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It is possible to create 1 million "climate jobs" by 2020!

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Créer 1 million « d’emplois climat » d’ici 2020, c’est possible ! Le Réseau Action Climat lance une campagne et soumet au débat public une proposition qui permet de donner une réponse au chômage et d’entrer de plein pied dans la transition écologique nécessaire au vu de l’urgence climatique, permettant de lier ces deux transitions “sociale et écologique”. Présentation.
 
Ae rapport publié par le Réseau Action Climat (1), « Un million d’emplois pour le climat », montre que l’argent nécessaire pour une transition écologique juste socialement ne manque pas. La volonté politique fait, par contre, cruellement défaut.
Syndicats, associations sociales et environnementales se sont réunis courant 2016 et ont travaillé pour aboutir à cette proposition commune, pour une meilleure articulation entre une politique climatique ambitieuse, la protection des salariés concernés et la création de nombreux emplois.
Pour faire vivre cet espoir, ils ont besoin de la mobilisation de tous. Mais comme le dit Naomi Klein «  si nous conjuguons justice sociale et action pour le climat, les gens se battront pour cet avenir ».

Traduire en actes les engagements de l’Accord de Paris

Les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier se sont engagés lors de la COP21 à tout mettre en œuvre pour contenir le réchauffement climatique mondial largement en dessous de 2°C, et même, idéalement, en dessous de 1,5°C, pour éviter des impacts dangereux des changements climatiques. Cet engagement ne fait que souligner l’urgence d’une transition écologique qui nécessite de sortir du productivisme, de repenser le système productif et donc le travail et les emplois afférents.
L’Accord de Paris, signé en décembre 2015 et entré en vigueur en novembre 2016, l’affirme dans son préambule : la lutte contre le réchauffement climatique doit tenir compte “des impératifs d’une transition juste pour la population active et de la création d’emplois décents et de qualité conformément aux priorités de développement définies au niveau national”. La réflexion sur le travail et l’emploi est en effet cruciale pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, permettre une transition juste et créatrice d’activités qui donneront du sens au travail nécessaire pour l’accomplir.
Et cela d’autant plus, que dans son rapport de 2006, Nicholas Stern, ancien responsable de la Banque mondiale, avait souligné que le réchauffement climatique pourrait coûter jusqu’à 5 500 milliards d’euros et détruire des dizaines de millions d’emplois si les gouvernements ne prennent pas des mesures radicales. En évoquant un coût supérieur à celui des deux guerres mondiales et à celui de la Grande Dépression de 1929, l’étude visait à montrer qu’il valait mieux, du point de vue de l’économie mondiale, agir pour le climat que rester inactif.
 
Un an après la signature de l’Accord de Paris, il est temps de s’interroger sur la manière de traduire ces engagements en actes. D’autant plus que la COP 22 aurait dû être celle de l’action et de la mise en œuvre de l’accord de Paris. Au lieu de cela, les Etats sont venus pour la plupart les mains vides, les processus de financement sont restés à l’état de promesses et l’élection de Trump sonne le retour des climato-sceptiques.

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La France est loin de montrer l’exemple malgré la publication de la loi relative à la transition énergétique qui manque d’ambition et de clarté dans sa mise en œuvre. Quant aux propositions législatives de la Commission européenne concernant les objectifs climat-énergie 2030, présentées le 30 novembre 2016, elles sont en régression. La dynamique pour la transition écologique reste à construire.

Des effets positifs pour l’emploi

Les actions en faveur de la lutte contre les changements climatiques sont trop souvent perçues comme contradictoires avec les objectifs de création d’emplois et de justice sociale. Or, en France, de nombreuses études récentes (2) ont montré l’effet positif pour l’emploi que l’on peut attendre de la mise en œuvre de politiques de transition écologique. Elles montrent que certains secteurs d’activités profitent largement de leurs dynamiques tandis que d’autres vont perdre des emplois.
Reconvertir ceux en perte de vitesse, permettre aux salariés de se former et orienter les efforts de formation initiale et continue vers les secteurs porteurs est donc un enjeu central de la transition écologique juste.
 
Les charges pour les entreprises ont baissé, mais la tendance globale du chômage n’a jusqu’ici pas pu être inversé. Certes, les dernières données concernant l’évolution du chômage au dernier trimestre 2016 étaient positives mais l’évolution du chômage sur le quinquennat reste négative et des prévisions pour 2017 (3) s’annoncent plutôt sombres…
Alors que les outils du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi sont en train de creuser le budget de l’Etat avec une dépense prévue de 33 Md€ en 2016 et 41 Md€ en 2017, leurs effets en termes de compétitivité et emplois sont loin d’être atteints : le nombre d’emplois sauvés et crées en 2016 en contre partie est estimé entre 128 000 et 340 000 (4).
 
Par ailleurs, dans le domaine de la transition écologique certains indicateurs pour la France restent à la traine :
– Un rapport de la Cour des comptes de 2016 (5) montre que l’Etat, via son système fiscal, continue à financer davantage la pollution que les solutions environnementales et climatiques : si on tient compte du différentiel de taxation entre le gazole et l’essence (6,11 Md€ en 2015), le total des dépenses fiscales défavorables au développement durable s’élève en 2015 à 13 Md€, contre moins de 5 Md€ en faveur de l’environnement.
 – La France prend également du retard concernant le développement des énergies renouvelables (6). Son objectif pour 2020, déjà plus faible que celui d’autres pays voisins non seulement est loin d’être atteint mais c’est le pays de l’Union européenne le plus d’éloigné de son objectif. Ce secteur comptabilise aujourd’hui 77 000 emplois en France contre 400 000 en Allemagne. Il y a donc du retard à rattraper ce qui tombe bien car une grande partie des emplois dans ce secteur est local.
 
Les signataires du rapport « Un million d’emplois pour le climat » souhaitent donc soumettre au débat public une proposition qui permet de répondre à ces deux défis – l’accélération de la transition écologique et la lutte contre le chômage : la création d’ici 2020 d’un million d’emplois nets dans les secteurs liés à la transition écologique pour un coût total de 105 Md € en rythme de croisière.

Un rapport qui appelle à l’action

Compte-tenu de l’accroissement important du nombre de chômeurs, de la montée des inégalités et de la précarité sociale, l’une des priorités politiques devrait être de lutter contre les injustices sociales, de favoriser la création d’emploi et de combattre la dégradation de l’environnement dont les changements climatiques sont parmi les expressions les plus dramatiques. La création de centaines de milliers d’emplois utiles peut à la fois contribuer à répondre à des besoins sociaux et écologiques évidents et urgents, à réduire les inégalités, l’insécurité sociale et le chômage tout en atténuant au maximum la crise écologique.
 
Ce rapport montre qu’une transition écologique riche en emplois de bonne qualité est possible et finançable : la longue liste des niches fiscales défavorables à la transition écologique et la perte de recettes due à la fraude et à l’évasion fiscale sont les gisements qu’il faut exploiter pour la financer en complément de la nécessaire reprise en main du crédit. Il met en évidence que les opérations de reconversion industrielle peuvent aboutir à autre chose que des délocalisations ou des effets agissant au détriment des salariés actuellement en poste.
 
Il s’agit donc d’un appel dès maintenant à des investissements publics et des politiques orientant les secteurs privés et la formation vers la création d’un million d’emplois additionnels dans des secteurs qui sont considérés comme cruciaux : énergies renouvelables, rénovation des bâtiments, auto-rénovation accompagnée, identification et accompagnement des ménages en précarité énergétique, agro-écologie, infrastructures de transport durable, recyclage, réparation et réutilisation, accompagnement des PME/TPE et des collectivités dans l’application des politiques de la transition écologique, éducation aux enjeux de la transition écologique, adaptation aux effets du réchauffement climatique, etc.
De tels investissements, possibles et finançables, permettront d’accélérer la transition écologique, de l’inscrire dans les territoires, de développer des filières du futur et de créer des nouvelles activités.
Au-delà des emplois directement liés à la transition écologique, il est nécessaire de répondre aux besoins d’activités de services en lien avec la qualité de vie individuelle et collective qui sous-tend la transition écologique et qui sont génératrices d’emploi.
 
Le succès de la transition écologique juste dépend en grande partie de la capacité collective à résoudre l’équation entre emplois détruits et créés et de la qualité et la pérennité des emplois crées pour que la transition devienne un réel projet collectif.
Pour arriver à un million d’emplois « nets » en 2020, il est nécessaire de créer 1,5 million de postes afin de compenser les pertes d’emplois qui se produiront dans certains secteurs d’activités impactés comme les centrales au charbon et le transport routier. Dans la proposition, les secteurs concernés par la création d’emplois-climat couvrent un champ volontairement large d’activités, celles estimées nécessaires pour permettre une transition écologique juste. En effet, plus que jamais, celle-ci doit s’étendre et s’ancrer dans toutes les activités de notre vie quotidienne : l’éducation, la recherche, l’accompagnement des ménages en difficulté, l’aide à la personne, les activités extrascolaires, des expositions artistiques etc.
 
Cette proposition est accompagnée de sept mesures et orientations qui la rendent opérationnelle :
1. Créer 250 000 emplois aidés labellisés “transition écologique”
2. Créer 100 000 emplois “transition écologique” dans le service public
3. Investir dans les secteurs privés de la transition écologique pour créer 650 000 emplois
4. Résoudre l’opposition entre protection du climat et perte d’emplois dans les secteurs fragilisés par une reconversion qui doit être anticipée et territorialisée et une offre de formation adaptée
5. Assurer la qualité et la protection sociale des emplois de la transition écologique juste
6. Lancer des changements structurels pour adapter les emplois au cadre de la transition écologique
7. Conditionner les dispositifs de soutien au secteur privé à la création d’emplois de qualité en particulier dans des secteurs de la transition écologique.
 
Les dépenses et investissements publics et privés nécessaires pour réussir ce pari se chiffrent à 105 Md€ par an en rythme de croisière. Comme il est démontré dans le dernier chapitre du rapport ce n’est ni l’activité, ni l’argent qui manquent mais la volonté politique !

Des recettes mobilisables pour financer la transition

Le rapport montre qu’une transition écologique riche en emplois de bonne qualité est possible. Et qu’elle peut être financée : la longue liste des niches fiscales défavorables à la transition écologique et la perte de recettes due à la fraude et à l’évasion fiscale sont les gisements qu’il faut exploiter pour financer la transition en complément de la nécessaire reprise en main du crédit.
Ces recettes permettront de mettre en place des financements nécessaires à la création d’1,5 millions d’emplois sous des formes très différents, la typologie des financements à mettre en place varie énormément d’un secteur à l’autre : investissements publics, subventions, crédits d’impôts mais aussi de l’épargne des ménages et des emprunts.
 
 
Création d’un plateforme « emplois-climat » pour défendre une transition écologique juste
 
Attentats, accueil de réfugiés, enjeux de sécurité, chômage qui persiste, entreprises en difficulté, uberisation d’une partie de l’économie, zones rurales délaissées, inégalités qui ne se cessent de se creuser… Le contexte politique actuel se focalise sur la défense d’intérêts particuliers, la remise en cause des politiques et des institutions. Il est dominé par des jeux de pouvoir, de posture et de votes stratégiques sans réelle alternative crédible. Au même temps l’urgence climatique est là !
Les données scientifiques sont sans faille, malgré les inquiétants signaux politiques actuels suite à l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. La question n’est plus s’il faut se lancer dans le chantier de la transition écologique mais comment et à quelle vitesse.
 
En France, la transition écologique est enclenchée mais il est maintenant urgent de débattre collectivement sur comment l’accélérer et la rendre plus juste et acceptable. Même si la loi sur la transition écologique souligne à plusieurs reprises le lien important entre des politiques de la transition écologique et la question des emplois, les actions en faveur de la lutte contre les changements climatiques sont encore trop souvent perçues comme contradictoires avec un objectif de création d’emplois et de justice sociale.
Ainsi, syndicats et associations environnementales, sociales et d’éducation populaire se sont réunis en 2016 au sein d’une plateforme d’échange sur les enjeux climat et emplois pour travailler sur une meilleure articulation entre une politique climatique ambitieuse, la protection des salariés concernés et le renforcement des opportunités de la transition écologique pour créer des emplois nouveaux.
 
La loi transition énergétique et la question des emplois climat et de reconversion
 
La loi transition énergétique et la croissance verte adopté en 2015 reconnaît le lien entre la transition et l’impact notamment sur les salariés de certains secteurs. L’article 2 fixe notamment comme objectif aux politiques de l’énergie de « garantir un haut niveau de protection sociale et de garanties collectives à l’ensemble des personnels des secteurs concernés par la transition énergétique et accompagnent les besoins de formation et les transitions professionnelles ».
L’article 182 de la loi transition énergétique prévoit que l’Etat élabore, en concertation avec les organisations syndicales de salariés, les organisations représentatives des employeurs et les collectivités territoriales, un plan de programmation de l’emploi et des compétences tenant compte des orientations fixées par la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Ce plan devra notamment servir à indiquer les besoins en termes de compétences et formations continues pour prendre en compte les évolutions en matière d’emplois liés à la transition écologique.
Un accompagnement actif à la reconversion est prévu par l’article 180 de la loi transition énergétique qui stipule que les politiques d’emploi et le dialogue social, tant au niveau des branches professionnelles que des entreprises, doivent consacrer une attention particulière à l’accompagnement des transitions professionnelles afférentes à la transition écologique et énergétique.
Ainsi l’Etat, les régions et les partenaires sociaux sont en charge d’évaluer les besoins en matière d’emplois et de compétences sur les territoires et dans les secteurs professionnels au regard de la transition écologique en lien avec la programmation pluriannuelle de l’énergie qui indique les orientations en termes de consommation et de production énergétique.
 
Résoudre l’opposition récurrente entre des mesures climatiques et la question des emplois
 
Les politiques climatiques vont fragiliser un certain nombre de filières et ainsi détruire des emplois. Insister uniquement sur l’effet créateur net de la transition écologique ne résoudra pas l’équation entre les emplois créés et perdus et ne suffira pas à lever les freins.
Nous l’avons vu, la fermeture de la centrale de Fessenheim, promesse du candidat et du Président de la République François Hollande, cristallise un certain nombre de tensions, notamment de la part des salariés du secteur. La mise en place d’une taxe poids lourds à l’échelle nationale a été empêchée par la mobilisation du secteur agricole et des transporteurs routiers. Plus récemment encore, le gouvernement a supprimé l’amendement prévu pour le projet de loi de finances rectificative qui visait à supprimer l’exonération de TICC dont bénéficient les centrales électriques au charbon, sous la pression des salariés.
Ces annonces de politiques écologiques n’étaient pas accompagnées de mesures de reconversion adéquates. Et les délais de mise en œuvre ne permettaient pas de construire au moins un début deréflexion pour un projet alternatif. Dans ces circonstances, ces oppositions sont compréhensibles.
Résoudre ces oppositions est la condition nécessaire pour que la transition devienne une aspiration forte et prioritaire de la société.
 
Les objectifs de la plateforme « emplois-climat »
 
1. Créer un espace d’échange pour avancer sur des propositions collectives liant emploi et transition écologique :
– Valoriser les travaux et les initiatives existantes et inciter au développement d’initiatives similaires dans les territoires.
– Combattre les idées reçues qui opposent transition écologique et emploi.
– Développer l’expertise collective concernant les recommandations par rapport à la qualité des emplois à créer, les modalités de reconversion par secteur d’activité, etc.
– Mettre en place un échange structuré sur les transformations des emplois dans le cadre de la transition écologique et sociale à l’échelle nationale et locale.
 
2. Concevoir et mener une campagne d’éducation populaire et influencer les débats publics, notamment dans le cadre des élections présidentielles :
– Développer des outils, supports de débat et de communication pour diffuser les propositions de groupe auprès d’un public plus large.
– Placer la transition écologique et la création d’emploi dans les questions clés de l’élection présidentielle de 2017. Il est temps de mettre le curseur de l’action politique sur un futur écologiquement et socialement souhaitable.

La plateforme emplois-climat rejoint un mouvement international

« Un million d’emplois climatiques », c’est le titre d’un rapport publié en 2014 sous l’égide du mouvement citoyen « Campaign Against Climate Change ». Se plaçant dans une perspective de 20 ans, le scénario prévoit pour le Royaume-Uni : une réduction de 86 % des émissions de CO2, l’embauche en une année d’un million de personnes dans des emplois stables correctement rémunérés, au sein d’un « service national du climat » et la création de 500 000 emplois induits des activités de ce vaste service public. Ce travail vise à convaincre qu’une action résolue en matière de climat créera beaucoup plus d’emplois que la reconversion du secteur industriel n’en détruira. Les promoteurs de cette campagne proposent notamment que les salarié.e.s des secteurs qui doivent être reconvertis soient assurés de conserver un emploi.
La campagne « One million climate jobs » est aujourd’hui investie par des acteurs associatifs et syndicaux dans plus de cinq pays : le Canada, l’Afrique du Sud, la Norvège, l’Etat de New York, la Grande-Bretagne et le Portugal.
 
Rendre désirable la lutte contre les dérèglements climatiques en termes de créations d’emplois et construire des alliances fortes entre les organisations écologistes et les syndicats, est donc l’objectif affiché de la campagne « One million climate jobs ». Avec la publication du rapport « Un million d’emplois pour le climat », la plateforme emplois-climat rejoint ce mouvement international.
 
(1)   Alofa Tuvalu, Alternatiba, Amis de la terre,, Attac Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Emmaüs, France Fédération syndicale unitaire (FSU), Heinrich Böll Stiftung, France Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), Réseau Action Climat, Union syndicale Solidaires. Avec le soutien de la Ligue des droits de l’Homme.
(2)   Philippe Quirion (2013) “Evaluation du scénario négaWatt : 632 000 emploi net en 2030”
Philippe Quirion (2015) “Evaluation du scénario Afterres 148 000 emploi net en 2050” : Ademe (2016) “Analyse de l’étude 100% ENR électrique : 896 000 emplois en 2050”    Virage    énergie NPdC (2016)
“Impacts de la transition énergétique et sociétale sur l’emploi” : 67 000 emplois en 2050” : Bizi (2015) “Demain, 10 000 emplois climatiques en pays basque Nord : 10 000 emplois en 2030”.
(3) Selon le Ministère de l’Economie et des Finances.
(4) Ducoudré, Heyer, Plane (2016) « CICE et pacte de responsabilité : une évaluation selon la position dans le cycle », OFCE 2016/2 N°146 pages 5-42; Rapport spécial de la mission « Remboursements et dégrèvements », Marie-France Beaufils (13 juillet 2016) « CICE : Le rendez-vous manqué de la compétitivité ? »
(5) Cour des comptes (2016) « L’efficience des dépenses fiscales relatives au développement durable »
(6) Altereco (2016) « Le bilan du quinquennat de François Hollande en 10 graphes » ; 16 décembre 2016
 
 
 

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