin échangent et partagent leurs rôles, pour permettre la création de jardins adaptés aux établissements accueillant des malades ou des personnes dépendantes (hôpitaux, Ehpad, maisons médicalisées…).

Extrêmement préoccupée par l’équilibre toujours plus menacé de notre monde, Chantal Colleu-Dumond, initiatrice des Conversations sous l’arbre, (les 23 et 24 mars 2023) a souhaité que la séance inaugurale de l’événement s’intéresse au “jardin qui soigne”. Elle réunit autour de ce thème la philosophe de la fragilité Cynthia Fleury, le designer spécialisé dans les liens entre design et éthiques du care, Antoine Fenoglio, la chercheuse en psychologie environnementale, Alix Cosquer, la réalisatrice préoccupée de nature Coline Serreau et l’artiste à l’écoute des Grands Vivants, Stéphane Guiran.

Thématiques et invités

23 et 24 mars 2023 : Le jardin qui soigne

  • Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste
  • Antoine Fenoglio, designer
  • Alix Cosquer, chercheuse en psychologie environnementale
  • Coline Serreau, réalisatrice et scénariste
  • Stéphane Guiran, artiste

27-28 avril 2023 : Le beau est dans la nature

  • Alexandre Lacroix, rédacteur en chef de Philosophie Magazine
  • Jean Mus, paysagiste
  • Carole Benzaken, artiste
  • Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste et collectionneur d’art

25-26 mai 2023 : La résilience de la nature

  • Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et psychanalyste
  • Françoise Nyssen, éditrice et femme politique
  • Philippe Desbrosses, pionnier de l’agriculture biologique
  • Éric Lenoir, paysagiste
  • Pascal Convert, artiste

29 et 30 juin 2023 : L’histoire de l’eau

  • Erik Orsenna, écrivain et membre de l’Académie française (à confirmer)
  • Bas Smets, architecte et paysagiste
  • Stéphane Thidet, artiste
  • Ghislain de Marsily, spécialiste des ressources en eau et membre de l’Académie des sciences (à confirmer)
  •  

28-29 septembre 2023 : Le merveilleux au cœur de la nature

  • Bertrand Vergely, philosophe, théologien et essayiste
  • Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences
  • Anne et Patrick Poirier, artistes

26-27 octobre 2023 : L’unité du vivant

  • Marc-André Selosse, biologiste spécialisé en botanique et mycologie
  • Fabrice Hyber, artiste
  • Baptiste Morizot, philosophe (à confirmer)
  • Estelle Zhong Mengual, historienne de l’art (à confirmer)

23-24 novembre 2023 : De l’importance des arbres

  • Francis Martin, biologiste et mycologue, directeur du Laboratoire d’Excellence ARBRE
  • Bruno Moulia, spécialiste de biomécanique des plantes, directeur de recherche à l’INRA
  • Eva Jospin, artiste
  • Emanuele Coccia, philosophe (à confirmer)

Les invités

Cynthia Fleury est philosophe et psychanalyste. Elle est professeur titulaire de la chaire Humanités et Santé au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et professeur associé à l’École nationale supérieure des mines de Paris (Mines-ParisTech), titulaire également de la chaire de philosophie à l’hôpital Sainte-Anne du GHU Paris psychiatrie et neurosciences. Après s’être beaucoup intéressée au politique et à la démocratie, ses recherches ont évolué au contact de la psychanalyse. Elles traitent aujourd’hui essentiellement de questions éthiques. Cynthia Fleury est d’ailleurs la plus jeune membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) depuis 2013. Auteur de l’ouvrage intitulé Le Soin est un humanisme (2019), elle est l’une des représentantes les plus connues du care (“soin”) en France. En 2022, elle a corédigé, avec le designer Antoine Fenoglio, le livret Ce qui ne peut être volé. Charte du Verstohlen (Tracts-Gallimard). Cynthia Fleury est également membre fondatrice du Réseau international des femmes philosophes, sous le parrainage de l’Unesco.

Antoine Fenoglio est designer et co-fondateur avec Frédéric Lecourt du collectif Les Sismo, spécialisé dans les liens entre design et éthiques du care. Celui-ci propose trois approches, complémentaires ou indépendantes : amorcer le changement, maîtriser une création responsable et “dérisquer” le futur. En 2018, Antoine Fenoglio fonde avec Cynthia Fleury le séminaire “Design with care” au Conservatoire national des Arts et Métiers, chaire Humanités et Santé. Ce rendez-vous mensuel explore les rapprochements entre design, éthique et philosophie. Antoine Fenoglio est également directeur du design, de l’expérimentation et du déploiement à la chaire de philosophie à l’hôpital Sainte-Anne au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences. En 2022, il publie avec Cynthia Fleury Ce qui ne peut être volé. Charte du Verstohlen (Tracts-Gallimard), texte fondateur pour une “clinique du réel nous permettant de relever les enjeux de transformation nécessaire du monde contemporain”.

Alix Cosquer est chercheuse en psychologie environnementale au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE, Montpellier), docteure en biologie de la conservation. Sa thématique de recherche porte sur l’étude des relations des individus à la nature, en regard des enjeux environnementaux et sociaux contemporains. Ses travaux interrogent les représentations, les comportements et l’évolution des relations humains/nature à travers les expériences dans les territoires de vie. Ils cherchent à appréhender les complexités spatiales et temporelles des transformations des relations des humains à la nature. Alix Cosquer porte un intérêt particulier au dialogue interdisciplinaire entre les sciences humaines et sociales et les sciences de la nature et au développement de projets de recherche construits avec les différents acteurs de la société. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont La sylvothérapie, (Que-sais-je ?, PUF, 2021), Le lien naturel (Le Pommier, 2021) et 40 expériences 100% nature (Belin Jeunesse, 2021).

Coline Serreau est une actrice, réalisatrice, scénariste et compositrice française. Elle a notamment réalisé Trois Hommes et un couffin (1985), Romuald et Juliette (1989), La Crise (film de 1992, César du cinéma, meilleur scénario), La Belle Verte (1996), Chaos (2001), Saint-Jacques… La Mecque (2005), Solutions locales pour un désordre global (2010), Couleur locale (2014). Fille de l’écrivain Geneviève Serreau et du metteur en scène Jean-Marie Serreau, Coline Serreau est marquée par la culture. Avant de s’adonner au cinéma, elle s’intéresse beaucoup à la musique, la danse et au théâtre. Elle a d’ailleurs joué dans de nombreux spectacles, dont certains écrits par elle comme Lapin Lapin, Quisaitout et Grobêta (cinq Molières), Le Salon d’été. En 2006, elle joue Arnolphe dans L’École des femmes de Molière, spectacle qu’elle a mis en scène au théâtre de la Madeleine. Elle a également mis en scène à l’Opéra Bastille La Chauve-Souris de J. Strauss (2000), Le Barbier de Séville de Rossini (2002) et Manon de Jules Massenet (2012).

Jusqu’en 2011, Stéphane Guiran réalise principalement des sculptures en acier, inspirées par la calligraphie et l’écriture dans l’espace. En 2012, il rejoint la galerie Alice Pauli et commence à travailler d’autres médias, dont la photographie, le verre et les cristaux, qui le conduisent à de nouvelles créations proches de la nature où il a grandi. À partir de 2016, il crée ses premières installations mêlant l’espace, le son, la vidéo et la lumière. Il propose à chacun de prendre une place au cœur de ses créations. En 2020, avec Les mers rêvent encore (centre d’art Campredon), l’écriture devient le point de départ de son travail d’installation. Les lieux, l’espace, la matière et les mots dialoguent et s’inspirent mutuellement. En 2021, il réalise une série d’œuvres sur les ormes. À travers leur mémoire, il explore ce que nous enseigne leur disparition dans un monde où tout se transforme en permanence. Depuis cette année, il se consacre à l’écoute des Grands Vivants, ces lieux de fragilité de la Terre, où en duo avec sa compagne artiste Katarzyna Kot, ils créent des œuvres proposant une autre façon d’être au monde, une résistance poétique pour retrouver l’espoir en demain. Stéphane Guiran vit et travaille à Eygalières.

L’ère contemporaine invite à changer de perspective 

La crise écologique porte en germe une crise sociale qui met à l’épreuve la césure entre nature et culture. Chaque jour, nos vulnérabilités semblent plus criantes : l’incendie de Notre-Dame, les mégafeux amazoniens comme la crise sanitaire liée à la covid-19 nous rappellent brutalement la fragilité de notre patrimoine historique ; la rapidité avec laquelle la terre nourricière peut devenir meurtrière ; les incidences de la dégradation de l’environnement sur notre santé ; et le manque de résilience de nos organisations socio-économiques. Euphémisées, masquées ou repoussées, la mort et la disparition d’héritage centenaires réapparaissent avec fracas sur la place publique.

Agir implique de sentir, connaitre et comprendre les liens qui nous ont toujours uni à notre environnement, à appréhender aujourd’hui comme un ensemble d’éléments allant du domestique au sauvage, composé d’humains et de non humains, agissant toujours sur nous en même temps que nous agissons sur lui.

Ainsi, la dimension relationnelle qui fonde le soin n’est plus à envisager seulement d’humains à humains : son champ s’étend à l’ensemble du vivant et à tout ce qui est institué. En adoptant une posture plus modeste, attentive aux capacités génératrices du non-humain, la fonction soignante apparaît bien davantage réciproque et multimodale qu’unilatérale et asymétrique. Recenser les pratiques contemporaines et concrètes, de prendre soin en partage permet d’identifier les premiers jalons d’une société du soin.

En misant sur un renouvellement des outils et des imaginaires démocratiques, il devient possible de composer aujourd’hui ce monde commun, habitable, qui préservera les conditions de la vie demain.

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