Le seul fait que la pandémie de Covid-19 passe un jour à un stade endémique ne veut pas dire que le virus n’est plus dangereux, a mis en garde mardi 18 janvier 2022 le responsable des situations d’urgence à l’OMS.
« Les gens opposent pandémie et endémie mais le paludisme endémique tue des centaines de milliers de gens, le VIH est endémique, la violence est endémique dans nos villes« , a déclaré le docteur Michael Ryan au cours d’un panel virtuel du Forum économique mondial de Davos. « Endémique en soi ne veut pas dire que c’est bon, endémique ça veut juste dire que c’est là pour toujours« , a-t-il martelé.
« Nous ne nous débarrasserons pas du virus cette année »
L’arrivée d’Omicron qui est beaucoup plus contagieux que tous les autres variants du Covid-19 mais semble provoquer des symptômes moins graves pour les personnes vaccinées, a lancé le débat sur le passage de la pandémie, déclarée au début de 2020, à une forme endémique. Un débat qui sous-entend en général que ce sera moins dangereux.
« Nous ne nous débarrasserons pas du virus cette année« , a encore mis en garde le responsable. « Nous n’éradiquerons peut-être jamais le virus. Les virus qui provoquent des pandémies ont tendance à faire partie de l’écosystème« . « Ce à quoi nous pouvons mettre fin c’est l’urgence de santé publique de portée internationale (le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS, ndlr) », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il fallait « arriver à un taux d’incidence le plus faible possible avec un maximum de vaccinations pour que personne n’ait à mourir ».
« Ce sera la fin de l’urgence et ce sera la fin de la pandémie »
« Ce sera la fin de l’urgence et ce sera la fin de la pandémie« , a insisté M. Ryan. Le responsable de l’organisation a également évoqué la possibilité qu’à l’avenir on considère trois ou quatre injections comme le nombre de doses normales pour échapper aux formes les plus sévères du Covid.
À l’exception du vaccin de Johnson et Johnson, tous les vaccins sont recommandés tout d’abord avec deux doses, mais la troisième dose de rappel ou « booster » est fortement conseillée depuis qu’Omicron a pris le monde d’assaut. « On n’appellera plus (ces injections) des boosters. On considèrera juste que trois ou quatre doses sont nécessaires pour faire naître cette immunité durable et robuste qui vous protège de l’hospitalisation et de la mort sur une longue période« , a-t-il souligné.
Une alerte bienvenue car, déjà, les sites de fausse information et les amateurs de complotisme ont trouvé un nouvel angle de tir. Ils propagent l’idée selon laquelle la propagation énorme d’Omicron rend la vaccination inutile et qu’en matière d’immunité, Omicron a réussi là où les vaccins auraient échoué. Une thèse suggérée dès les premiers jours du mois de janvier par le controversé professeur Raoult. D’autres médecins et notamment le professeur Gregory Poland, spécialiste des maladies infectieuses et sommité en matière de virologie, réfutent la notion selon laquelle le variant Omicron serait moins virulent que le variant Delta. « Si vous n’êtes pas vaccinés ou insuffisamment vaccinés et êtes infectés par le variant Omicron, le pronostic sera meilleur qu’avec Delta, mais vous pouvez être très malade et mourir » préviennent-ils.
Avec AFP
Quand on voit la manière dont les politiques et les scientifiques pleins de conflits d’intérêts se sont emparés de cette épidémie c’est normal qu’on ne s’en sortira pas. La « vaccination » inefficace, expérimentale, dangereuse, à l’origine des variants, entretient cette épidémie. On le constate partout où la « vaccination » a été massive, les contaminations sont exponentielles. Il suffit de consulter une carte des infections sur internet pour s’en convaincre. Les scientifiques, les politiques, les peuples sont devenus fous voilà le résultat. Ils ont fait tout le contraire de ce qui se faisait par le passé. Protégé les personnes vulnérables, mettre en première… Lire la suite »