Comment évolue le secteur culturel ? Quels sont les comportements et motivations des jeunes collectionneurs d’art contemporain en France, aujourd’hui ? Sont-ils des acteurs engagés du rayonnement culturel ? Quels sont les éléments propices à la naissance d’une collection ? C’est en effet cette nouvelle génération qui va créer les collections de demain. Alors quelles sont leurs nouvelles pratiques d’acquisition : les galeries ont-elles toujours la côte ? En s’appuyant sur les recherches d’un spécialiste en histoire de l’art moderne et contemporain, une première édition d’un cycle de tables rondes est organisée autour de questions liées à l’évolution du secteur culturel, du marché de l’art et de ses pratiques.
Avant tout, qu’est-ce qu’un collectionneur ? Sa définition recouvre des pratiques différentes : certaines approches mettent en avant la valeur subjective attachée à l’objet, tandis que d’autres soulignent l’importance du processus d’accumulation et de sélection. En plus d’être acquéreur, le collectionneur d’art contemporain est susceptible d’agir sur la vie artistique, notamment grâce au soutien matériel apporté aux artistes et en contribuant à la construction de la valeur artistique. Cette particularité est d’autant plus notable que l’engagement du collectionneur n’est plus l’apanage d’une seule élite fortunée. Il apparaît en effet que les pratiques de collectionneurs se déploient le long d’un continuum allant du collectionneur acquéreur, mû par le besoin de posséder une œuvre, au collectionneur acteur, pour lequel l’acquisition n’est que l’expression de sa volonté de contribuer à la vitalité de la scène artistique.
Les nombreuses transformations qu’a connu le monde de l’art contemporain et son marché ont participé à redessiner l’image et le rôle des collectionneurs, qui semblent désormais pouvoir agir en profondeur sur un écosystème mondialisé, hyper-médiatisé, soumis à de fortes stratégies de spéculation et en voie de numérisation. De nouvelles tendances émergent. Déjà à l’occasion de la FIAC 2016, « acheter pour acheter » ne semblait plus de mise ; on y rencontrait des passionnés s’impliquant dans la production de pièces ou même d’expositions grâce au financement participatif, typique de la génération Internet. Aider à créer semblait être la tendance de cette nouvelle génération.
Et que dire des lieux dits « classiques » d’achat comme les galeries ou les foires ? Si l’on prend par exemple l’Affordable Art Fair à Milan jusqu’au 28 janvier, qui donne une visibilité majeure aux dernières tendances de l’art contemporain accessibles à tous car ne dépassant pas la somme de 6.000 euros, on constate une fréquentation accrue à la fois des artistes, des galeristes et des collectionneurs. L’événement entend se différencier des foires « classiques ». Elle se veut un moment de rencontre, d’échange, de partage des dernières tendances artistiques, dans une atmosphère dynamique et accueillante. La manifestation s’articule ainsi autour de nombreuses initiatives : visites guidées, ateliers et activités ludiques pour les enfants comme pour les adultes, leur permettant d’expérimenter certaines techniques en compagnie d’artistes, notamment avec la participation à la création d’œuvre d’art collective. Pour démocratiser l’art ?
Pour mieux comprendre comment se construit l’identité d’un jeune collectionneur, Frédéric de Clercq, agent général référent AXA ART, lance la première édition d’un cycle de tables rondes autour de questions liées à l’évolution du secteur culturel, du marché de l’art et de ses pratiques : « Jeunes collectionneurs, label marketing ou redéfinition des pratiques ? » le mercredi 31 janvier 2018 à 18h00.
Cette rencontre s’appuie sur les recherches réalisées depuis 2012 par Thibault Bissirier sur les pratiques et les motivations des jeunes collectionneurs d’art contemporain (thèse de troisième cycle). Le 31 janvier 2018, il présentera les grands axes de sa thèse, qui seront suivis d’une table ronde composée de Hélianthe Bourdeaux-Maurin (fondatrice et directrice de la H Gallery, Paris), Joseph Kouli (jeune collectionneur),Nicolas Laugero-Lasserre (jeune collectionneur, fondateur d’Artstik Rezo), Léopold Meyer (président de la Société des Amis du centre Pompidou), Sébastien Peyret (jeune collectionneur, fondateur du Groupe Lumière à Marseille), Romane Sarfati (directrice générale de la Cité de la Céramique – Sèvres & Limoges) et modérée par Clément Thibault (critique d’art, commissaire d’exposition).
L’événement permettra aux professionnels et aux amateurs de mieux comprendre les attentes et l’esprit qui anime cette jeune génération.
Jeunes collectionneurs. Pour Clément Thibault, critique d’art et commissaire d’exposition, « Un substantif chargé de symboles, parfois de fantasmes, accolé de l’adjectif qui représente le mieux l’esprit de notre temps. Aujourd’hui, on écoute — et on élit — les jeunes. Au final, une expression qui interroge, parce qu’elle est paradoxale. Jeune collectionneur, cela sous-entend que la pratique reste réservée à une élite, tempes blanches et smoking noir — et c’est vrai, tous les rapports montrent que le collectionneur lambda est un homme qui dépasse la cinquantaine —, tout en proclamant le contraire.
Bien sûr, regrouper sous une même bannière tous les collectionneurs internationaux de moins de 45 ans implique quelques concessions. Les médias dépeignent les coups d’éclat d’un Yusaku Maezawa, capable de débourser des sommes extravagantes chez les auctioneers pour emporter Basquiat en trophée. L’excellente thèse de Thibault Bissirier une réalité bien moins glamour pour les colonnes des magazines, mais tout aussi vitale pour le monde de l’art — si ce n’est plus.
Mais au fond, qu’est-ce qui distingue, ou non, ces jeunes collectionneurs de leurs aînés ? L’acte d’achat semble motivé par les mêmes raisons que celles qui poussaient Victor Chocquet à collectionner Cézanne. La passion pour tous, l’émotion pour certains, la réflexion pour d’autres — et le profit pour quelques cyniques. Sont-ce les manières de constituer et /ou de promouvoir leur collection (et ses artistes), parfois avec peu de moyens, mais de l’inventivité ? C’est le cas de Nicolas Laugero-Lasserre, qui expose sa collection à l’École 42 et à la Station F ou de Sebastien Peyret, qui a mutualisé ses moyens avec d’autres collectionneurs en fondant le groupe Lumière à Marseille.
Est-ce l’inexpérience de la jeunesse, comme l’estime Joseph Kouli, comblée par l’enthousiasme et la fougue ? Le contexte culturel qui a vu grandir ces jeunes collectionneurs a-t-il exercé une influence ? Au moins en France, cette génération a grandi sous la figure tutélaire de Jack Lang, dans la démocratisation culturelle, les réseaux sociaux et les Internet.
Et qu’en est-il du goût et de sa formation ? Les pouvoirs prescripteurs changent… mais à quel degré ? L’expert est-il mis en concurrence par la nette démocratisation des bases de données ? Les réseaux sociaux, qui officient déjà comme canaux de vente, favorisent-ils des formes particulières ?
Et au fond, être jeune collectionneur ne relève-t-il pas aussi d’un état d’esprit particulier ? Auquel cas certains demeurent de jeunes collectionneurs toute leur vie. Bref, c’est sans (re)jouer la querelle des anciens et des modernes que la table ronde tentera d’éclairer ces questions. »
Frédéric de Clercq
Frédéric de Clercq, agent général référent AXA ART, conseille les professionnels et les particuliers dans leurs assurances. Son équipe est spécialisée dans le domaine artistique, où elle accompagne de nombreux artistes, artisans d’art, galeries, maisons de ventes, collectionneurs, restaurateurs en France et à l’international.
Thibault Bissirier (intervenant)
Au terme d’une formation en lettres classiques, Thibault Bissirier s’est spécialisé en histoire de l’art moderne et contemporain. Cette approche théorique et conceptuelle, validée par l’obtention d’une licence en Histoire de l’art, fut par la suite complétée par un Master « Marché de l’art » à l’Ecole du Louvre, où il poursuit aujourd’hui ses recherches sur les pratiques et les motivations des jeunes collectionneurs d’art contemporain (thèse de troisième cycle). Parallèlement à ses études, Thibault Bissirier s’est personnellement investi dans la promotion de la création artistique contemporaine et des lieux de sa diffusion auprès du jeune public, notamment par la création et l’animation de l’association CLAC! Club d’Art Contemporain (clac-paris.fr), cofondée en 2014 avec Jean-Baptiste Héraud. Outre ces engagements associatifs, il a par ailleurs été l’assistant de plusieurs galeristes et art advisors, avant de collaborer avec la galeriste Isabelle Gounod depuis 2015.
Clément Thibault (modérateur)
Clément Thibault est critique d’art et commissaire d’exposition indépendant. Il a acquis une fine connaissance de l’art contemporain et du monde de l’art en étant rédacteur en chef d’Art Media Agency (AMA) pendant deux ans. C’est après diverses expériences dans le monde de l’art — en maisons de ventes, dans un cabinet d’architecture international et en assistant l’art adviser Laurence Dreyfus —, qu’il s’est recentré dans l’univers du journalisme, puis de la critique, notamment par de nombreuses interventions chez Art Media Agency, La Gazette Drouot, Art Absolument ou la revue Critique d’art puis pour des institutions (Centre Pompidou, Centre d’art Campredon…), des galeries et des artistes. Clément Thibault enseigne à l’ICART, à l’EAC et à l’IESA des matières aussi diverses qu’« Histoire de l’art numérique », « Constitution d’une cote » ou « Histoire du marché de l’art ».
Romane SARFATI, Directrice générale de la Cité de la céramique – Sèvres & Limoges
Romane Sarfati, ancienne élève de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ESCP Europe, est titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art.
De 1992 à 1995, elle a été la directrice de la galerie Daniel Templon puis, jusqu’en 2001, elle sera responsable, au sein de Cryo Interactive, du studio de production des jeux vidéo de la série « Aventure historique », développés avec la RMN. De 2002 à 2005, elle occupe au musée du Quai Branly, les fonctions de responsable du pôle internet et audiovisuel. Directrice de cabinet de l’adjointe au Maire de Paris, chargée du patrimoine, en 2005 et 2006, Romane Sarfati est nommée en 2006 directrice de la culture au Conseil général de l’Essonne. En 2010, elle fonde Uah^, à la fois agence de production culturelle et concept store, spécialisé dans le design asiatique, dont elle assume la direction. En 2012, elle rejoint le cabinet de la Ministre de la Culture et de la Communication en tant que conseillère en charge des arts plastiques, de l’architecture, du design et de la mode.
Depuis mai 2014, Romane Sarfati dirige l’établissement public de la Cité de la céramique – Sèvres & Limoges qui regroupe la Manufacture nationale de Sèvres, le Musée national de la céramique de Sèvres et le Musée national Adrien Dubouché de Limoges. Cette institution atypique dans le paysage culturel français allie missions de conservation et d’enrichissement patrimonial à celles de production et de création en porcelaine. Les prochaines années seront consacrées au renforcement du rayonnement artistique international des créations de la manufacture, à la confirmation de Sèvres comme institution incontournable du Grand Paris et à la création d’un véritable pôle européen de recherche et de transmission des savoirs et savoir-faire sur les arts du feu.
Romane Sarfati est nommée au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, arrêté du 13 septembre 2016.
Nicolas LAUGERO-LASSERRE, jeune collectionneur, fondateur d’ARTISTIK REZO, Directeur de l’ICART
« La culture est salvatrice, parce qu’elle est irremplaçable pour ouvrir les esprits, les rendre plus tolérants et aussi les distraire. »
Commissaire d’exposition spécialiste de l’art urbain, Nicolas Laugero-Lasserre a organisé plus de 40 expositions ces dix dernières années autour du mouvement. Il a travaillé pour l’agglomération Grand Paris Sud et la mairie du Ier arrondissement de Paris. Passionné et collectionneur, sa collection est en exposition permanente à 42 (fondée par Xavier Niel).
Il réalise actuellement de nombreux projets curatoriaux, à la Station F (le plus grand campus de start-up au monde, à Paris) et à la Base sous-marine de Bordeaux. Au printemps 2019, il ouvrira les portes de Fluctuart, centre d’art urbain flottant, dont il est l’un des fondateurs.
Nicolas Laugero Lasserre est également directeur de l’ICART (l’école du management de la culture et du marché de l’art) et président-fondateur d’Artistik Rezo (Média culturel, Club et Galerie d’art). Membre du conseil d’administration de l’ADIAF (Association pour la diffusion internationale de l’art français), il s’y investit jusqu’à créer en 2014 le département des Jeunes Collectionneurs. Directeur de l’Espace Pierre Cardin jusqu’en 2015, il a développé pendant plus de 15 ans une programmation pluridisciplinaire mêlant spectacles, expositions et événementiels culturels. Ses activités et son réseau professionnel sont transversaux et s’intéressent autant aux arts du spectacle qu’aux arts plastiques, offrant ainsi une vision d’ensemble du secteur culturel.
Hélianthe BOURDEAUX-MAURIN, fondatrice et directrice de la H Gallery Paris)
« La façon de collectionner n’a pas vraiment changée depuis le XIXe siècle : les œuvres sont toujours achetées sur un coup de coeur, un coup de foudre, pour copier ses pairs, appartenir à un groupe, rentrer dans une norme, sortir de cette norme ou par spéculation… C’est la façon et les moyens de se procurer l’information qui ont évolué. »
Historienne d’art, Hélianthe Bourdeaux-Maurin est diplômée des Etudes Supérieures de l’Ecole du Louvre (spécialités XVIe et XVIIe siècles), titulaire d’un Master et d’un Master 2 à la Sorbonne (spécialité « Art moderne et contemporain ») et a préparé à la Sorbonne un Doctorat d’histoire de l’art sur un sculpteur franco-américain.
De 2003 à 2010, elle dirige d’importantes galeries d’art moderne et contemporain à New York (Spike Gallery, Peter Freeman, Inc. et Parker’s Box), contribue régulièrement à un magazine d’art et de mode intitulé Whitewall Magazine. Elle est également commissaire d’exposition indépendante. Elle a représenté des artistes aussi variés que Joyce Pensato, Edith Dekyndt, Bruno Peinado, Virginie Barré, Simon Faithfull, Mel Bochner, Alex Hay ou Helen Mirra.
De 2011 à 2016, elle est la Chargée des Expositions de la Pinacothèque de Paris tant à Paris qu’à Singapour. Elle y organise des expositions de grande envergure autant sur de l’art ancien : Les Romanov et les Esterhazy, Van Gogh, Hiroshige, Léonard de Vinci que sur de l’archéologie : Les Masques de Jade Mayas, le Kamasutra ou de l’art moderne et contemporain Expressionnismus : Brücke vs der Blaue Reiter, Giacometti et les Etrusques, le Graffiti Art (Pressionnisme).
Depuis 2001, elle a monté ou participé à plus de 70 expositions, conseillé des institutions et des collectionneurs tant particuliers que publics, travaillé avec plus de 400 artistes vivants, musiciens, danseurs et commissaires d’expositions internationaux et a collaboré avec des centaines de musées et de collectionneurs privés tant aux Etats-Unis, qu’au Canada, en Europe, en Inde ou en Afrique.
Elle dirige la H Gallery depuis 2016.
Léopold MEYER, Président de la société des Amis du Centre Pompidou
« Afin d’inciter une nouvelle génération à devenir mécènes, les amis du Centre Pompidou ont initié en 2007 Perspective, puis Perspective Bienfaiteur, nouvelles catégories d’adhésion dédiées aux jeunes passionnés d’art de 18 à 40 ans pour participer à l’enrichissement des collections nationales du Centre Pompidou. Ils aiguisent leur regard grâce à des visites exclusives d’ateliers d’artistes, lieux inédits ou expositions, en profitant des conseils des conservateurs du Centre Pompidou. Devenir membre Perspective, c’est appartenir à un jeune groupe de passionnés et expérimenter ensemble l’art moderne et contemporain. »
Léopold Meyer a fondé et dirige Florac, société patrimoniale d’investissement. Après une expérience en France chez Les Nouveaux Constructeurs, puis chez neuf télécom, il part terminer ses études en histoire de l’architecture aux Etats-Unis. Dès son retour en France, il se consacre à la gestion des affaires familiales. La société Florac, qui s’est développée dans des domaines aussi divers que la mode, l’alimentaire, l’immobilier ou l’énergie, accompagne des entrepreneurs aux projets stratégiques ambitieux et favorise l’émergence de leaders nationaux et internationaux.
Léopold Meyer a été élu président de la Société des Amis du Centre Pompidou en 2017.
Joseph KOULI, Jeune collectionneur
« On ne naît pas collectionneur, on le devient. »
Joseph Kouli a un jour compris que l’art contemporain n’était pas un domaine réservé aux détenteurs des trois capitaux (économique, culturel et social), mais bien un domaine d’objets et de pratiques qui, parce qu’il en était le contemporain, était à la fois à sa portée économique et culturelle. Le passage à l’acte d’achat d’art s’est fait un jour d’octobre 2006 à la Fiac. D’autres actes similaires ont suivi et ont fini par faire socialement de lui ce que l’on appelle un collectionneur.
Attachée aux artistes de sa génération, la collection compte aujourd’hui près de 150 œuvres.
Ces œuvres ont déjà fait l’objet de plusieurs prêts en Institutions et Biennales (Biennale de Venise, Kunsthalle, Hammer Museum, Musée des Beaux-Arts de Poitiers…) ou Collectors Spaces (Eté 78 à Bruxelles, Atlantis à Marseille…) ainsi que de deux expositions dédiées à la Collection : à Mains d’Oeuvres en 2013, suivie de la publication d’un catalogue; au CACC en 2017 (Centre d’Art Contemporain Chanot à Clamart – exposition La Vie Mode d’Emploi – Commissariat Madeleine Mathé assistée de Karin Schlageter).
Joseph Kouli est par ailleurs membre de la Commission d’Acquisition et de Commandes du CNAP (Centre National de Arts Plastiques), collège Arts Plastiques. Il est également membre du Comité de sélection des foires Art-o-Rama à Marseille et Art Rotterdam. Il a contribué au développement du logiciel de gestion de collection Collector Studio.
Sébastien PEYRET, jeune collectionneur, Fondateur du groupe Lumière à Marseille
Âgé de 42 ans, Sebastien Peyret collectionne depuis 10 ans. Il est basé sur Marseille où il exerce le métier de pharmacien. Afin de fédérer et de créer du lien social autour de sa passion pour l’art contemporain, il a créé il y a 5 ans un groupe de collectionneurs basé également sur Marseille, baptisé « Lumière ». Le groupe administre un espace de 160m2 baptisé « Atlantis », qui leur permet d’exposer des artistes émergents internationaux et sa collection.
Rendez-vous le 31 janvier à 18h à l’Hôtel de la Vaupalière (Siège du Groupe AXA) – 25, avenue Matignon 75008 Paris
Pour aller plus loin :
– Rapport « Collectionneurs d’art contemporain : des acteurs méconnus de la vie artistique », du Département des études, de la prospective et des statistiques, 2015
– Portail d’informations d’art urbain et contemporain Widewalls : comment se libérer des préjugés et devenir pleinement collectionneur d’art.
– Rapport Artprice 2017 de l’art contemporain
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